spitfire89

Prix Artemisia "Société" 2025.
Ce que je sais de Rokia, inspiré d'une histoire vrai et partiellement romancée. Marion accueille une migrante venu du Liberia, avec bienveillance elle cherche a concilier l'intimité de celle-ci pour ne pas être intrusif. Une chronique sociale douce et délicate sur la compréhension de l'intégration. Des graphismes réalistes de style aquarelle de la dessinatrice Francesca Vartuli. Les traits expressifs des personnages sont assez limité pour accentué la force du sujet.

Roman graphique sur les relations toxiques, la croyance, la famille, l'amour, le racisme, l'endoctrinement et le féminisme.
Une oeuvre aussi autobiographique de l'autrice, solitaire et repliée sur elle-même, elle entre à l’école des beaux-arts de Nantes où elle y rencontre Stéphane. De l'émotion, une intrigue percutante, des violences, un graphismes qui jouent sur la carricature. Un final complétement glaçant.

Sélection du Fauve d’Angoulême - Prix du Public France Télévisions 2025.

Une planète lointaine, où des pauvres travailleurs gagnent leur vie en réparant et en réapprovisionnant les vaisseaux spatiaux, le seul endroit où on rêve d’être, c’est... Ailleurs ! C'est la qu'Abby 13 ans souhaite se rendre.

Un album de SF nerveux et épuré, peu de dialogue, brutal, un futur peu reluisant, le début offre une réflexion, puis le ton change brusquement. On s'y perd, l'atmosphère est unique, liberté, action, survie et destin, le lecteur ressent la tension, des graphismes époustouflant de scène de l'espace, l’émotion passe par l’image, un one-shot viscéral et intense allant à l'essentiel.

Contes de la mansarde Prix Goscinny Jeune Talent et Fauve des Lycéen en 2025.

Trois histoires compilées comme des contes contemporains. Un voyage dans nos angoisse avec un premier récit sur la mort, le second sur la confiance en soi avec un couple couple de Miriam et Aurore et pour le dernier sur la ruse avec un secret sur la jeunesse Eternal. J'avais apprécié Immonde d'' Elizabeth Holleville, ici ce livre est une sorte d'hommage au genre horreur mais aussi aux contes cyniques et inquiétants dans certaines revisites. Chaque histoire possède une ambiance particulière avec des univers étranges et originaux. Des planches dynamique, de la violence psychologique et une forte mise en scène.

Album SF, compilant les cinq chapitres du récit publié chez Dark Horse Comics. Une oeuvre entre Kaiju n°8, Bestia, Evangelion, Escaflow et Pacific Rim. Un hommage au Mecha. On découvre une mise en scène cinématographique. Un bijou visuel avec des couleurs éclatantes et un mélange organique et mecha. Les scènes de bataille gigantesques dynamiques et détaillés mais on plonge aussi dans une forme de chaos visuelle. Une intrigue complexe par une écriture HardSF, très scientifique et technique, obligeant de relire plusieurs passages. Les dialogues sont difficilement visible dans cette enchevêtrement. Des thèmes profonds et des dilemmes moraux.

À peine Nyui sur pied, Ryû et ses amis assistent au spectacle d'une troupe de freak démonifiés menée par le charismatique Cold Call. Alors que le spectacle nat son plein, la princesse déguisée un jeune nobliau n'hésite pas à se porter volontaire pour y participer ! Mais pousser le rideau des coulisses, c'est prendre le risque de découvrir l'envers du décor.

Suite et fin du passage de Ryû à Artemia. On découvre des révélations sur les méchants, l'action dans ce tome sonnera comme le métronome rythmique de cette opus. Toujours un manque de clarté du scénario et des graphismes.

Premier volume de cette saga de Corc inspiré des monstres de Kaiju, un graphisme proche du manga avec ses codes graphiques. Bestia un manga, à l'occidental, des décors dans nos contrées urbain européen. Une ambiances sombres, la mort et la destruction, Jacquie, une jeune chasseuse avec son arc rétractable alimenté par une mystérieuse énergie puisée dans les rêves. Un tome introductif, de l'action, des points de vue pertinents, une lecture divertissante sur fond de Bestia des monstres gigantesques pour parler de vie animal et génétique.

Nous retrouvons ce second opus de cet Isekai toujours très accrocheur, les graphismes sont très expressifs, un univers médiéval fantasy avec son héroïne Firentia adulte dans le corps d'une enfant, alors que la mort le guette dans les années à venir. Pourra t'elle changer ce destin ?
Une construction des personnages et de l'intrigue toujours fascinante, on reste addicte a cette saga.

Un sixième opus toujours autant prenant, un fantasy fantastique et écologiste, de l'obscurité et de la lumière, des personnages toujours aussi complexe, de l'ambiguïté. Des choix et de la cruauté, un fil conducteur qui fait un pas de géant, des questionnements, des twist plot, un début de tome qui nous remet vite dans le vif.


