nicholas

Quel concentré d'humour et de scénettes graphiques de toute beauté. Une multitude de personnages tous plus vivants les uns que les autres et aux réparties des mieux trouvées. Un vrai régal.

Preuve est faite, avec ce premier tome des Arcanes du Midi-Minuit, que l'on peut transformer une enquête policière banale en réelle surprise. En transposant l’intrigue dans un univers steampunk, et, surtout en dédoublant le héros - un duo de cousin/cousine qui se substituent l'un à l'autre en utilisant les miroirs. Un très bon premier album découvert en numérique sur la plateforme BDbuzz... avant de lire les autres tomes.

20 ans après mes premières lectures d'Aquablue, je me retrouve à lire cette série de nouveau. Nous sommes dans ce genre de la bande dessinée, de la bd populaire à grand spectacle, sans pour autant être dénuée de valeurs humaines. Dés ce premier tome, les thèmes de l'écologie, la tolérance, le refus du racisme sont présents... sont déjà présents d'ailleurs je devrais préciser. Bref, je recommande fortement, même si sur ce premier tome (attention, j'ai l'édition originale et non la version revue au niveau de la colorisation), le dessin et la colorisation sont datés.

Dans ces nouvelles aventures écrites et dessinées en 1966, nous retrouvons Astérix qui s'embarque pour la Grande-Bretagne pour aider son cousin breton Jolitorax dans sa lutte contre les légions romaines. Avec Obélix, leur mission est d'apporter un tonneau rempli de « magique potion » outre-manche. Dans mes souvenirs de lecture, cet album était moyen... quelle erreur ! Encore une fois beaucoup d'humour, très variée, avec une multitude de personnages. Du très bon !

Non, ce n'est pas parce que je suis normand que je suis un gros fan d'Astérix et les Normands. Non, c'est tout simplement un des albums les plus aboutis dans l'intégration des dialogues entre les personnages et le dessin. Quasiment chaque case est un pur bonheur de lecture.

Astérix en Hispanie est un album bien plaisant, se passant moitié en Armorique, moitié en Hispanie ou autrement dit dans l'Espagne de notre monde Post-Jules César.

Si l'album est plaisant, il est clairement bien en-dessous dans le scénario, les dialogues. Comme quoi, c'est toujours bien de relire ses classiques, et de s’apercevoir que des grands comme Goscinny pouvait également avoir par moment des petits passages à vide. Uderzo en revanche toujours au top de son dessin, tout y est vivant.

Encore un grand moment de lecture avec nos amis Gaulois ! Cette fois-ci l'ingrédient grippant est le spécialiste romain de la zizanie, un certain Detritus. Blindé d'humour, et de bonnes phrases bien trouvées, dessin d'Uderzo aux sommets, c'est un de mes albums préférés de la série. Du grand art à lire et relire sans modération.