La Boîte à Bulles

Bulles

La Philosophie dans la piscine
Nous ne le savions pas, mais Ray Banana, le rastaquouère gominé créé par Ted Benoit, l'homme qui semble éternellement figé dans les années 50, vit bien dans le présent, et il s'est découvert un intérêt pour la philosophie.
Ayant élu domicile dans son fauteuil comme Diogène dans son tonneau, il aborde l'aventure de l'esprit avec les mêmes doutes, mais aussi la même fougue, que l'aventure policière, persuadé de pouvoir nous aider à comprendre, décrypter et affronter l'inquiétant monde du XXIème siècle.
Pour cela, nous explique-t-il, il faut d'abord se poser les bonnes questions.
Et il pense en connaître un paquet. Rien ne l'arrêtera, sauf peut-être d'être élu à l'Académie.

Anthologie des dessins d'humour de Jean-Luc Coudray

Le Vaurien
Dans un Vietnam médiéval, un vieil homme ronchon au faciès de singe fait son apparition dans un petit village. Très vite, celui que l’on appelle « le Vaurien » se retrouve embarqué dans une mission qui ne l’enchante pas : celle de retrouver une jeune fille mystérieusement disparue.
Accompagné du faible et pathétique Lau, le mystérieux Vaurien, à la fois sage, opportuniste et alcoolique, doit alors se rendre à la ville. Mais avant d'y arriver ils devront faire face aux tigres de la forêt.
Retrouver l’amie de Lau s’avérera plus compliqué que prévu et c’est à coup de péripéties parfois burlesques, parfois mystiques mais toujours inattendues que se poursuit la quête de ce personnage haut en couleurs.

De père en FIV
Jeune couple soudé et plein de projets, Emma et Guillaume ont tout pour être heureux... excepté une chose : un enfant.
D'essais infructueux en échecs répétés, les deux jeunes mariés se heurtent à la stérilité. Rude épreuve pour Guillaume lorsqu'il découvre, après les tests, qu'il est celui qui pose problème. Mais qu'à cela ne tienne, ils l'auront, cet enfant !
Ensemble, ils se lancent alors dans les déroutantes démarches de la fécondation in vitro. Hanté par les hyperboles de doctissimo et la culpabilité de l'infertilité, Guillaume éprouve le quotidien des embarrassants dons de spermes, des tests aux résultats redoutés et des consultations sans fin. Et c'est sans compter sur le spectre de son propre père, paternel indigne et distant qui réapparaît soudainement dans sa vie...

Panthers in the Hole
Activistes et membres des Black Panthers, Robert Hillary King, Albert Woodfox et Herman Wallace se sont engagés pour la défense de leurs droits humains au sein même de leur centre de détention dit d’Angola, en Louisiane. Placés à l’isolement en 1972 après avoir été – a priori – injustement accusés du meurtre d'un gardien du pénitencier, le plus "chanceux" des trois, Robert King a été libéré en 2001. Herman Wallace aura, lui, peu profité de sa liberté puisqu’il est décédé le 4 octobre 2013, soit 3 jours à peine après sa remise en liberté. Quant à Albert Woodfox, il reste encore détenu…

�Carnet de pérégrinations à Amboise et alentour

Les Vestiaires
Le nouveau vestiaire des collégiens ouvre ses portes. Vitres floutées et toilettes roses, les garçons découvrent les locaux rénovés avec un mélange de gêne et de moquerie. D’autant plus que les douches sont désormais collectives !
Ainsi deviennent-elles un centre d’intérêt particulier, dans cet espace clos où le principe fondamental de l’autorité adulte disparaît et où peuvent s’exprimer les instincts primaires à l’état le plus brut : agressivité, sexualité ado, moqueries, harcèlement de la tête de turc…

Mon cousin dans la mort
Dans les années 60, dans un village du Sud de la France, il y a d'abord Lucien, dont le grand-père vient de décéder. Puis il y a Maurice, jeune garçon algérien éloigné de la guerre d'Algérie par ses parents qui, d'abord rejeté, prend vite la tête d'une bande d'écoliers.
Maurice, c'est aussi le petit-fils de l'amour de jeunesse du grand-père de Lucien, enterrée juste à côté de lui. Maurice et Lucien sont donc, en quelque sorte, « cousins dans la mort » !
Mais il y a aussi Lili, le bouc émissaire, excentrique gamine dont le père est le fossoyeur alcoolique du village et qui se trouve capable de converser avec les défunts par le biais de Madame Henriette, la concierge des morts...

