Black Jack

Blue Bell, quartier défavorisé de Brooklyn, pendant la Prohibition et en pleine guerre des gangs. Le récit s’ouvre sur une scène de fuite éperdue : Alfonso, Peanuts, Vitto et Grenouille (voir “Blackjack” T1 : Blue Bell) sont en cavale. Flashback. Les quatre gamins, passeurs de pots-de-vin pour Toto Moreno, se sont fait voler le fric par deux marins. Vitto vole un flingue chez sa mère, histoire que ça ne se reproduise plus. Laura, la fille du vieux Sam (propriétaire d’un hôtel et lui aussi à la solde de la Mafia - il cache de l’alcool), a révélé à Vitto une planque de cash dans l’hôtel de son père. Les copains décident d’aller «récupérer» de l’argent pour remplacer ni vu ni connu la somme qui leur a été volée. À suivre... Une foule de personnages peuple cette BD d’action tragique, basée sur une connaissance approfondie de l’Amérique miséreuse des années trente. Sur fond de vérité historique – par exemple l’histoire de la mainmise d’Al Capone sur le Crime organisé –, une étude de mœurs et de «caractères» sans fioritures ni complaisance.