"Que ça me plaise ou non les chasses aux sorcières sont nécessaires... Dans les faits, ces femmes monopolisent les végétaux et ce sont les plantes qu'on rapporte de ces missions qui maintiennent la population de cette ville en vie ! c'est inhumain, mais mon rôle est de protéger le capitale et ses habitants !"

"C'est ça des sorcières!
Ça n'a rien à voir avec ce qu'on nous avait raconté !
Ces gens...
Sont exactement comme nous !
Et moi, je les ai..."

"J'ignore si les sorcières volent des amurds. Ce que je sais en revanche, c'est qu'il n'est pas raisonnable de manger toutes ces dernières. Nous avons le devoir de les transmettre aux générations futures, et pour ça, nous avons besoin d'acquérir des connaissances et de l'expérience !"

Dans ce tome 10 on découvre l'évolution de Fukô, une grosse bataille s'annonce sur plusieurs tomes, toujours dynamique, drôle et les personnages évolue dans le bon sens. Beaucoup de surprises, de tensions, de twist plot et de dynamisme. Un tome qui se dévore.

Un tome 9 qui renouvelle la saga, le tome précédent avec la bataille contre Summer a précédé un retournement de situation prometteur, avec en ce début d'arc une grande bataille centrée sur Spring. Un scénario qui se pimente sans cesse. Un bonne équilibre entre protagonistes principale et secondaire.

Une série que j’apprécie mais pas toujours évidente à suivre avec ses multiples protagonistes principaux et secondaire. Ici on sent un nouveau souffle, car l'arc Summer prend fin ici. Dans un déluge d'action, le tome est tome riche en émotions, on découvre le passé de Shen et sa rencontre avec Mouy. Un traitement habile du personnage de Shen qui marque aussi un tournant dans l'histoire, même Fûko.

Andy et Fûko capture enfin Autumn dans ce combat acharné, beaucoup de personnages, quelques révélations sur certains d'entre eux. Les routes des héros se séparent à nouveau. Les liens se tissent et se détissent, un tome sept qui mêlera actions et flashbacks. Un tome plaisant.

Un très bon sixièmes tomes dans ce manga mêlant SF, Action, Comédie et Surnaturel. Ici on se plonge un peu plus dans le passé d’Andy, des combats, des sacrifices, de l'émotion, un tome touchant qui marque un tournant à cette arc. Des personnages attachants, des twist plot et de la tension. De très bon graphismes.

Dernier opus du manga, on rit beaucoup avec l'absurdité de l'intrigue et ses personnages, la première partie est excellente consacré aux protagonistes principal. De l'action, des gags, de l'ecchi, un bon délire. La seconde partie est plus mitigé, plus confus. Les trois premiers tomes étaient super mais assez déçu des deux derniers.

Manga slice of life et ecchi, une narration classique, simple et dynamique, on passe par beaucoup d'émotions, des personnages plus profonds, plus attachants on suit avec plaisir leurs évolutions. Une lecture captivante.

Un album qui parle d'une rupture amical, Anaïs Flogny et Vero Cazot permet ici de s'interroger sur la notion d'amitié et la perte d'un ami. Deux inséparables avec Mona et Eko enfin jusque là. Mélancolie, peine, espoir, boucle temporelle. Comment briser cette boucle ? Un bon roman graphique , de la sensibilité et la pudeur mais aussi un soupçon d'humours.

Un album sur fond d'histoire policière, une mise en scène remarquable, un portrait de femme, une fresque humaine aux côtés de Fatou une nourrice pas comme elle que l'on pense. Raphaël Pavard, Mark Eacersall et Henri Scala nous offre une oeuvre réaliste, féministe, un titre surprenant pour une intrigue bien ficelé. De la tension, du suspense, une atmosphère, des personnages parfaitement décrits et conçuent avec plusieurs facettes. Je recommande cette album parmi la sélection du FIBD d'Angoulême 2025 dans la catégorie Fauve Polar SNCF Voyageurs.

Whisky San est un roman graphique, une fiction basée sur des faits réels sur fond de biopic avec une aventure incroyable et improbable de deux hommes voulant produire le premier Whisky Japonais. Une épopée avec des déconvenues, Masataka Taketsuru issu d’une lignée de brasseurs de Saké boisson traditionnelle tente l'expérience de produire du Whisky. Rupture familial et des traditions, entre rêve et réalité. Une lecture captivante, très agréable, un graphisme hybride entre la BD franco belge et les manga, une construction documenté.

Album dépaysant lauréat du Prix Rossel BD 2024 et sélection 2025 du FIBD d'Angoulême dans la catégorie Fauve polar Sncf voyageur.
Une oeuvre qui est aussi un hommage à la série culte de de Hermann et Greg en 15 tomes.
Un road trip humain, étonnant et fascinant avec Red Dust, un one shot post western, une progression lente avec deux forts caractères. Un style graphique réussit.