Kompilasi Komikus
Du décalage horaire à la barrière de la langue, de la découverte insolite de décors somptueux à la rencontre de talents émergents de la bande dessinée indonésienne, cet ouvrage emporte le lecteur dans l'immersion totale qu'ont vécu quatre talentueux auteurs de la Boîte à bulles (J. Alessandra, C. Baloup, S. Hureau et Sylvain-Moizie).

�Carnet de rencontres à la Cerisaie

Stern Gang
Dans les années vingt, l'empire britannique a mandat de la SDN pour administrer le territoire de Palestine / Israël. Dans ce contexte de première moitié du XXe siècle, un nombre grandissant de Juifs viennent s’établir de manière permanente en « Terre promise » et désirent y rétablir un état israélite. De cette volonté naissent des groupes dits alors « terroristes » et sionistes qui s’attaquent aux Palestiniens et même pour certains aux Anglais.
Alors que le début de la guerre scelle l’union sacrée contre les nazis, le groupe Stern fait scission et continue sa lutte armée. Les sanglants attentats perpétrés par ses membres et leurs assassinats d'hommes politiques favoriseront la création de l’État d’Israël…

Mon gras et moi
Mon Gras et moi est le récit quotidien d'une jeune femme en lutte avec son corps de « grosse ». Constat acide mais non dénué d'humour de ce personnage, qui doit affronter son propre regard mais aussi celui des autres...
De la difficulté à tenir ses bonnes résolutions au parcours du combattant vestimentaire, Gally saute à pieds joints dans les questions « existentielles » des personnes rondes avec originalité et sincérité, et relate les tribulations de son personnage, d'un seul coup de crayon et avec un humour à double tranchant, drôle et attachant.
De l'autobiographie désenchantée mais captivante !

Le Chevalier double
Edwige, la délicate blonde, devrait être aux anges, enfin enceinte de son vieux comte… Pourtant, elle se morfond dans la mélancolie depuis le passage d’un bohémien, fort charmeur.
Son fils, au sombre regard et à la peau blanche et vermeille ferait la joie de ses parents si son thème astral ne contenait deux étoiles, une verte et une rouge, opposées, qui l'influencent en alternance. Le mire déclare qu'il sera très heureux ou très malheureux, voire les deux à la fois.
De fait, un moment charmant, l'autre presque démoniaque, il fait la fierté de son père qui voit en lui un fier guerrier. Puis sa mère s’éteint, emmenant avec elle son lourd secret… A 20 ans, le jeune homme reprend le titre de comte de son défunt père et ravage les cœurs féminins sans réussir à s’investir dans la moindre relation. Mais le jeune homme pense avoir trouvé en la personne de la comtesse Brenda, celle qui pourra lui faire connaître l’amour. S’il se débarrasse de son démon…
Une adaptation tout à la fois très personnelle et fort respectueuse du texte initial.

Space Kariboo
Super-héros des temps modernes, Space Kariboo tombe par hasard sur Flower Power, une ancienne camarade de classe. Quelques années auparavant, ils faisaient partie de la bande des « Ultimes », un quatuor de choc formé le temps de leurs études à l'école des super-héros. Avec ces retrouvailles, c'est tout un passé qui ressurgit !
Que reste-t-il de ces années étudiantes où nos 2 héros usaient leur fond de costumes moulants dans des amphithéâtres ? Mise à mal par des opinions divergentes, l'unité des Ultimes s'était fortement émoussée lors des travaux pratiques. La jalouse Erika (et son pouvoir à base de pétrole) et Cap'tain Pétard développaient une conception de la justice et de leurs pouvoirs qui rendait chaque mission des Ultimes plus difficile à coordonner.
Quelques années plus tard, cette rencontre est l'occasion pour nos héros de faire le point sur leur parcours et l'évolution de leurs idéaux.

Noxolo
2013 : Nalaxa est policière au poste de New Tsakane, à l’est de Johannesburg. Sur son bureau, des dossiers à trier et à classer. Parmi ceux-ci, l’un brûle les mains de la jeune femme : celui de Noxolo, une mère de 2 enfants, âgée de 24 ans qui fut violée puis battue à mort en 2011. Pourquoi ses tortionnaires n’ont-ils pas été identifiés et appréhendés ? N’y avait-il pas moyen de recueillir les indices nécessaires ? Et son orientation sexuelle ne serait-elle pas à l’origine du calvaire qui lui a été infligé, dans une Afrique du sud où le « redressement de lesbiennes » est une pratique sinistrement répandue ?…
Malgré les mises en garde de sa hiérarchie, Nalaxa ne peut s’empêcher de mettre son nez dans cette affaire. Elle contacte un groupe de défense des droits des homosexuels, EPOC…
Un ouvrage conçu et publié en partenariat avec AMNESTY INTERNATIONAL.

