Casterman

D'après ''Le nègre du Narcisse'' de Joseph Conrad
Vent debout propose une adaptation en bande dessinée du roman de Joseph Conrad Le nègre du Narcisse. Capitaine au long cours avant de devenir écrivain, l´auteur d´Au coeur des ténèbres y raconte son premier grand voyage en mer, à la fin du 19e siècle, en tant que matelot. Récit d´aventure, le livre est aussi un portrait réaliste de la vie humaine à bord des derniers grands voiliers. Un matelot noir, Jacques Patience - le seul homme de couleur à bord - a rejoint l´équipage peu avant le départ. Mais l´homme, déchiré par une toux incessante, est manifestement malade. Et, bientôt, se fait porter pâle... Mettant ses pas dans ceux de Conrad, Renaud De Heyn explore toute la palette des réactions de l´équipage face aux événements et fait ressortir, alors que se succèdent les péripéties parfois dramatiques du voyage (tempête, famine, mutinerie, etc.), la promiscuité et la dureté des conditions d´existence des marins. L´intrigue révèle également, au fil des pages, la relation complexe qu´entretiennent ces hommes rudes avec la perspective de leur mort. De brillants premiers pas au sein du catalogue Casterman, et une touche graphique très personnelle qui ne passera pas inaperçue.

Intégrale Paradise

Echecs

A vida y a muerte

Premier cycle - Tome 2

L'intégrale

Swallow me whole

Le Chat a encore frappé

Et vous, Chat va ?

L'Affaire Le Chat

Notes de voyages : les musiques de Corto Maltese
Un livre magnifiquement illustré, qui compte 160 pages, accompagne les 3 CDs audio des musiques de Corto. Au programme, émerveillement, raffinement, originalité, exotisme, à travers des morceaux musicaux et chantés issus de tous les continents et des traditions de nombreuses civilisations. En écho à cette exploration, de très nombreuses images de Pratt, planches, cases d'albums ou illustrations, viennent enrichir le voyage, sous tous les vents du monde. Mais il ne faut pas oublier, évidemment, d'accompagner sa lecture par une immersion dans l'incroyable florilège sonore (l'époque dont on parle n'avait pas encore adopté le mot « compilation ») rassemblé sur disque pour la circonstance. Ainsi passera-t-on de la chanson gitane (l'empreinte maternelle de l'héritage familial de Corto) et des « lambeaux psalmodiés des sea shanties », mélodies sans âge issues de l'univers de son père, aux mélopées des griots et à l'énergie du ragtime en passant par les chants maoris, les airs d'opéra, l'envoûtement du tango et tant d'autres...

Scorpions du désert , Intégrale Noir & Blanc

Vent debout

Faire le mur

De briques & de sang

Images interdites

Putain de guerre !, 1917-1919
Alors que l’on a commémoré en 2008 le 90e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, et que les derniers poilus ont disparu, Tardi renoue avec la mémoire de 14-18 à travers un très grand projet : une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial, et de la place qu’y ont occupée, au quotidien, les hommes qui s’y sont affrontés et entretués. Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Pour ce faire, Tardi s’est adossé à l’historien Jean-Pierre Verney. Celui-ci assure depuis des années, aux côtés du dessinateur, un vaste travail de documentation historique qui sous-tend l’ensemble de ses albums portant sur la Grande Guerre.
Putain de guerre !, dans la forme, reprend le découpage en 3 strips par page déjà utilisé dans l’album C’était la guerre des tranchées. Le récit débute en couleurs, mais, au fil de sa progression chronologique, et à mesure que la guerre s’enkyste, s’étend et s’approfondit, adopte les tonalités de plus en plus monochromes de la boue et de la grisaille.
Avant d’être proposé en librairie en album, le deuxième volume de ce grand récit de Tardi a fait l’objet, comme le premier volet, d’une publication sous la forme d’un périodique grand format, à raison de trois numéros de vingt pages chacun. Ce tome 2 couvre les années 1917, 1918 et 1919 (les combats en effet, ce que l’on oublie souvent, se sont poursuivis dans certaines régions bien au-delà de la signature de l’armistice de novembre 1918).

