Toujours prisonniers sous terre, Claudian et ses comparses ont trouvé d’autres rescapés, qui leur ont appris l'ampleur inouïe du séisme à la surface... L'équipe du Fulgur va alors se servir de la petite île souterraine comme base avant de reprendre leur exploration pour remonter à la surface dans un album sous tension, à la hauteur de l’enjeu de survie.
L'immense cataclysme qui a modifié la géographie des Antilles et fait disparaître le Goliath ainsi que le Fulgur fait désormais la une des quotidiens internationaux. Commanditaire de l'expédition, John Farragul décide de lever des fonds pour retrouver, si ce n'est des survivants, au moins les corps de ses amis explorateurs et l’épave du Fulgur.
Ce troisième tome suit à fois l'expédition menée par Farragul en surface et Claudian et son équipe dans les entrailles de la Terre. Le lecteur saisira vite que la jonction entre les deux équipes aura forcément lieu... La seule inconnue réside dans les conditions entourant ces retrouvailles surtout que l'état psychique des protagonistes est mis à rude épreuve.
Le scénario Christophe Bec fait la part belle aux émotions de chacun mais aussi aux points forts des uns et des autres, qu’ils soient physiques ou réflexifs. Dans ce moment de tension extrême, l'affrontement entre les deux semble irrémédiable... Pour compléter son hommage aux récits d’exploration, Bec ajoute à son cocktail une ultime découverte fabuleuse.
Dejan Nenadov illustre toujours l’ensemble dans un style précis, réaliste et particulièrement détaillé, qui n’est pas sans rappeler les illustrations des premières éditions des romans de Jules Verne. Un tour de force dans un récit aussi tendu que d’offrir un dessin aussi minutieux.
Les terres brûlées clôt avec brio cette excellente série BD, dans la veine du roman d’aventure du XIXe.
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