Superman n'est pas juif (...et moi un peu)
Balloté entre un père juif et une mère catholique, Benjamin a du mal à définir qui il est... Enfant, il adule sa famille paternelle et est fier d'être juif, " comme Superman ". Tellement fier, qu'il le clame partout à l'école... Mais le jour où il fait le lien entre son zizi circoncis et la religion juive, tout s'écroule ! Désormais décidé à cacher sa religion, Benjamin va tout mettre en oeuvre pour éviter que ses copains de classe ne découvrent la vérité sur son " zizi coupé "... La fierté laisse alors place à la honte et à des questions sans fin : comment garder la face à l'école, puis au collège, face aux préjugés de ses camarades ? Peut-il vraiment être juif si sa mère ne l'est pas ? Pourquoi ses potes pensent que tous les Juifs sont riches, alors que lui mange tous les soirs des raviolis Buitoni ?!! Par-dessus tout, en remettant en cause sa judéité, Benjamin va devoir affronter le regard de son père... et ainsi défier 5000 ans de tradition religieuse ! Parviendra-t-il à s'affirmer face à ce dernier et à trouver enfin sa place.

Pères indignes
Mauvaise passe pour Etienne : non seulement il est sans travail, mais sa femme Béatrice vient de le virer de chez lui. Qu'on se calme, ils ne divorcent pas... puisqu'ils ne sont pas mariés. Rude coup tout de même pour les enfants... Enfin surtout pour Steph. Car son grand frère, Clément, lui, voit surtout les avantages qu'il peut y avoir à mettre ses parents en concurrence !
Etienne emménage donc chez son frère Sylvain. Ensemble ils vont pouvoir écumer les bars à défaut d'écumer les petites annonces... Sylvain entraîne même son frangin dans un groupe de parole pour « pères indignes anonymes ». Ils s'y font plein de copains... mais pas trop recommandables !
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les 2 frères apprennent la mort de leur père. Lui aussi, un père indigne, agile du ceinturon...

Les manchots sont de sacrés pingouins
Le film de Luc Jacquet « La Marche de l'Empereur » a appris au grand public infiniment de choses sur les moeurs de nos amis Manchots. Leur cycle de reproduction, leurs amours et leur courage sont désormais légendaires bien au-delà de la région la plus isolée et inhospitalière du monde ! On croyait donc tout connaître ces drôles d'Oiseaux. Mais on avait tort...
Les caméras à peine éteintes, les frères Coudray se dissimulaient dans les glaces du Sud et observaient à leur tour ces désormais célèbres Empereurs. Ces derniers leur révélèrent un autre versant de leur véritable nature et de l'infinie richesse de leur condition.
Il en ressort que les Manchots portent des moufles, ne craignent pas le froid emmitouflé dans leur pelage, sont parfaitement ambidextres, nagent parfois avec un tuba et volent au même titre que leurs cousins pingouins (mais sous l'eau !) !
Et qu'importe si ces découvertes ne sont pas scientifiquement prouvées : elles sont humoristiquement imparables !

À vos risques et périls
Créé en 1980, l’ours Barnabé a traversé les décennies, offrant à ses lecteurs un plaisir de lecture teinté d’humour, d’une touche de poésie et de philosophie.
Exempt de toute angoisse (car trop fort pour craindre un prédateur), Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l’a vu naître. Aux prises avec la nature et ses éléments, il peut s'adonner à des expérimentations en tous genres. Accompagné par son ami lapin, il nous livre les secrets de son implacable logique et de sa capacité de raisonnement…
Après la réédition des 11 premiers tomes sous forme d’intégrales (plus de 10.000 exemplaires vendus), voici, enfin !, le 14ème volume des aventures de notre ours préféré. Et désormais, plus question de patienter : le quinzième tome germe déjà dans la tête de son infatigable créateur, Philippe Coudrray et devrait paraître en 2014 !

La Boîte à Bulles en images
Aux débuts de la Boîte à bulles, en 2003, son éditeur avait l’ambition de créer une planche dessinée pour présenter chacune de ses publications. Le principe : se mettre en scène avec humour pour présenter le livre aux journalistes, en faisant dessiner ladite page par un auteur différent de celui de l’album. L’initiative a tourné court à la 10ème fiche…
10 ans plus tard, il se lance le défi de prolonger les planches déjà existantes pour raconter les heures radieuses et orageuses traversées par cette petite maison d’édition : les festivals, les prix, les désillusions, les rumeurs internet, les tentations de tout plaquer…
Entrez dans les coulisses d’une maison d’édition au travers de la présentation de 46 ouvrages, présentations qui constituent autant d’occasions de raconter un bout de l’histoire de La Boîte à bulles.

