Rose, jeune écorchée à la double personnalité
Nouvelle série scénarisée à quatre mains par Denis Lapière et Emilie Alibert, Rose est mise en image et en couleurs par la dessinatric
29 août 2017
-Interview
Série : La Peur géanteTome : 3/3Éditeur : Ankama
Scénario : Denis LapièreDessin : Raùl Arnàiz
Collection : Les Univers de Stefan Wul
Genres : Science-Fiction
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.90€
Scénario
Dessin
L’heure de l’ultime confrontation a sonné : en décryptant le langage Torpède et en créant les Méduses, des submersibles capables de résister aux attaques électriques, l’équipe militaire de Bruno pense pouvoir atteindre le point d’émission du flux qui brouille la structure moléculaire de l’eau et qui menace l’humanité d’une extinction finale. Cette dernière frappe contre les Torpèdes sera décisive mais c’est une mission-suicide dont la plupart ne reviendront sans doute pas...
Les Torpèdes ne sont pas là pour défendre leur territoire sous-marin mais pour se débarrasser de l’humanité... En modifiant les propriétés de l’eau, ces créatures ont remporté les premières manches contre l’humanité. L’ultime bataille s’engage et va se terminer sans grande surprise...
L’affrontement entre les humains et les Torpèdes arrive à sa conclusion. Pendant que Kou-Sien travaille sur le langage des ennemis, Bruno et ses camarades se préparent pour la grande bataille sous-marine qui va sceller le sort de l’humanité.
Ce troisième et ultime tome de l’adaptation du roman La Peur géante de Stefan Wul, voit la fin de l’affrontement entre les êtres humains et les Torpèdes. Cette guerre se déroule mécaniquement, dévoilant rapidement ce qui va se passer et comment tout va se terminer. Cependant la mise en avant de la préservation de la planète et de l’importance vitale du cycle de l’eau pour la vie en surface est efficace.
Le rythme soutenu de cette conclusion atténue fortement le manque de rebondissements et rend la lecture plaisante. L’intérêt de cette adaptation de Denis Lapière réside dansla mise en avant de l’idée qu’une espèce terrienne veuille faire disparaître une autre espèce de sa planète. Ce parallèle est poussé intelligemment, jusqu’aux expériences que font les Torpèdes sur les humains et inversement...
Le changement de dessinateur ne perturbe pas la lecture : Raùl Arnaiz a su se mettre dans les pas de Mathieu Reynès, son prédécesseur. A cette gageure, s’ajoute un découpage dynamique qui soutient le rythme du récit.
Cette adaptation de l’œuvre de Wul reste réussie, offrant un bon moment de lecture.