SuperMax

Roman graphique publié par Glénat en 2010, « Le bleu est une couleur chaude » connaît depuis quelques mois un formidable succès en France suite au triomphe de son adaptation au cinéma (« La vie d'Adèle »), récompensé par la Palme d'or du Festival de Cannes en 2013.Un succès amplement mérité au vue de la qualité de l'ouvrage, tant au niveau graphique que scénaristique. Julie Maroh nous plonge l'espace d'une centaine de pages dans une histoire d'amour bouleversante entre Clémentine, adolescente attachante et un peu déboussolée, et Emma, lesbienne assumée arborant une envoûtante chevelure bleue et dont le chemin ne cesse de croiser celui de la jeune fille. Entre les deux femmes, le coup de foudre est immédiat et il en va de même pour le lecteur qui ne peut que se laisser emporter et émouvoir par le récit de cet amour passionné. Julie Maroh se consacre ici au thème délicat de l'homosexualité avec subtilité et sensualité pour nous offrir une véritable ode à l'amour et à la tolérance.

Un ouvrage bouleversant dans lequel Julie Maroh traite d'un sujet épineux avec un talent et une sensibilité remarquables.

Un bon début de Polar, comme sait très bien le faire Desberg. La patte de Dan Panosian vient ensuite couronner ce très bon scénario grâce à un dessin nerveux et tout en mouvement. A suivre !

Une claque monumentale. Le scénario est brillant, avec un savant mélange de croyances aliénantes et expérimentations au nom de la sacro-sainte télévision qui fait avaler n'importe quoi à l'individu lambda. Ce superbe scénario est souligné à merveille par un trait parfait, très nerveux, très contrasté, qui coupe le souffle à chaque page. Pour public averti.

Un petit album fait par une succession de dessins d'humour liés à la psychanalyse de différents personnages, notamment de PAc Man. Le dessin est moderne permettant de découvrir avec plaisir cette variation sur le thème.

Beaucoup de tension dans ces deux premiers albums, où les cènes d'action-punition alternent avec la présentation des protagonistes et de leurs griefs. Attention, de ne pas se laisser abuser par l'aspect rond (belge) du dessin, qui est très loin de la gentille Tamara du même scénariste dans ce thriller qui concilie le danger d'internet avec la rancoeur des jeunes personnages.

Nous partons dans ce 16ème tome sur les traces d'April, une jeune princesse croisée par Jonathan dans son enfance et ramené à son souvenir par un mainate ! Outre cette intrigue - thriller, nous retrouvons ce qui fait les qualités habituelles de Cosey : des paysages aux couleurs envoutantes.

Un homme qui se grime en femme et finit par y prendre goût, une femme obligée de cohabiter avec les multiples facettes de l'homme qu'elle a épousé. Cette idée, amusante au premier abord, finit par avoir des conséquences complexes et imprésibles. La construction du récit est immersive et passionnante.

Sorte d'hommage à Fenêtre sur cour d'Hitchcock, ce livre one-shot propose 10 récits de jour et de nuit dans le même décor, celui d'un immeuble. On doit s'interesser pour tout comprendre à la vie des voisins, aux détails du quotidien de chacun, aux allers retours entre les différentes heures de la journée. A la fois superbe à regarder et interessante à lire, cet ouvrage ravira l'amateur curieux de nouvelles expériences de lecture.

Cet album de Davy Mourier est plein d'un humour décapant auquel on peut rester difficilement rester insensible. Et puis il y a les mauvaises aventures de Buzz Aldrin et les fausses pubs complètement délirantes qui rythmes les pages de l'album, un peu comme dans Pinochio de Winchluss. Une lecture mortellement plaisante.

On peut dire que le second cycle de ce classique de la science fiction qu'est Universal war se sera fait attendre. Il aura en effet fallu sept ans de patience pour que paraisse enfin chez un nouvel éditeur le tome 1 (Passage des éditions Soleil à Casterman). Mais fort heureusement la qualité est au rendez-vous !

Rappellez-vous, la loi de Millar fut établie afin de prévenir l'Humanité d'une domination totale des machines. A l'aube de l'extinction du soleil, la dernière chance des Hommes est de l'enfreindre... Bajram revient fort avec ce nouveau cycle où intelligence artificielle et aliens viennent taper à la porte du système solaire.

Voici une nouvelle déclinaison des légendes arthuriennes, écrites au moyen âge par un évêque. Le rendu est magnifique avec le dessin d'Alain Brion est très réussi. Le scénario est plus léger avec cet énième resucée du Mythe d'Arthur, augmentée de guerriers pictes ressemblants étrangement au Korgan du premier Highlander. L'ensemble se tient pour autant très bien.

Autant le tome 11 démontrait une vraie maturité, une tension permanente et une densité très appréciable, autant ce tome 12 est très décevant par la dilution du scénario et particulièrement par le traitement du dessin qui est à des années lumières de ce que Jigounov faisait.

Les personnages de la série Alpha ont perdus leur profondeur et leur réalisme. On n'y croit plus. La psychologie des personnage a perdu la densité qui les rendaient "vivants". Le graphisme les a fait descendre au simple rang de personnage de BD...

Je découvre au hazard de ma librairie ce samedi cette nouvelle revue spécialement BD. Forcément cela fait un peu penser à la dernière partie de XXI, la partie BD Reportage. Mais là ce n'est pas une trentaine de page, mais bel et bien plus de 200. Contenu varié, bon dessin. J'aime. Bon il y a quand même peut-être un ou deux sujets, traités de façon un peu trop intellectuel (je pense au Congo et au voyage sur bateau militaire), mais j'ai aimé cette nouvelle expérience. Il faut attendre 3 mois maintenant, pour le prochain numéro.

Tomber amoureux peut rendre malade, une belle métaphore pour parler de l'amour et de couple. La narration est bien soignée tous comme les dessins en noir et blanc. Certaines péripéties sont attendues mais suivent l'histoire et correspondent bien à l'ambiance donnée.

Amorostasia est une histoire qui se veut émouvante et être un véritable hymne à l'amour.

Premier tome d'une série de bandes dessinées d'aventure prenant prétexte de la découverte et la sauvegarde d'un vestige archéo-ésotérique. Les dessins sont beaux, mais l'intrigue est assez complexe dès les premières pages, et fait intervenir beaucoup de personnages.

Entre flashbacks et aller-retours dans le présent, cet album one-shot permet à Zep de montrer toute l'étendue de son talent. Depuis Titeuf, l'auteur a grandi : son dessin est plus mûr et son trait, bien que plus crayonné, est plus sûr, plus affirmé. J'ai beaucoup aimé les cases qui, estompées aux angles, sont comme des pastilles temporelles, chacune croquant un instant avec nostalgie.

J'ai passé un très bon moment avec cet album tendrement rock'n roll. En musique comme en amitié, the show must go on !

Un hommage remarquable au polar américain des années 50, et ce en un récit complet en un seul tome ! Merci ! Décidément, l'association Nury / Brüno produit des étincelles après le déjà mythique "Atar Gull" ! Je le recommande vivement aux lecteurs de "Parker", la série made in USA paru chez Dargaud.