Invisible, c’est pas du jeu !
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re) découvrir cette série pleine d'espièglerie. et récompensée à Angoulême en 2012.

Hautes œuvres
En 1757, au coeur de Paris, Charles-Henri Sanson est effondré : exécuteur des hautes œuvres de son état, il ne se remet pas du cauchemar qu’il a vécu la veille, lors de l’interminable supplice du malheureux Damiens, auteur d’une éraflure sur la personne du Roi, et condamné pour régicide. Car c’est devant une foule compacte que le jeune Sanson fait montre de son inexpérience et de ses multiples maladresses: le feu de soufre ne prend pas, son oncle intoxiqué par la fumée doit lui céder sa très peu enviable place aux tenailles, le corps refuse de céder lors de l’écartèlement ...
Sur la place de Grève, le bon peuple assiste, les uns enthousiastes ou fascinés, les autres furieux et révoltés, à cette exécution hors normes, pleine de sang et de rebondissements, tandis que les nobles, du haut de leurs appartements loués à prix d’or, marient le plaisir du libertinage à celui de contempler cette boucherie publique…
Une histoire d’autant plus édifiante qu’elle est historique… Et que Charles-Henri Sanson deviendra lui-même, quelques années, plus tard le véritable régicide officiel, celui-là même qui guillotinera Louis XVI et Marie-Antoinette

Quitter Saigon
Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d'un séjour au pays de ses ancêtres à l'occasion d'un stage en école d'art. Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l'exil par les mouvements de l'Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord. Un album poignant et d'une extrême sensibilité.

Algérie, été 62
Algérie, été 1962. Plus d’un siècle de colonisation, sept années de lutte armée s’achèvent par l’affranchissement de neuf millions de musulmans qui réclamaient plus de justice sociale et de liberté. Pourtant, cette population va rapidement déchanter. Les séquelles des conflits antérieurs sont importantes : 40 % des Algériens vivent dans une misère totale, le chômage est galopant, l’exode massif, 90% de la population illettrée. Et si les institutions politiques se mettent en place, elles sont minées par les luttes de clans et les manigances pour s’approprier le pouvoir. La guerre civile menace…
Le 5 Juillet 1962 à Oran, au lendemain de la déclaration d’Indépendance, un défilé festif dégénère en un massacre d’Européens. Terrorisée, 85% de la population va s’enfuir, abandonnant biens et espoirs. L’auteur a 13 ans en 1962. Il vit à Oran dans une famille aisée, intégrée à la culture française, mais attachée à sa culture nationale et à ses traditions musulmanes. Témoin des événements qui se sont passés à l’Indépendance, il retrace avec fidélité les faits politiques, économiques et sociaux, les ambitions de pouvoir qui ont relégué au second plan la construction de la nation et l’intérêt de ses citoyens. Mais aussi la vie quotidienne des Oranais…

Quitter Saigon
Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d’un séjour au pays de ses ancêtres à l’occasion d’un stage en école d’art. Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l’exil par les mouvements de l’Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord.
Des témoignages émouvants portés par des dessins et une palette de couleurs d’une extrême sensibilité. L’occasion de mieux appréhender les sources et raisons de l’exil de ces milliers de vietnamiens réfugiés en France dans les années 1970 et 1980.

Tout va de traviole !
Face aux désordres du monde actuel, à ses dérives polluantes et consuméristes, Lidwine alias désormais « Marcel de la gare » n’est pas du genre à demeurer les bras ballants. Alors, avec les armes qui sont les siennes, son crayon et son imagination, il s’est mis à tourner en dérision tout ce qui avait le don de l’agacer…
Ses dessins ont tout d’abord fait l’objet d’une publication dans divers journaux militants mais aussi sous forme de cartes postales diffusées par le réseau “Sortir du nucléaire”, avant de se retrouver réunis, une première fois, en 2008, dans un livre publié par La Boîte à Bulles : Où vont les hommes ?
Cinq ans plus tard, les motifs d’indignation ont tout sauf disparu. Il était donc légitime de redonner vie à ces dessins et à de nombreux autres, dessinés depuis, dans un nouvel ouvrage au contenu des plus corrosifs, à paraître en août 2013 : Tout va de traviole ! Un ouvrage qui va vous faire tout à la fois rire… et froid dans le dos !