Mû, la cité perdue
Dernier album de la série Corto Maltese publié de son vivant, Pratt désirait que Mû soit, selon ses propres termes, "le retour de l'aventure aventureuse" (Voir magazine, juin 1988). D'après Dominique Petitfaux (De l'autre côté de Corto), "il voulait à la fois donner sa propre interprétation du mythe du continent englouti, utiliser la statuaire mystérieuse de l'île de Pâques (..) et participer à sa façon au cinquième centenaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb." Nous sommes dès lors entraînés, à la suite de Corto, à la recherche du continent perdu, mais surtout "dans une aventure qui est non seulement plus onirique que réaliste, mais aussi plus ironique qu'onirique." (Dominique Petitfaux, De l'autre côté de Corto). Ainsi, nous retrouvons une galerie de personnages déjà rencontrés dans les albums précédents : Tristan Bantam, le professeur Steiner, Bouche Dorée, Raspoutine, Soledad, Levi Columbia, .. Ce dernier album, par son inspiration et son imagination, se rapproche des Helvétiques, mais surtout "n'est que mystère et poésie. Poésie d'une quête qui dépasse l'homme. Poésie aussi d'un dessin d'une épure sublime." (Michèle Marchal, La Wallonie, 20/11/1992)

Le Repaire du Mille-pattes
1944, Pas-de-Calais. Entre les 2 caps, à 7 km des côtes, une forteresse dissimulée sous une colline est construite par les Allemands. Elle abrite bientôt la nouvelle arme secrète d’Hitler : « Le Mille-Pattes », un canon à air comprimé, capable d’envoyer sur Londres les fameux V3.
De retour en Angleterre, Archie a pu localiser le site grâce à l’aide du père d’Opale, chef de réseau dans la résistance.
Churchill en décide immédiatement la destruction, sacrifiant les quelque 5000 ouvriers – S.T.O., juifs et prisonniers politiques – qui y travaillent dans des conditions épouvantables.
C’est Joe, à bord de son B17, qui réussira un nouveau fait d’armes en envoyant une bombe Tall Boy sur la forteresse.
Peu de temps après, Erwin et Opale sont séparés : Erwin est envoyé sur le front russe. Il ne rentrera chez lui qu’après la chute du mur de Berlin.

Des fantômes et des hommes
Laure Dechamps, étudiante d’une vingtaine d’années, a choisi pour rédiger son mémoire de fin d’études de se pencher sur les dommages collatéraux subis lors de la dernière guerre mondiale, dans le Pas-de-Calais, dans la région située « entre les deux caps ». C’est en effet là qu’enfant, elle passait ses vacances chez son grand-père. Hasard ou prédestination, elle est aussi la petite-fille du photographe de Lille qui avait immortalisé Laure et Julien avant leur séparation. À la demande du maire, Julien, d’abord réticent, accepte de lui parler sommairement du S.T.O. et de la résistance, puis troublé par cette gamine qui porte elle aussi le prénom de Laure, il en vient à quelques confidences, premiers pas vers une rédemption.
Pour aider Laure dans ses recherches, il lui suggère de rendre visite à l’Anglais et à l’Allemand qui habitent désormais le village et qui ont sans doute connu la guerre eux aussi, ici ou ailleurs. Plus tard, Laure entrera en contact avec Joe dont elle obtiendra l’adresse à l’hôtel de la Plage.
Ainsi, les quatre vétérans hantés par leur passé vont se raconter à cette jeune femme qui découvre que leurs destins se sont croisés dans ce petit village au bord de la mer, même s’ils ne se sont jamais rencontrés pendant la guerre.

Montréal
Marie et le jeune Marceau, dans un bref moment d’attirance mutuelle, se sont abandonnés l’un à l’autre. Un épisode charnel qui, hélas pour eux, n’a pas tardé à se savoir. La promise de Marceau, Clara, a débarqué publiquement au magasin général en furie, accusant Marie de lui avoir volé son fiancé. Cris, larmes. Le curé s’en mêle, on jase à qui mieux mieux dans les familles, et bientôt c’est tout le village qui entre en ébullition !
Conséquence directe : le magasin général est en partie déserté et c’est tout Notre Dame des Lacs, ou presque, qui s’applique à éviter Marie comme une pestiférée. Lorsque sa meilleure amie Adèle rejoint elle aussi la réprobation générale, c’en est trop pour la jeune veuve : elle décide de partir ! De quitter la petite communauté, au moins pour un moment. Sur les conseils de Serge, accompagnée de Jacinthe qui vient de perdre sa grand-mère, Marie prend la route de Montréal…

