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Un portrait de Paris à la Belle Époque et un portrait d'un fait divers en 1907 d’une petite fille Marthe Erbelding, 11 ans, disparaît par un dénommé Albert Soleilland reconnu coupable du meurtre.
Une épopée à la fois sensible et politique, des illustrations réalisées à la gouache, un fait-divers aux origines du sensationnalisme.
Une thématique originale, l'influence des média, un procès, une fiction documentaire, des dessins dynamique et des points de vu de A à Z.

J'aime vraiment beaucoup cette série.
Elle dépeint sans concessions le quotidien et les affres d'une fille autiste.
Donc largement bizarre et incomprise. C'est poignant de justesse.

Le Droit du sol d’Étienne Davodeau se présente comme une œuvre engagée, mêlant récit de voyage et réflexion sur l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Cependant, malgré la noblesse de ses intentions, l'album souffre de plusieurs faiblesses qui en limitent l'impact.​

L'ouvrage oscille en effet entre journal de marche et reportage militant, sans parvenir à trouver un équilibre harmonieux. Les passages narratifs sont souvent interrompus par des entretiens insérés de manière artificielle, ce qui alourdit le rythme et nuit à la fluidité de la lecture.​ En abordant un sujet aussi complexe que le nucléaire, l'absence de points de vue contradictoires est regrettable. Le récit adopte une posture manichéenne, ce qui peut donner l'impression d'un discours à sens unique, manquant de la nuance nécessaire pour enrichir le débat.​..

Avec ce quatrième volet, nous plongeons dans un nouvelle arc narratif qui nous emmène dans un flashback avec Yuri une adolescente mystérieuse, avec elle on se retrouve à l'intérieur de l'académie qui avait été décrit dans les autres opus. L'action reste dynamique, un interlude divertissante avec des personnages loufoques, classement, pouvoir, mais aussi tentative de compréhension de Yuri de sa fratrie en l'accent sur la psychologie du personnage. Un univers immersif, sombre et oppressant.

Dans ce quatrième opus beaucoup de remaniement au niveau des deux camps, on retrouve quelques révélations, l'intrigue est vraiment lente, le rythme est pesant en longueur. le final de cette opus est un peu plus palpitant et cela compense un peu le reste.

"Les humains ne peuvent pas se transformer en animaux. Et mon père n'est pas mort à cause d'un phénomène naturel.
Les objets magique n'existe pas non plus.
Police ! Police ! Arrête t'es con. Ce mec a pété les plombs."

Chronique de la mariée de Bretagne est une bonne saga épique, l'arc du Mans atteint son point culminant après les dernières révélations. Nous suivons toujours notre héroïne grimée en chevalier. Tout s'enchaine encore très vite, une épaisseur humaine et historique se poursuit, on se demande encore comment Junji Takehara va orienter l'intrigue pour le prochain tome. Une histoire dynamique et prenante et un brin d'humour et d'ironie.

"Vous...vous êtes très proche, depuis tout à l'heure....
Ce n'est pas parce que je m'en remet à vous qu'il faut....
Ah j'ai oublié de vous dire .... Je suis une femme. Ne vous inquiétez donc pas pour ça.
Un problème ? C'est de l'humour breton.
Dites donc ! Je suis sérieuse.
Bon quelle direction prendre"

Un troisième opus avec beaucoup plus d'actions, l'intrigue déborde avec toujours autant d'imaginations, mais l'histoire elle même avance lentement. Une bataille moderne et divertissante. Un protagoniste principale plus intéressant.

Paranormal, Mystère, Action.

"Avait-il prévu qu'en encaissant son attaque, je serai contraint d'utiliser mon pouvoir me régénérer.
Que sa désactiverait mon ub et qu'il ne tomberait pas plus bas. Il aurait fait un pari aussi dangereux."

Je lis beaucoup de bandes dessinées documentaires, et forcément, avec tout le battage autour de "Le Monde sans fin" de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain, j’étais curieux. On m’a vendu un livre pédagogique, qui explique enfin les vraies causes du réchauffement climatique et les défis liés à l’énergie. Mais honnêtement, après l’avoir lu, je suis resté sceptique, voire déçu.

Ce qui m’a dérangé dans cette BD, c’est la vision très fermée du monde que propose Jancovici. Oui, l’énergie est au cœur de nos sociétés, et oui, le climat est un sujet crucial. Mais tout au long de l’album, j’ai eu l’impression qu’il y avait une seule vérité, assénée sans nuance : celle de l’auteur.

La croissance serait impossible, le nucléaire serait la seule solution, et les alternatives comme les énergies renouvelables sont vite balayées. Ce manque de pluralité des points de vue m’a gêné. Une BD documentaire devrait ouvrir le débat, pas le fermer.