Les Jardins du Congo
1940, les Allemands envahissent une Belgique neutre, sans véritable défense. Durant l’Occupation, comme de nombreux autres jeunes de Chimay, Yvon veut échapper aux camps de travail : il décide de se cacher dans la forêt. Hélas, les occupants ne quittent pas les lieux. Les semaines passent, puis les mois et les années… Au total, ce sont quatre interminables années qu’il va passer dans les bois à lutter contre la peur, la faim et la folie…
Lorsqu’il peut enfin sortir de son refuge, Yvon éprouve un besoin vital de changer d’air pour effacer ses cauchemars et se donner l’occasion de démarrer de plain pied sa vie d’adulte. Il prend donc le premier bateau en partance pour le Congo, la colonie belge si pleine de promesses.
Avec sa nature envoûtante et ses innombrables défis à relever, le Congo lui redonne peu à peu de l’assurance et lui permet de rattraper les années perdues. Mais dans une Afrique qui aspire irrémédiablement à son indépendance, Yvon parviendra-t-il à préserver cet équilibre de vie qu’il a trouvé à l’autre bout du monde ?
Un nouveau récit passionnant qui mêle souvenirs familiaux et grande Histoire.

Mémoires d'un guérillero du Che
1957, Cuba aux temps de la dictature de Batista. Benigno, jeune paysan cubain amoureux et bientôt père voit sa vie s’effondrer quand sa femme tombe sous les balles des soldats.
Aveuglé par son désir de vengeance, il rejoint les guérilleros qui campent près de chez lui et s’engage aux côtés de Fidel Castro, Camillo Cienfuegos et du Che. Il les suivra jusqu’à la prise de La Havane.
Fidèle à ses compagnons et à l’idéal révolutionnaire, il continuera le combat dans d’autres pays, notamment en Bolivie où il sera du dernier combat de Che Guevara. Parmi les seuls survivants de cette révolution manquée, il a rejoint Cuba avant de partir, des années plus tard, en exil en France. C’est là qu’il a confié à Christophe Reveille ses souvenirs de lutte. Celui-ci en a d’abord fait un livre (Benigno, dernier compagnon du Che) puis le scénario d’une bande dessinée historique captivante, mise en images par le jeune et talentueux Simon Géliot.

Salaam Palestine, en terre d'Humanité
Ce « livre-carnet » raconte le voyage que les auteurs (un écrivain, un dessinateur et un photographe) ont entrepris en octobre 2009, dans le cadre d'un échange artistique franco-palestinien entre les Centres Culturels Français sur place et le Rendez-Vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand.
Ils sont partis dans l'idée de faire le portrait d'une Palestine méconnue, vécue et racontée par les Palestiniens eux-mêmes. Pour cela, ils ont apporté avec eux une exposition de leurs travaux qui voyageait de CCF en CCF, depuis Hébron jusqu'à Naplouse en passant par Ramallah. Les vernissages furent l'occasion de premières rencontres et ensuite, les choses se sont vite enchaînées : « Les Palestiniens se sentent si peu reconnus, ont tant besoin d'être écoutés, qu'il nous fut très facile de les aborder. Entretiens, portraits sur le vif, reportages photographiques... Nous n'avons pas chômé ! ».
Un carnet de route à trois voix qui fait la part belle à l’humain.

Printemps noir
« Je suis né quelques jours après la fin de la révolution, le 29 janvier. Fidel Castro et les barbudos venaient de renverser le dictateur Batista… »
Alejandro González Raga est un Cubain comme les autres, un enfant de la révolution. Il étudiera même dans des écoles militaires et sera donc abreuvé à satiété de propagande castriste.Mais le jeune homme aime le rock and roll et, sans doute plus que d’autres, souffre des conditions de vie imposées sur la grande île : surveillance permanente, liberté de mouvement entravée et contrôlée.Il se met donc à écrire des articles et à militer dans des partis politiques demandant le rétablissement de la démocratie.
C’en est trop pour le régime qui déclenche en mars 2003 l’opération Printemps Noir et arrête ses opposants les plus gênants.Alejandro ne sortira de prison qu’en 2008, suite aux tractations de l’Union Européenne et de l’église cubaine et grâce au soutien d’organisations telles que Reporters sans frontières et Amnesty International.
A travers l’itinéraire d’un homme, la description des errements d’une révolution pourtant initialement légitime...

