Les Tourbières noires, voyage inquiétant dans l’Aubrac
Christope Bec a un emploi du temps très chargé. Scénariste de nombreuses séries, il a voulu revenir à l’essentiel. C’est donc en tant qu’auteur complet qu’il signe
17 mars 2016
-Interview
Christophe Bec, Tanja Cinna, Dejan Nenadov
Série : FulgurTome : 2/3Éditeur : Soleil
Scénario : Christophe BecDessin : Dejan NenadovColoriste : Tanja Cinna
Encreur : Tanja Cinna
Collection : Fantastique
Genres : Science-Fiction
Public : Tout public
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
Le Fulgur parvient tant bien que mal à échapper à l'énorme mosasaure, et poursuit son exploration de cette mer préhistorique défiant les lois de l'entendement. L'entêtement de Kens à rechercher le profit et la morosité ambiante, à force de subir cet enfermement forcé, mettent l'équipe sur les nerfs. Les explorateurs découvrent, dans l'immense caverne, une excroissance de terre à explorer. Serait-ce un infime espoir de sortie ?
Le Fulgur, sous-marin proche du Nautilus, parcourt les profondeurs pour retrouver l’épave d’un navire chargé d’or. Après un violent caprice de la nature, il se retrouve coincé dans une immense cavité à des centaines de mètres sous l’eau. L’équipage n’aura désormais qu’un seul but : rejoindre la surface coûte que coûte. L’aventure fantastique du Fulgur continue de plus belle dans une atmosphère chargée d’émotions.
Le Fulgur, bijou technologique du début du XXe siècle, est aux prises avec un monstre marin géant. Comme l’attaque de cette créature pourrait condamner le vaisseau, Prosper décide de jouer le tout pour le tout en tentant d’harponner l’animal...
Une fois que le premier tome avait planté le décor, la gageure de ce deuxième opus était de nous tenir en haleine avec un seul enjeu : regagner la surface. Christophe Bec relève le défi avec maestria en réservant plusieurs surprises crédibles et extraordinaires aux protagonistes. Cerise sur le gâteau du suspense, il prend le temps de faire osciller les personnages entre le désespoir et l’euphorie lors de moments plus calmes particulièrement bien placés dans le récit. Ce travail ciselé fait ressentir une réelle empathie avec cet équipage perdu, qui fait vivre pleinement le rythme de ces aléas émotionnels.
Avec son côté résolument 1900, le trait de Dejan Nenadov nous plonge littéralement au sein de l’équipage, en soulignant les pensées de chacun. Imposant, le Fulgur bénéficie toujours d’un traitement détaillé, dont les emprunts à l’univers de Jules Verne sont très réussis.
Les survivants des ténèbres prolonge la fabuleuse aventure du Fulgur, et donne envie de découvrir de nouveaux mondes perdus.