1241 : L'Europe est menacée par le plus grand danger qu'elle ait jamais connu : les terribles hordes de Gengis Khan. Les armées d'Occident se regroupent pour une ultime bataille dont le sort scellera l'avenir du continent européen. Deux frères, l'un chevalier et l'autre moine, décident de partir à la rencontre des envahisseurs avec l'espoir d'inverser le cours de l'histoire.

Jour J - T22 : L'Empire des steppes

Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Paul Fernandez, R.M. Guéra, Jean-Pierre Pécau
Série : Jour JTome : 22/49Éditeur : Delcourt
Scénario : Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : R.M. GuéraColoriste : Jean-Paul Fernandez
Collection : Néopolis
Genres : Historique
Prix : 14.50€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
3.5
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album L'Empire des steppes
La critique ZOO sur l'album L'Empire des steppes
Au milieu du XIIIe siècle, la pression mongole sur l’Europe est de plus en plus forte. L’Europe morcelée en royaumes aux intérêts divergents est au bord du gouffre. Historiquement, la mort de Gengis Khan arrête l’incursion mongole et sauve l’Europe. Dans Jour J, cette mort n’a pas eu lieu et l’Europe fait face à son futur conquérant dans une aventure au rythme soutenu.
1241 : les hordes mongoles déferlent sur l’Europe. Des grandes cités comme Kiev et Varsovie sont prises et brûlées, les habitants massacrés. Quand Rome tombe à son tour, les royaumes d’Occident décident de lever une armée pour aller affronter les Mongols. Cette ultime bataille verra l’Europe triompher ou s’agenouiller. Pendant ce temps, un duo de religieux part à Karakorum, capitale du grand Khan, pour plaider la cause de l’Europe.

Dans cette uchronie, l’élément qui fait basculer de l’histoire à la fiction s’avère être la survie du grand Khan. Comme son empire et son règne sont assez mal connus, cet élément peut ne pas être identifié par certains lecteurs. Au-delà de cette légère réserve, le scénario rondement mené attache vite à une double quête. D’une part l’avancée plutôt réaliste de la grande armée occidentale et hétéroclite ; d’autre part le voyage périlleux de deux émissaires courageux vers Karakorum. La tension monte graduellement pour finir en apothéose agréable.
Le dessin assez réaliste s’offre un trait brut qui ne cherche pas à atténuer la rudesse des hommes et les difficiles conditions de vie de cette époque. On croit aisément à cette fausse réalité, ce qui aide à comprendre les choix des différents protagonistes. Les couleurs assez sombres donnent l’obscurité nécessaire à ce tableau peu attrayant de la fin d’un monde.
Ce nouveau diptyque s’ouvre au galop, les rênes aux mains du suspense…