Mirador, tête de mort
Lendemain de fête, quelque part dans Bordeaux. Sam, Doc Marteens aux pieds et Bomber sur le dos émerge de son sommeil de cuite. Au téléphone Mélanie lui demande de venir avec elle, au poste de police pour témoigner au bénéfice de Romain, déjà en garde à vue. Sam est aussitôt mis lui-même en garde à vue : un homme est mort, hier soir et sa bande de skinhead semble être à l’origine du drame. Lui, Sam, ne se souvient pas de ce qu’il s’est passé la veille. Alors il se remémore ses dernières années, « l’histoire de ma descente dans les recoins glauques de la vie où j’aurais pu perdre au moins la raison ». A son retour de l’ex-Yougoslavie, Sam avait retrouvé sa bande de potes, celle avec laquelle il jouait dans les concerts skinheads ou débarquait à Paris pour célébrer le 1er mai aux côtés du Front National. Une plongée sans détour dans l’univers des skins, un témoignage rare sur l’itinéraire d’un enfant pas gâté.

Cachés
Mirranda Burton a animé, plusieurs années durant, une classe d'art réservée aux adultes présentant des problèmes psychologiques ou intellectuels (autisme, mongolisme...). L'occasion pour elle de sortir des sentiers battus et de s'ouvrir à l'inconnu, en rupture de tous ses repères habituels.
Elle nous conte ses rencontres avec différents élèves aussi surprenants qu'attachants. Il y a Eddie qui, consciencieusement, accumule des points noirs sur sa feuille de papier, Steve le trisomique qui adore dessiner, à sa façon et au tableau, les prévisions météorologiques, Julie qui semble si absorbée dans son oeuvre qu'elle ne voit plus le reste du monde... Une galerie de portraits qui vous vont droit au coeur.

Ainsi se tut Zarathoustra
On avait quitté Nicolas en Afghanistan ; on le retrouve au cœur du désert iranien, venu assister à l’inauguration du centre culturel Zoroastrien de Yazd. A travers ce séjour en Perse, mais surtout dans les coulisses du tribunal Criminel de Genève, il nous dévoile les dessous d’une affaire qui avait bien peu de chances d’arriver jusqu’à nous…
Son amie Sophia a perdu son père, le dénommé Cyrus Yazdani. Figure emblématique de la culture Zoroastrienne (une des plus vieilles religions monothéistes du monde après le judaïsme) en Iran doublé d’un humaniste au franc-parler, Cyrus s’était attiré les foudres de la république islamique à plusieurs reprises, se voyant régulièrement pris à parti ou menacé de mort. Son assassinat intervient dans une vague de meurtres ayant touché les leaders Zoroastriens à travers le monde (entre 2005 et 2008) mais qui ressemblent plus à des affaires de mœurs qu’à des assassinats politiques…
Sans perdre son indéfectible sens de l’humour, Nicolas décortique les « non-dits » d’un procès instruit comme une banale affaire de mœurs… et nous propose sa propre version des faits. S’inspirant de la vie de Kasra Vadarafi, Nicolas Wild a préféré créer le personnage de Cyrus Yazdani afin de pouvoir jouer sans complexe avec la vérité…
Comme à son habitude, Nicolas Wild allie le sérieux du contenu et la légèreté du ton. Même sur des sujets dramatiques, il sait faire preuve de distance, d’humour et de tendresse.

Cache-toi, voilà Alice !
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu’il en lise l’étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s’amuser… Parfois au détriment de sa sœur Céline, parfois en toute complicité avec elle.
Mais les deux compères ne sont désormais plus aussi libres de leurs espiègleries : Alice, la meilleure élève de la classe de Léopold a cru découvrir les capacités hors normes de son camarade. Et elle est bien décidée à ne pas s’en laisser conter… Ce second volume de la série commencée chez Dupuis (2 volumes rassemblés en 1 seul livre de 64 pages à La Malle aux images) paraît sous forme d’un ouvrage bien plus copieux de 64 pages ! Les situations peuvent ainsi être davantage développées ; l’espièglerie, elle, est intacte !

Princesse Libellule n'aime pas les princesses !
Quand on est une belle et jeune princesse, enfermée dans son château, il nest pas vraiment évident de rencontrer son prince charmant.
Il convient donc de meubler linterminable attente qui précède cet événement tant espéré. Et à part regarder à la fenêtre, il ny a vraiment pas grand-chose à faire La cuisine ? Le ménage ? Les devoirs ? Cest pour les gens communs, toutes ces horribles choses !
Princesse Libellule attend donc impatiemment quun prince compétent fasse son boulot Mais voilà que sa vie tourne au cauchemar : en face de sa fenêtre, une horrible princesse brune vient construire sous son nez une tour aussi haute et aussi belle que la sienne.
Voilà notre pauvre enfant soumise à deux incertitudes : la venue du prince charmant et sa préférence ! La vie de princesse est vraiment trop dure ...

