Prisonnier des Mongols à Karakorum, la cité d'or, le moine franciscain Guillaume assiste à l'arrivée d'un nouveau convoi qui contient son frère Renaud et le terrible Aleksandar. Alors que Renaud est exécuté par les Mongols, Guillaume et Aleksandar empêchent l'assassinat du Grand Khan, qui les chargent d'une mission de paix auprès de Frédéric II, empereur du Saint Empire, surnommé la « Stupeur du Monde ».

Jour J - T24 : Stupor Mundi

Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Paul Fernandez, Igor Kordey, Jean-Pierre Pécau
Série : Jour JTome : 24/49Éditeur : Delcourt
Scénario : Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Igor KordeyColoriste : Jean-Paul Fernandez
Collection : Néopolis
Genres : Historique
Prix : 14.95€
- ZOO
2.0
Scénario
2.5
Dessin
2.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Stupor Mundi
La critique ZOO sur l'album Stupor Mundi
Alors que les hordes mongoles fondent sur l’Europe, les moines Mattéo et Guillaume qui devaient convaincre le Khan d’arrêter son offensive, sont faits prisonniers. Quant à la grande armée de Croisés, elle a été taillée en pièces... Des héros en difficile posture pour un album en demi-teinte...
Prisonniers à Karakorum, les moines Mattéo et Guillaume assistent à l’arrivée de centaines de prisonniers chrétiens dont Renaud, le frère de Guillaume, et Aleksandar, dernier capitaine de la compagnie blanche. Aleksandar n’a pas l’intention de rester tranquille et Guillaume va voir sa position évoluer rapidement grâce à un caprice du destin...

A travers les réflexions de Guillaume pour convaincre le Grand Khan de ne pas attaquer l’Europe, le scénario fait un point assez précis sur la situation de l’Empire mongol au XIIIe siècle. Avec cette présentation et les choix qui vont être faits par les personnages, Jour J flirte tant avec l’histoire qu’on en oublie que c’est une uchronie, avant le rappel des dernières pages.
À l’inverse de L’Empire des steppes, ce tome repose sur le retour en Europe de Guillaume et Aleksandar. Les événements s’enchaînent sans trop de surprise, au point que même le caractère marqué du chevalier de la garde blanche, bien qu’amusant, finit par lasser. La fougue du vingt-deuxième volume, reposant notamment sur les grandes batailles, est en partie diluée dans cette deuxième partie centrée sur un trio de personnages.
Le changement de dessinateur entre les deux tomes sur la même thématique ne passent pas inaperçu. Certains apprécieront le nouveau traitement des combats et des scènes d’actions avec des traits dynamiques. D’autres regretteront des décors simples voire simplistes et des visages pas toujours réguliers. Cependant, l’ensemble conserve tout de même une allure intéressante, presque historique.
Cette fin de récit avec certaines qualités laisse cependant une impression mitigée.