A SUPPRIMER Notes de voyage - les musiques de corto maltese
1905. En Mandchourie, aux confins de l’Extrême-Orient chinois, la guerre russo-japonaise prend fin. Deux armées épuisées font taire leurs armes. À l’exception d’un jeune soldat sibérien, violent, rageur et exalté, qui continue obstinément à tirer sur ses adversaires japonais en dépit des injonctions de cessez-le-feu. Il s’appelle Raspoutine. C’est dans ces circonstances que le lecteur, dans les pas du célèbre Américain Jack London, écrivain et correspondant de guerre, fera la connaissance de Corto Maltese, un tout jeune marin voyageant avec un passeport britannique et très introduit dans les milieux chinois, venu dans ces régions troublées assouvir on ne sait quel besoin d’aventures… Une nouvelle édition grand format pour cette aventure-clé de la saga de CORTO MALTESE, scellant l’étrange amitié qui le liera pour très longtemps à l’imprévisible et dangereux Raspoutine. À la préface qui ouvrait la précédente édition, on a substitué ici un grand reportage inédit sur les lieux mêmes où se déroule cette histoire – aujourd’hui la province chinoise du Liaoning.

Perceval et le dragon d'Airain

Perceval et le dragon d'Airain

Miraï Nikki, T.4

Le télescope
Ils ont trois cents ans à eux cinq. En face, à portée de télescope, elle en a vingt cinq à elle toute seule. Ils ont perdu la plupart de leurs illusions. Elle n´a pas encore eu le temps de s´en créer beaucoup. Ils sont plutôt fauchés. Elle raffole des bijoux et des restaurants de luxe. Ils n´ont plus vraiment les moyens de leurs fantasmes. Elle aime faire l´amour tous les jours. Bref, ils étaient faits pour se rencontrer. A cinq contre une, la partie était inégale. Elle l´a gagnée...

Volume 4

Souvenirs de l'Eternel Présent
Aimé, un enfant d’une dizaine d’années au crâne rasé, vit à Taxandria, une ville en ruines, emplie de colonnes corinthiennes et de grands palais déserts. Suite à un mystérieux cataclysme, les lois de “l’éternel présent” ont été promulguées à Taxandria : toute allusion au passé et au futur y a été interdite, toutes les machines ont été bannies. Aimé découvre un livre d’images qui relate ces terribles événements. Il est bouleversé par cette lecture et plus rien ne peut désormais l’arrêter. Parviendra-t-il à échapper à l’emprise sinistre du monde de l’éternel présent ? Un récit poignant où tous les thèmes chers à Schuiten et Peeters prennent une nouvelle dimension : critique de l’ordre établi, décadence de la société industrielle et jusqu’au cours du temps lui-même, complètement nié à Taxandria.

Putain de guerre !, 1917-1919
Alors que l’on vient de commémorer le 90e anniversaire de la fin de la Grande Guerre, et que les derniers poilus ont disparu, Tardi renoue avec la mémoire de 14-18 à travers un très grand projet : une évocation en bande dessinée du premier conflit mondial, et de la place qu’y ont occupée, au quotidien, les hommes qui s’y sont affrontés et entretués. Un récit de fiction, mais où le souci de véracité et la rigueur de la reconstitution historique occupent une place primordiale. Pour ce faire, Tardi s’est adossé à l’historien Jean-Pierre Verney. Celui-ci assure depuis des années, aux côtés du dessinateur, un vaste travail de documentation historique qui sous-tend l’ensemble de ses albums portant sur la Grande Guerre.
Putain de guerre !, dans la forme, reprend le découpage en 3 strips par page déjà utilisé dans l’album C’était la guerre des tranchées. Le récit débute en couleurs,mais, au fil de sa progression chronologique, et à mesure que la guerre s’enkyste, s’étend et s’approfondit, adopte les tonalités de plus en plus monochromes de la boue et de la grisaille.
Avant d’être proposé en librairie en album, le deuxième volume de ce grand récit de Tardi a fait l’objet, comme le premier volet, d’une publication sous la forme d’un périodique grand format, à raison de trois numéros de vingt pages chacun. Ce tome 2 couvre les années 1917, 1918 et 1919 (les combats en effet, ce que l’on oublie souvent, se sont poursuivis dans certaines régions bien au-delà de la signature de l’armistice de novembre 1918).
Cette édition contient un documentaire inédit: "TARDI et VERNEY sur les CHAMPS D'HORREUR" (52').

