spitfire89

Adaptation graphique du roman jeunesse de Roald Dahl, un album graphique fidèle à l'original, de belle planches, une palette de couleurs bien choisie, j'ai adorée redécouvrir cette intrigue dans ce format. Je conseille les deux adaptations en films.
Une lecture pour les petits mais aussi les grands enfants.

Suite aux révélations d'Esemori le portrait de Yuko n'était pas complet, dans l'histoire présente les personnages souffres et Reiji se sent piégé, ce dernier va retrouver aussi Nagi, Shibasawa elle lèvera le voile sur les manoeuvres de Yuko. le récit avance habilement, de la tension, de la douleur, des surprises, des manipulations, de la sincérité et du désespoir. Un graphisme sombre et oppressant.

Nous poursuivons notre plongé dans le passé d'Esemori, de nombreux éléments y sont dévoilés, un dynamisme sombre et de spleen, un visuelle toujours aussi fort. Une conclusion prenante autour d'Esemori et de Yûko. Drame, symboles je me demande ce que le prochain opus va nous offrir.

Second opus de la saga survival de Chistophe Bec. Dans ce volet il nous emmène dans un nouveau lieu hostile. Une plongé dans une prison brésilienne et l'une des plus violente de de ce pays. L'auteur s'attaque a l'univers carcéral Violence, Gangs, Corruption, Trafique et Infiltration. On y retrouve de multiples histoires dans ce volet, une lecture rythmé et intense. Dans cette opus Bec travaille avec d'autres illustrateurs qui sont ici Mirko Colak et Diego Bonesso. Les graphismes sont sombres et réalistes nous ne voyons pas de différences dans les illustrations des deux graphistes.

Une pépite de Christophe Bec mêlant horreur et fantastique.
Troisième volet d'une saga survival dans un contexte extrême. L'intrigue est efficace, une famille prise au piège dans une ferme isolé à Palmyra au coeur d'une forêt du Maine.
Les graphismes de Kamil Kochanski apporte encore plus de lourdeur à l'ambiance sombre et anxiogène. Des graphismes soigné avec une teinte très sombre. Christophe Bec lui fait monter petit à petit la tension on sent l'inspiration de la filmographie de John Carpenter. Une histoire très profonde.

Adaptation graphique d'Impact d'Olivier Norek, l'auteur s'est associé avec Frédéric Pontarolo, thriller politique et manifeste écologiste. Une plongé au coeur d'un chantage mortel par un groupe écoterroriste.
Une oeuvre dense et documenté, pessimiste et désastres engendrés par l’activité humaine.
Le roman graphique se décompose en 3 parties avec une enquête, une vison des catastrophes écologiques et de l'activité humaine mais aussi une aventure de notre monde.

Par son choix de coloris, Frédéric Pontarolo nous avons un puissant rendu sombre et anxiogène, torturées, ses graphismes sont marquant, mon bémol est que les planches sont parfois surchargé par le texte en verbes et la narration.

Premier opus d'une quête intérieur, une intrigue initiatique mêlant magical et conte des mille et une nuits. Une jeune sorcière Effie, qui voit le jour, mais son familier un chat manque à l'appel. Elle est recueilli par Ozam un vieille qui a perdu sa fille, avec ce dernier elle apprend le principal sur les humains. On va aussi découvrir monsieur Bibi, un chat qui a perdu sa sorcière et qu'Effie va rencontré. Privés de leur moitié, ils partent ensemble en quête de réponses sur le destin qui les lie.

Des personnages mignons et attendrissants, du mystère, des rencontres riches et mélancoliques. Les graphismes sont colorés, rétro, beaucoup de rebondissements avec les choix, les envies d'Effie et d'Ozam qui sont divergent mais finissant par être les mêmes.

Michel Durand adapte une oeuvre de Victor Hugo dans un roman graphique sélectionné pour le FIBD d'Angoulême 2025 dans la sélection officielle.

On est happé dans l'histoire, on croirait presque plongé dans les mythes comme l'Iliade, le graphisme est titanesque inspiré des techniques de gravures sur bois. Une oeuvre profonde, la nature et des personnages puissants. Un récit d'aventure et d'époque. Une lecture pour adulte par la complexité.

