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Marcel Pagnol en BD, oh bonne mère que c'est bon

Cette année, on rend hommage à Marcel Pagnol pour le cinquantenaire de sa disparition. Depuis plusieurs années, Grand Angle adapte toute l’œuvre de cet auteur emblématique de Marseille, du Sud et plus largement de la France en BD. C’est l’occasion de plonger dans la Trilogie marseillaise : César, Fanny et Marius.

Marius, Fanny, César. Trois prénoms qui fleurent bon le Sud de la France, la Provence, la littérature et le grand écran. Vous l’aurez deviné, il s’agit de personnages auxquels Marcel Pagnol a donné une existence de papier et une vie animée dans le Septième art. En cette année 2024, on fêtera le cinquantenaire de sa disparition. C’est l’occasion rêvée de plonger dans les adaptations en BD de l’œuvre du gamin d’Aubagne, dont la prose est devenue universelle. En particulier grâce à des acteurs aussi immenses que Raimu, qui a sublimé le talent de Pagnol au cinéma.

Depuis des années, Grand Angle fait honneur à l’auteur et aux amateurs de son écriture, de sa Provence qu’il a contribué à exporter dans le monde entier. Loin des clichés, même si son œuvre véhicule les traditions, les us et coutumes et le parler du Sud. Après les incontournables Jean de Florette et Manon des Sources, La Gloire de mon père, Le Château de ma mère et Le Temps des secrets, sorti plus récemment en film, l’éditeur étoffe son catalogue avec des titres plus confidentiels, à l’image de Jazz ou encore des Pestiférés et de La Prière aux étoiles.

Marcel Pagnol en BD, oh bonne mère que c'est bon

© Grand Angle, 2024

Marcel Pagnol en BD, oh bonne mère que c'est bon

© Grand Angle, 2024

Marcel Pagnol en BD, oh bonne mère que c'est bon

© Grand Angle, 2024

Trilogie marseillaise

Mais l’un des fleurons de cette collection hommage à Marcel Pagnol, c’est la Trilogie marseillaise : Marius, Fanny et César. On y suit l’amour qui se construit entre les deux premiers, le personnage incontournable du père, César, les tentatives de Me Panisse pour récupérer la belle Fanny à la seule force de son portefeuille bien garni, mais aussi les interminables apéros à l’anisette, les cancans de la Canebière et l’incontournable partie de cartes d’où jailli, comme un jeyser de génie, cette réplique culte devenue un des symboles des tricheurs du monde entier : « Tu me fends le cœur. »

Qu’il s’agisse de Scotto, Éric Stoffel, Victor Lepointe, Winoc ou Amélie Causse, tous semblent avoir donné le meilleur de leur art du scénario, du dessin et des couleurs pour offrir une nouvelle vie, cette fois en bande dessinée, à cette trilogie passionnante. La peinture d’un monde révolu où les relations humaines étaient au centre de tout.

Article publié dans le Mag ZOO N°97 Mars-Avril 2024

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