L'historien

Pour Albert Uderzo « Le Combat des chefs relatait surtout la collaboration avec les allemands en 1939/45. Là, on avait affaire à des Gaulois qui collaboraient avec l’envahisseur, donc c’était plutôt une transposition historique. Certains commentateurs ont vu une intention politique mais, en réalité, nous voulions surtout nous marrer ! »

Pour la première fois, Obélix est autorisé à boire quelques gouttes de potion magique !

Astérix et Obélix ont pour mission de rapporter des plus grandes cités de l’époque les spécialités culinaires afin de préparer le menu d’un grand banquet organisé au nez et à la barbe de l’inspecteur général Lucius Fleurdelotus.

Au cours de leurs péripéties, après un passage dans une boucherie de Lutèce, un petit chien de « race indéterminé » suit discrètement Astérix et Obélix jusqu'à la fin de l'album où il se fait remarquer. Ce petit chien ne les quittera plus et deviendra un certain Idéfix !

Il sera baptisé du nom Idéfix à la suite d’un concours lancé dans le journal Pilote.

Beaucoup de grands moments dans Astérix Gladiateur :
Le tout premier naufrage des pirates, où l'on découvre le chef Barbe Rouge à la barbe rousse et le vieux latiniste distingué Tripple Patte sont déjà présents.

La rencontre du phénicien Epidemaïs, entrepreneur commerçant des années 50 avant J-C, que nous retrouverons dans Astérix et Cléopâtre, le Domaine des Dieux,et L'Odyssée d'Astérix.

Et enfin l'apparition de Brutus causant bien du souci à son Jules César de père… et ce n'est que le début !

En 1967, alors que René Goscinny et Albert Uderzo, donnent leur accord pour la sortie en salle d'Astérix le Gaulois, réalisé à leur insu par les studios Belvision, ils apprennent qu'un deuxième film, adapté de l'album La Serpe d'or, est également en cours de production chez Belvision.

Ils opposent alors leur veto à ce projet et demande la destruction du long métrage. :-(

Adaptée en 1967 en film d’animation, cette aventure est aujourd’hui inscrite dans les mémoires de millions de fans malgré le fait que les es créateurs d'Astérix, Albert Uderzo et René Goscinny, n'aient découvert l'existence du film que lors d'une projection privée.

Ce sont effectivement Georges Dargaud, leur éditeur, et Raymond Leblanc, le PDG des studios Belvision et des éditions du Lombard, qui ont mené à bien ce projet sans leur en faire part. Deux autres albums ont également été adaptés en même temps : La Serpe d'or et Le Combat des chefs. Déçus par le résultat du premier film, Albert Uderzo et René Goscinny ont exigé la destruction des deux autres films et imposé d'être partie prenante dans l'élaboration du long-métrage suivant, Astérix et Cléopâtre.

Une série mythique du Journal de Spirou. Roger Leloup, un des derniers collaborateurs vivants d'Hergé. 7,5 millions d'exemplaires vendus depuis le début de la série !!

Arto Paasilinna est peut-être l’écrivain finlandais le plus connu. Le Lièvre de Vatanen ou La Forêt des renards pendus. Pour son ami le dessinateur Hannu Lukkarin, il a écrit un scénario qui imagine la genèse du Kaleval, le cycle de légendes fondateur en Finlande.

Durango est pour une partie une restitution de ce qu’Yves Swolfs avait découvert et aimé à la travers les films des « trois Sergio » (Leone, Corbucci et Sollima).

Yves Swolfs s’est servi de certains de leurs acteurs comme modèle, avant tout par plaisir, mais aussi pour rendre hommage à ce cinéma. Jack Palance, Klaus Kinski, Lee Van Cleef ou Thomas Milian font partie de ceux-là.

Le personnage de Durango est ainsi une espèce d’archétype du héros du western italien – une sorte de synthèse entre Django, Silence personnage central du film de Sergio Corbucci Le Grand Silence (1968) et les personnages que Clint Eastwood incarnait dans les trois premiers westerns de Sergio Leone.

Le Prince de la nuit s’articule, de façon originale, autour de flash-backs. Ces images surgies du passé viennent tarauder le dernier représentant de la famille Rougemont voué corps et âme à la destruction de Kergan depuis que celui-ci s’est rendu coupable du meurtre de Marianne de Rougemont des siècles plus tôt. Le premier cycle débute sur cet assassinat, au Moyen Age, et trouve sa conclusion pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Quatorze ans après que se sont refermées les pages de Retour à Rubenberg, Yves Swofls a décidé de répondre à la fin ouverte de ce dernier tome en s’engageant dans un nouveau cycle. Le premier épisode éclaircit les zones d’ombres entourant les origines de Kergan et annonce que l’ultime confrontation se déroulera de nos jours.

Les quatre récits qui composent ce recueil débordent tous d’une imagination fertile et d’un lyrisme rafraîchissant :

Dans Rouge sang, trois frères sont témoins de la mort inexpliquée d’oies sauvages dont les dépouilles tombent sur le toit de leur pavillon ;

Dans Je n’ai rien oublié, un petit garçon fait le deuil de son père en se réfugiant dans une forêt ;

Dans le tunnel, un homme fait un voyage – onirique – dans le mur de sa salle de vains ; enfin dans Sarah et la petite graine, un couple de vieillards met au monde … une graine, que la femme s’empresse de planter dans leur jardin.

Librement inspiré de Nos vingt ans, l’autobiographie de Clara Malraux (1962), ce copieux album revient sur le destin hors normes d’une femme dont la modernité et la liberté ont indéniablement contribué à l’émancipation de son sexe.

Après un bref prologue sur son enfance, il s’ouvre dans le Paris de 1921, alors que la jeune femme n’est pas encore la grand figure littéraire qu’elle deviendra. Déjà brillante, elle fait ses premières armes dans la revue Action lorsque son chemin croise celui d’André Malraux, qu’elle épousera rapidement.

Pourtant, la passion amoureuse va vite être compromise par la criante misogynie de son époux ; ce qui n’empêchera pas Clara de revendiquer haut et fort son indépendance et son épanouissement intellectuel…

4 ans que Nicolas de Crécy n’avait pas publié de bande dessinée, 4 ans durant lesquels il a travaillé sur des expoventes pour des galeries, avant d’accepter l’offre du magazine Ultra Jump et de devenir ainsi l’un des rares auteurs à avoir prépublié un album au Japon. Nicolas de Crécy a repris un projet avorté de court-métrage qui s’appelait Le Manchot Mélomane, destiné pour le studio japonais 4°C (qui a notamment adapté Amer Béton). Comme l’idée du scénario et les personnages lui plaisaient, il a décidé de garder le principe du piano qui avance, en lui greffant une autre histoire avec des catcheurs des mafieux et des fantômes. La République du catch (Titre original : Professional Wrestling Kyôsôkyoku) a été pré-publié entre juillet 2014 et janvier 2015.

L'imposant Blast (4 épais volumes !) expose le coté sombre de la personnalité de Manu Larcenet, atteint de bipolarité.