Le Top du chat

Noël noir

L'envahissant cadavre de la plaine Monceau
Mars 1959. Nestor Burma a rendez-vous dans les beaux quartiers de l’ouest parisien. Mais quand il se présente au domicile de celle qui l’a appelé…c’est pour la retrouver morte, ainsi que son mari, un ingénieur. Double suicide, en apparence. Burma mène l’enquête. Celle-ci révèle bientôt que l’ingénieur, un inventeur contrarié, entretenait secrètement une maîtresse, Yolande, sosie de la célèbre actrice de cinéma Dany Darnys. Or Yolande est brusquement kidnappée en pleine rue, sous les yeux de Burma en planque… Après La nuit de Saint-Germain des Prés, déjà proposé par le tandem Tardi et Moynot en 2004, suivi un peu plus tard d’un deuxième album, Le soleil naît derrière le Louvre, voici donc une nouvelle adaptation à quatre mains d’une aventure de Nestor Burma, d’après l’un des romans de Léo Malet. Comme précédemment avec d’autres albums issus de l’univers de Tardi (Le secret de l’étrangleur ou Putain de guerre !), cette histoire a d’abord été prépubliée dans le réseau des librairies sous la forme de numéros du journal L’étrangleur – trois parutions successives en noir et blanc et grand format – avant de paraître en album couleur.

Alerte sur Fangataufa

Bobobo-bo bo-bobo, T.13

La théorie du grain de sable
Brüsel, 21 juillet 784. Constant Abeels répertorie avec patience les pierres qui se matérialisent mystérieusement dans les différentes pièces de son appartement. Toutes pèsent exactement le même poids : 6793 grammes – un nombre premier… Dans un immeuble voisin, une mère de famille constate, de la même manière, que du sable s’accumule avec régularité dans son appartement, tandis qu’un peu plus loin, le patron et chef cuisinier de la célèbre brasserie Maurice découvre qu’il perd du poids, sans maigrir pour autant… Au fil des jours, ces étranges manifestations ne font que s’accentuer.
Une femme arrive spécialement de Pâhry pour enquêter sur ces faits insolites : Mary Von Rathen, celle qu’on a autrefois surnommée « l’enfant penchée ». Elle découvre bientôt que ces phénomènes convergent tous vers une même personne : Gholam Mortiza Khan, un guerrier Bugtis venu tout récemment à Brüsel pour vendre des bijoux,…
Dans une profusion de décors urbains d’une richesse et d’une inventivité exceptionnelles, Schuiten et Peeters renouent avec les atmosphères inimitables du cycle des Cités Obscures.

La femme insecte
Toshiko Tomura vient de recevoir le prestigieux prix littéraire Akutagawa pour son roman intitulé LA FEMME INSECTE. L´écriture n´est pas le seul talent de cette femme séduisante qui réussit avec brio tout ce qu´elle entreprend : elle est également une comédienne reconnue et la lauréate d´un grand prix de design new-yorkais. Pourtant, derrière ce génie et ce visage angélique se cachent de nombreux mystères : au moment de la remise de son prix littéraire, l´ancienne colocataire de Toshiko est retrouvée pendue devant son poste de télévision... Suicide ou meurtre ? Le journaliste Aokusa, persuadé que la réussite de Toshiko n´est pas le simple fait de son talent, décide de mener l´enquête... Mais réussira-til à résister à ses charmes ?

1919

Marilyn, de l'autre côté du miroir
Manhattan, 1959. Norman est un jeune aspirant écrivain, timide et un peu complexé. Dans un café, il fait fortuitement la connaissance du grand auteur Truman Capote, qu´il aide à ramener chez lui sa compagne d´un soir, ivre morte. Le lendemain, en rapportant chez Capote l´escarpin que la femme saoule a oublié dans sa voiture (un modèle français, une Peugeot 203 coupé qu´il appelle Martine), Norman réalise avec stupéfaction que celle-ci n´est autre que... Marilyn Monroe !
Ainsi s´amorce, entre le jeune homme réservé et l´actrice célèbre, une curieuse relation, faite de séduction bien sûr, mais aussi de confiance mutuelle, de naturel et d´un certain abandon. Elle les conduira à vivre tous les deux, un soir d´hiver où il neige, une escapade improvisée en dehors de New York, qui guidera leur pas vers un étrange manoir dont les habitants (une petite fille fantomatique, un garde-chasse menaçant et sa femme revêche) ne semblent pas tout à fait de ce monde... Mais au fait, Norman lui-même, rêveur invétéré, et sa complicité tellement improbable avec l´icône de cinéma, sont-ils bien de ce monde aussi ?
Pour ce nouvel album, Christian De Metter renoue avec la veine des récits extraordinaires nés de situations a priori banales. Tour à tour réaliste, poétique, subtil ou simplement touchant, il nous offre ici un bel exercice d´intelligence en bande dessinée, et se révèle un dialoguiste inspiré.