Adaptation en BD du roman de Flore Vesco avec Mayalen Goust, j'avais lu le roman en 2021 je vous ai remis mon commentaire sur ce dernier si vous voulez connaitre mon avis sur les deux.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette version graphique qui sublime l'histoire paru il y a quelques années. Grâce aux illustrations de Mayalen Goust nous embarquons encore plus dans cette revisite féministe de la Princesse au petit pois. Une belle transposition de l'univers victorienne . Le corps, l'acceptation de l'apparence, la séduction, la sensualité, la magie, la poésie, l'onirisme, de la profondeur avec une héroïne charismatique, de la noirceur, beaucoup d'intelligence avec cette fantasmagorie.
Je recommande ce roman graphique.

Jim Bishop a construit un récit en deux parties, la première durant les années collèges tandis que la seconde se concentre sur la recherche d'emploi après les études.
Jim Bishop a construit avec ce nouveau titre et les précédents albums forment une trilogie sur la jeunesse.
L'enfantôme parle d'acceptation de soi, du regard des autres, des relations parentaux pouvant être toxique même involontairement.
Une lecture parfois cruelle, percutante et angoissante avec deux univers qui se traversent entre le monde des vivants aidé par celui des morts, un album qui sort du registre onirique que Jim Bishop avait précédemment utilisé.

Beaucoup de découverte de lieu dans l'exploration, des rencontres autres que des humains, on apprend plus de chose sur Airi et Yôko, le schéma est toujours le même. De belles illustrations.
J’aime beaucoup les personnages. Un beau périple a moto.
Nature, Ancien monde et circuit.

Avec ce second tome on poursuit cette balade presque ordinaire avec nos héroïne attachantes, naïve et maladroite, l'ambiance et plus sombre et pesante. Un road trip à bord d’une moto, des explorations de lieu et du mystère. Une lecture plaisante, calme et apaisante.

Avec cette série de manga on découvre Yoko et Ari deux héroïnes attachantes, de bonnes humeurs, les illustrations sont magnifique, on parcours un monde post apocalypse, l'histoire est prenante, des paysages dépaysant. Une ambiance feel good, un beau voyage.

A travers plusieurs récits déjanté écrit et illustré par Skottie Young associé avec
Felipe Andrade et Jake Parker, des styles différents mais une oeuvre dynamique et plaisante. Un second opus toujours décomplexé mais moins intense que le précédent. Felipe Andrade a un style très cartoonesque mais Jake Parker est un cran en dessous par rapport à Skottie et Andrade.

Une intrigue SF de ce comics plutôt classique avec un peuple extra-terrestre avec un culte étrange, des soldats et une héroïne qui va s'immerger. Un scénario de Matt Kindt sans trop de suspense. Des graphismes de Dan McDaid et Bill Crabtree détaillés, soignés, des trigger warning avec du glauque et de l'anxiogène, une lecture moyenne.

Premier tome de la nouvelle série survival de Christophe Bec au coeur de milieu hostile et de conditions extrêmes. Un thriller horrifique mais aussi mêlant inspiration des films d'ambiances comme cliffhanger ou délivrance. Valerio Giangiordano illustre cette album avec un aspect roman photo sombre et réaliste. On découvre une galerie de personnages avec lesquelles le rythme si intense de l'histoire ne permettra pas de s'y attacher.

Un album et une intrigue mêlant le genre fantasy et western. Une lutte contre la mort, une ambiance comme le film Mort ou vif, faux-semblant, scène de western spaghetti, une héroïne imparfaite et intrigante.
De bon graphisme mais le scénario manque d'inspiration et de profondeur à plusieurs occasions.

Dans une mégalopole au bord de la guerre civile, rongée par le crime, la technocratie et la dictature des écrans, le Blast, une drogue musicale de synthèse ultra puissante, provoque une hécatombe d’overdoses. La mafia se déchire, les technos lâchent leurs commandos, la population se soulève. Tous les rouages sont en place pour que s’enclenche une implacable mécanique.

Après le Mad Max français "Convoi" sortie en 2024, l'auteur revient avec la Mécanique Tome 1 : En moi le chaos, un mélange de Blade Runner et 1984 à la française, dans une ambiance pesante, futuriste, glauque et pluvieux mais aussi tolérante. Des personnages atypiques, un univers fascinant autant qu’effrayant. Ce premier tome est introductif, l’histoire prend plein de directions mais c'est frustrant par le manque de développement de l'une ou l'autre des situations.

Ce second opus permet de retrouver les tomes 6 à 11 des comics, un volet différent du précédent, on fait de nombreux va et vient, il se passe beaucoup de choses qui n'ai pas toujours facile à suivre. Un volet sombre et flippant, de bon graphismes, c'est à la fois étrange mais aussi divertissant. Attention trigger Warning.