La Danse macabre
Dans une sorte de Moyen-Âge fantasmagorique, Martin erre entre le monde des vivants et celui des morts. Pendu pour avoir tué son père à coups de hache et avoir donné ses restes aux cochons, il est renvoyé sur terre pour élucider si son cas était pendable ou non. Lui ne se souvient de rien...
Recueilli par une vieille sorcière aux moeurs décousues et passablement lubriques, il parvient à s'échapper... Mais ce n'est que la première d'une série de rencontres plus effrayantes les unes que les autres, mêlant fantômes, mercenaires, pèlerins, Belzébuth et autres créatures infernales.
Au fil du récit, Martin va vivre une sorte de psychanalyse sauvage, mais aussi finir par découvrir les causes de son acte...

Le Massacre
Acte 1 : Simon met aux enchères un « massacre » (trophée de chasse) trouvé par son amie Louise dans des affaires léguées à son grand-père par un ami cambodgien. La mise en vente de ce massacre déclenche les hostilités entre deux collectionneurs qui s’arrachent l’antiquité à des sommes astronomiques. Le vainqueur, le collectionneur Limul Goma invite Simon à passer le voir. Il lui explique que le trophée est celui d’un kouprey, animal mythique cambodgien dont la race est aujourd’hui éteinte.
Acte 2 (antérieur) : Limul Goma fait la rencontre (suite à un tuyau d’un de ses « informateurs ») d’un très vieil homme ayant vécu au Cambodge et qui s’accuse d’être à l’origine des malheurs de ce pays, d’un massacre au sens le plus habituel et le plus sinistre du terme. Il était venu s’installer en Indochine française, après la grande guerre, dégoûté par les tueries auxquelles il avait survécu. Très solitaire, il se mêle tout de même à quelques activités avec les autres colons, notamment des parties de chasse où il se refuse à tuer le moindre animal.
Un jour, pourtant, afin de sauver un enfant qu’il pense chargé par un kouprey, il tue l’animal mythique. De là viendraient tous les malheurs à suivre…
Autour de la grande histoire (L’indépendance du Cambodge et la prise du pouvoir par les khmers rouges), un récit débridé mais plausible, construit autour de personnages réels mais librement réinventés, à la narration virtuose et teinté d’humour noir.
Nota : l'auteur et l'éditeur tiennent en particulier à faire savoir que, contrairement à ce que raconte le récit, le premier massacre de Kouprey connu fut bien abattu par René Sauvel.

Tentative d'évasion artistique en milieu carcéral
Le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de Gironde a confié à Bast la responsabilité d'animer un atelier de bande dessinée au quartier pour mineurs de la Maison d'Arrêt de Gradignan (33), ateliers qui se déroulèrent de 2004 à 2007. A travers En chienneté, Bast nous fait partager la vie au sein de cet atelier : « C'est le récit d'une expérience particulière qui m'a permis de passer "de l'autre côté" des murs et d'être témoin d'un drôle de microcosme régulé et cloisonné. C'est un regard à la fois distancié et poétique, l'intention est descriptive, l'humeur douce amère... ».
Ce documentaire retrace le premier contact de Bast avec l'univers carcéral, puis ses rencontres avec les jeunes et nombre d'anecdotes sur les ateliers et leurs participants. Il propose également une réflexion sur la situation actuelle des prisons françaises et se conclut par la reproduction de quelques oeuvres produites par les jeunes détenus au fil de ces trois ans.

Les métiers secrets de la bande dessinée

L'Immeuble d'en face - Intégrale

L'Ours Barnabé - Intégrale T.3
Créé en 1980, l’ours Barnabé a traversé les décennies, offrant à ses lecteurs un plaisir de lecture teinté d’humour, d’une touche de poésie et de philosophie.
Exempt de toute angoisse (car trop fort pour craindre un prédateur) Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l’a vu naître. Aux prises avec la nature et ses éléments, il peut s'adonner à des expérimentations en tous genres. Accompagné par son ami lapin, il nous livre les secrets de son implacable logique et de sa capacité de raisonnement…
Le dernier volume de cette intégrale reprend l’intégralité des gags des ouvrages : De mieux en mieux, Restons calmes, Le Monde à l’envers et les 46 dernières pages de Tout est possible.
Derrière un humour visuel accessible à tous se cachent des réflexions sur l'art, la philosophie, la vie et le sens des mots.