Le royaume des morts

Sky hawk
Hikosaburô et Manzô, deux samouraïs exilés aux Etats-Unis depuis la restauration de Meiji (1868), vivent de leur chasse sur le territoire des Indiens Crow. Un jour, Hikosaburô porte secours à une Indienne, Running Deer, poursuivie par des chasseurs de prime, mais ces derniers retrouvent leur trace. Ils sont sauvés in extremis par un groupe de guerriers oglalas conduits par Crazy Horse. Le chef indien fasciné par la technique de combat des deux samouraïs, les invite à rejoindre son campement pour enseigner le ju jitsu à ses hommes. Une profonde amitié va alors naître A entre eux. Devenus Sky Hawk et Winds Wolf, les deux samouraïs vont lutter aux côtés des Indiens contre les hommes blancs venus à la conquête de l'Ouest. La bataille pour sauver la terre sacrée des Black Hills s'annonce terrible, mais ces valeureux guerriers sont bien décidés à lutter jusqu'au bout. Avec Sky Hawk, Jirô Taniguchi nous livre un western fascinant où bushidô japonais et code d'honneur indien se retrouvent autour des mêmes valeurs.

La Vie secrète, T.2

Quelques jours en France
Fin 2006, sous le titre Corée, Casterman publiait, dans la collection Ecritures, un recueil de douze fictions courtes consacrées à ce pays d´Extrême-Orient. Après avoir séjourné sur place, six auteurs francophones y portaient, en toute liberté, un regard personnel et subjectif sur le « pays du matin calme », rejoints par six auteurs coréens invités à porter témoignage de leur culture et de leur environnement. Conçu selon un schéma pratiquement identique, l´ouvrage collectif qui paraît en cette rentrée est en quelque sorte la réplique à l´album de 2006. Après avoir séjourné et circulé en France pour préparer ce livre, six auteurs coréens, chacun sous la forme d´une fiction originale d´une quinzaine de planches, témoignent en toute subjectivité de leur expérience d´immersion française. En complément, quatre auteurs francophones racontent à travers une fiction inédite, chacun à sa manière, ce qu´est leur perception de la société française d´aujourd´hui. Un regard riche, composite et contrasté, qui permet de redécouvrir sous un angle neuf le travail de chacun des dix auteurs associés à cet ouvrage collectif.

Dorothy Band 3

Quelques jours en France

Tomes 1 à 3 + guide

Colocs en stock

Le Top du Chat

Chansons contre la guerre (avec cd)

La fiévre d'Urbicande
Urbicande. Une ville altière, majestueuse, conquérante. Ses lignes d’une pureté sans pareille font l’admiration de tous ; peut-être sa splendeur en fait-elle la ville des villes, dans l’univers des Cités Obscures.
Pourtant, l’urbatecte Eugen Robick, l’un des grands artisans de ce rayonnement architectural, est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, véritable gouvernement d’Urbicande, lui refuse l’aménagement dans la cité d’un troisième pont qui, prétend Robick, rétablirait un équilibre urbain gravement menacé. C’est dans ce contexte de tension politique et émotionnelle qu’un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick : une structure cubique évidée d’origine inconnue, faite d’un métal apparemment indestructible, et qui commence lentement à croître et proliférer…
Plus de vingt ans après sa publication initiale, La Fièvre d’Urbicande n’a pas pris une ride. Un maître-album impressionnant de maîtrise, passionnant de bout en bout, et qui demeure, aujourd’hui encore, l’un des épisodesmajeurs du cycle des Cités Obscures.

Geluck se lâche !
Geluck lance un pavé hilarant dans la mare de la bien-pensance. 56 chroniques et 50 dessins inédits, ses meilleurs cartoons de Siné Hebdo, une présence discrète d’un félin que nous connaissons bien, le tout agrémenté de quelques interdits pas piqués des hannetons constitue la matière de ce 23e ouvrage du Belge le plus populaire de France. À ceux qui se demandaient si le trait de l’inventeur du Chat et du Docteur G ne s’était pas émoussé au fil des ans, notamment par la fréquentation des plateaux de télévision, cet ouvrage apporte une réponse vigoureuse : voyez vous-mêmes. Geluck n’a jamais été aussi mordant, déjanté et percutant. En commentant les propos du pape ou les drames qui ont émaillé l’actualité, l’auteur semble s’être affranchi de toutes les normes du politiquement correct pour régler ses comptes. À travers son humour ravageur, iconoclaste, parfois cruel, il nous propose des textes remarquablement tournés et révèle une facette de son talent de dessinateur, inconnue jusqu’ici, n’hésitant pas à se mettre lui-même en scène, ce qui permettra à ses admirateurs de se repaître de son physique de rêve…