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Monika - T1 : Les Bals masqués

couverture de l'album Les Bals masqués

Série : MonikaTome : 1/2Éditeur : Dupuis

Scénario : Thilde BarboniDessin : Guillem MarchColoriste : Guillem March

Collection : Grand Public

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les Bals masqués

Monika, vidéaste et plasticienne, accepte de cacher Théo, génial inventeur sur le point de construire un androïde convoité. Avec l'aide de son ami hacker, Monika enquête sur sa soeur disparue. Elle est alors entraînée dans le monde interlope des "bals masqués"... Elle rencontre et séduit Christian Epson, le dernier homme à avoir vu Erika. Charismatique, Epson est un politique et est en voie d'accéder aux plus hautes marches du pouvoir. Mais des attentats éclatent et viennent troubler le jeu voluptueux de la performeuse.


La critique ZOO sur l'album Les Bals masqués

Monika, vidéaste et performeuse est à la recherche de sa sœur aînée, Erika, disparue des écrans radars depuis plusieurs années déjà. Avec l’aide de Théo, hacker, voleur et amateur de robotique, elle va retrouver sa trace… Monika nous entraîne dans les sphères troubles de la politique où sexe rime aussi avec pouvoir. Un thriller compliqué au dessin superbe, prévu en deux parties.

Quand Monika découvre la piste de sa sœur, c’est dans les pas de Christian Epson qui vient tout juste de créer un nouveau parti politique, le NPR. Si les mœurs de Christian Epson sont loin de rappeler celles d’un ancien directeur du FMI, ces bals masqués se déroulent toutefois dans une ambiance plutôt libertine.

Deux surprises sont au menu de ce diptyque. D’une part, la révélation de deux auteurs qui font avec cet album leurs premiers pas dans l’univers de la bande dessinée. D’autre part, la surprise de trouver ce récit, à connotation érotique, au catalogue de la sage maison Dupuis.

Difficile de voir, à l’issue de cette première partie, où le scénario de Thilde Barboni compte bien nous entraîner tant les motivations des principaux personnages ne paraissent pas franchement claires. Peut-être que la seconde partie déjà annoncée, Vanilla Dolls, démêlera un écheveau a priori bien embrouillé.

En revanche, le dessin de Guillem March s’avère percutant dès les toutes premières planches. Son trait à la fois précis et très sensuel épouse parfaitement l’ambiance érotique sans jamais tomber dans la vulgarité. Cette réussite graphique s’affiche dès la couverture, très réussie, ainsi que dans les pages de croquis préparatoires en fin d’album.

Sa mise en couleur, avec des encres en tons pastels, rappelle celle du grand maître argentin de l’érotisme Horacio Altuna. Une référence ! Voilà en tout cas un dessinateur qui devrait nous réserver encore de bien belles surprises.

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