Donner, c'est donner !
Deux boxeurs, Tac et Otac, se font face sur un ring, prêts à en découdre. La cloche du combat retentit et, le plus prompt des deux, Tac sort un cadeau qu'il offre à Otac... Otac est très surpris et remercie Tac. Le combat peut continuer. Otac sort lui aussi un cadeau, qu'il offre à Tac... Un cadeau légèrement plus gros... Ce qui ne manque pas de troubler Tac...
A des années lumières de ce ring, un grand Vizir règne sur son petit royaume. Il pense être adulé par son peuple, car il donne toujours sans compter... Il se trompe et ne va pas tarder à s'en rendre compte...
Je te donne, tu me donnes, nous nous donnons... Mais pourquoi diable avoir inventé ces coutumes ? Et dans la grande folie des cadeaux de Noël, comment distinguer ce qui possède une « vraie » valeur ?
![[carnet de route] en Cisjordanie occupée](https://cdn.zoolemag.com/red/alb/262114/458963-1.jpeg)
[carnet de route] en Cisjordanie occupée

Lehman, la crise et moi
Lehman, la crise et moi est l'adaptation en bande dessinée de l'ouvrage Ma petite entreprise a connu la crise, de Nicolas Doucerain. Paru aux éditions François Bourin en janvier 2011, réédité en février 2012, ce témoignage retrace le parcours d'un patron de PME dont l'entreprise, Solic (spécialisée dans le conseil en recrutement) se retrouve violemment frappée par la crise de 2008 et les répercussions de la chute de Lehman Brothers.
Jour après jour, le lecteur suit Nicolas Doucerain et ses collaborateurs dans leur combat pour sauver Solic de la faillite : endettement, licenciements, confrontation aux banques, dépôt de bilan et mise en redressement judiciaire, menace de faillite personnelle, captation de nouveaux clients, sauvetage final de l'entreprise.

Les Fleurs de Tchernobyl
Du 25 avril au 12 mai 2008, Gildas Chasseboeuf et Emmanuel Lepage se sont rendus dans la région de Tchernobyl en Ukraine. Ils ont découvert le sarcophage de béton, des lieux de désolation mais également le retour de la vie, celle des plantes, celles des hommes (même si la leucémie frappe toujours...).
L'objectif de ce voyage était de créer au retour un livre et une exposition au profit de l'association Les Enfants de Tchernobyl. Les Fleurs de Tchernobyl a ainsi été initialement publié par l'association militante « Les Dessin'acteurs de bandes destinées », fin 2008. L'ouvrage est désormais épuisé et l'association ne comptait pas le rééditer.
La Boîte à Bulles en présente donc une seconde version, revue et enrichie, à l'occasion de la sortie chez Futuropolis, du même récit mais sous forme de bande dessinée signée par le seul Emmanuel Lepage.

Je me souviendrai
Printemps 2012.
Depuis de longs mois désormais, le Québec est témoin, spectateur, détracteur ou acteur d'une crise sociale qui, quoi qu'il advienne, a d'ores et déjà marqué son histoire, au même titre que les événements d'octobre 1970.
Initialement portée par un mouvement étudiant sans précédent au Canada - la lutte des carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité - catalysée par la Journée de la Terre du 22 avril, cette lutte a pris une valeur et une dimension politiques inédites, après l'adoption par le parlement québecois de la loi spéciale 78 destinée à enrayer le mouvement (dénoncée par l'ONU et Amnesty International) puis l'adoption par le parlement fédéral de la loi C-38 officialisant le retrait du pays du Protocole de Kyoto.
Après des mois de manifestations quotidiennes, d'initiatives en tous genres, un collectif artistique est né : Je me souviendrai.

Little Joséphine
« "Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien" m'a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d'infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d'affinité comme on le connaît rarement dans une vie.
J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence.
Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous "bien portants" Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par "la demoiselle aux yeux verts" ! "Parole d'indien !".»
C'est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent portée aux personnes âgées.

Ouvrier - Mémoires sous l'Occupation Vol.1
Apprenti puis ouvrier, Jacques a acquis son indépendance et profite des temps libres offerts par le Front Populaire à tous les ouvriers. Avec l'insouciance de ses vingt ans. Mais de l'autre côté des Pyrénées, les Espagnols connaissent le joug fasciste. Et fuient par milliers vers cette France qu'ils croient hospitalière.
Puis c'est la mobilisation et bientôt la guerre. Réformé, Jacques n'y prend pas part, de même que son frère Marceau, trop jeune. La débâcle de 40 amène à Bordeaux le gouvernement français immédiatement suivi des troupes allemandes. Commence alors le temps de l'Occupation, du couvre-feu, des rationnements. Des dilemmes, des premiers engagements, des premiers amis disparus...

Eloïsa et Napoléon
Tout le monde veut être aimé. C'est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.
Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d'un simple mot ou grâce à un élixir. Pour Napoléon, c'est Eloisa. Et pour Eloisa, c'est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant. Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s'est enfuie, Napoléon n'en a pas moins décidé qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, pour la vie !