Il manquait d’un événement rassemblant fan de comics et de pop culture, sur Paris, depuis la crise COVID. Le Paris Fan Festival vient réparer ce manque. Il a battu son plein pour deux journées et a rassemblé des publics très différents. Plongez avec nous dans l’univers des fandoms !
Une porte de Tardis et un X-Wing taille réelle. Dès l’entrée, le ton est donné. Le visiteur de la Paris Fan Festival doit voyager d’univers en univers. Entre SF et Fantasy, entre séries télé et comic-book, l’essentiel, c’est de croire en l’imaginaire.
Évidemment, chez ZOO, nous étions présents pour la partie comic-book. Un stand présent juste à côté de l’artist alley nous permettait de faire découvrir vos magazines préférés.
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© Yaneck Chareyre
Mais qu'est-ce qu'une Artist Alley ?
Vous n’êtes pas familiers de type de convention ? Vous êtes plus familiers avec les festivals BD ? Voici comment ça fonctionne dans le monde du comic-book. Des stands éditeurs sont évidemment présents. Komics Initiative, Black River et Urban Comics représentaient les éditeurs français spécialisés dans le genre. À noter l’absence de Delcourt et Panini, que l’on espère voir dans une troisième édition. Et sur ces stands, des dédicaces sont prévues au format classique que nous connaissons en France : dessins gratuits en échange de l’achat d’un album sur stand.

Simone Di Meo © Yaneck Chareyre
L’Artist Alley est donc différente. Ce sont des tables réservées aux auteurs qui souhaitent signer indépendamment sur la convention. Certains signent aussi sur les stands, mais la plupart peuvent ainsi faire connaître leur travail au public, directement. C’est l’occasion de commander un dessin original (entre 30 et 500 € selon les artistes et les réalisations), d’acheter des impressions dédicacées par les artistes ou de faire signer ses propres floppies (épisodes de comics).
Et il y avait du monde. Plusieurs centaines de personnes ont attendu pour rencontrer, qui Pepe Larraz, dessinateur des X-Men, qui Garth Ennis, invité d’honneur du salon, ou la dizaine d’auteurs présents sur place.
Des artistes comics très européens
Les artistes invités représentent une réelle diversité dans le monde du comic-book. Simone Di Meo est à la fois dessinateur sur de grosses licences populaires et sur le comics indé We only find them when they’re dead (Hi comics en France). Declan Shalvey est apprécié des connaisseurs pour son dessin exigeant chez Marvel Comics. Olivier Coipel est un monstre sacré depuis son passage chez Marvel et ses comics avec Mark Millar. Belen Ortega incarne la passerelle entre BD franco-belge et comic book.
Et beaucoup de ces artistes sont en fait… Européens. La BD américaine se mondialise de plus en plus et ne craint plus de faire massivement appel aux artistes du vieux continent. Un paradoxe pour un art souvent accusé de faire preuve de patriotisme par le passé.
La pop culture, c'est le mélange des genres
Et pour celles ou ceux qui n’auraient pas eu envie de lire ou de rencontrer des auteurs de BD, de nombreuses activités sont proposées.
Les amateurs de gaming pouvaient jouer à de nombreuses consoles retro ou assister à des parties en direct sur écran géant.
Les potterheads pouvaient évoluer dans des décors tirés des films tirés de l’œuvre de JK Rowling. Les fans de Star Wars pouvaient se faire photographier dans le cockpit d’un vaisseau impressionnant et ceux de Stargate passer par la porte des étoiles entre deux soldats Go’Auld.
Jeux de rôles, jeux de plateaux, complètent l’offre et la promesse de dépaysement.

© Yaneck Chareyre
Les classiques d'une convention
Au programme des deux journées, des rencontres, des tables-rondes, des signatures de stars de séries télé (Teri Hatcher en tête) et des cosplays.
Pour un événement placé sous le signe des comics et des animés, une belle diversité de cosplayeurs a répondu présent. Dolores Ombrage croisait des ninjas de Naruto, des stormtroopers et autres Superman. À noter, la présence forcément discrète d’une Frodo plus vraie que nature.
Pour sa première journée, le Paris Fan Festival a vu ses grandes allées remplies de visiteurs sans qu’ils ne se sentent écrasés. De nombreuses activités étaient proposées et surtout, une belle ambiance conviviale est au rendez-vous. Souhaitons au PFF une première édition réussie, afin de retrouver ces bonnes conditions au Parc des Expositions de Paris.

© Yaneck Chareyre
Festival
Avril2023
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