Javi, « le maigrichon », a décroché des bancs de l’école à l’insu de sa famille pour devenir une sorte de mercenaire à la petite semaine, prêt à rendre divers services contre de l’argent qu’il épargne dans une vieille boîte à cigares en rêvant de jouer du piano en public. « Parfois, j’ai l’impression que tout le monde fait de moi ce dont il a envie…Comme si j’étais un putain de papier froissé » À la même époque, Jorge, locataire d’une petite chambre à la pension « Les chevaux », vient travailler dans une modeste menuiserie industrielle. Taciturne, mutique, il reste à l’écart de ses collègues, sculptant des petits chevaux dans les chutes de bois qu’il collecte après ses heures de boulot. Devenu l’amant d’Ana, la propriétaire, il n’est pourtant qu’un fantôme, une ombre assaillie par le mot « lâche », 5 lettres glissées sous sa porte ou taguées rageusement sur sa voiture… Un premier album d’une grande...
