L'historien

Album très original avec une ville abandonnée qui revit grâce à l'effort des Dalton et autres bandits notoires. Si le récit est bien mené avec notamment un excellent long préambule qui met en en scène Dean Fenton, et des scènes de prison particulièrement drôles, on peut être déçu du finish de l'album.

Le vieux Bady vient de décédé et Waldo Badmington, aristocrate anglais, hérite de la propriété. Flegmatique, respectueux des bonnes manières, il se confronte aux rudes mœurs de l'Ouest. Contraste saisissant !

Le scénario qui reprend un schéma classique du duo Goscinny-Morris, la cohabitation de compagnons de voyage très différents mais contraints de se souder dans l'adversité, mêle efficacement gags purs et durs, incidents de parcours et rebondissements.

La réussite de L'empereur Smith réside dans l'atmosphère oppressante qui règne dans la ville où la plupart des notables finissent par être complices du délire de Smith. Jolie parabole sur la lâcheté et sur la collaboration d'une population à un régime autoritaire. Tiens tiens...

Le charme de La guérison des Dalton réside dans la présidence déjanté du professeur Otto Von Himbeergeist. Celui-ci n'hésite pas à s'adresser à Lucky Luke sur un ton condescendant en interprétant à sa manière les gestes habituel du héros, comme son attachement aux armes à feu par exemple ou même son irrépressible goût de la solitude. On trouve ici Lucky Luke, contrarié, désemparé vis à vis de ce psychanalyste qui manie des concepts qui lui échappent.

Un très bon album, à l'humour plus adulte que de nombreux autres tomes.

Le Fil qui chante est dernier Lucky Luke de René Goscinny, mais malheureusement pas son meilleur. L'histoire dans son style road movie avec sabotage, déjà vue, est trop proche de " La Caravane " ou de " Des Rails sur la prairie " .

Les gags ne sont pas si mauvais, mais le scénario et sa chute semble relativement faible, surtout en comparant avec tous les albums de la série.

Le début de cette 43ème aventure de Lucky Luke est géniale. En effet, le mystère qui entoure l'intrigue est captivant avec une vraie montée du suspense mais, on ne peut qu'être déçu par le dénouement bâclé, dommage et surprenant...

Après le Canada dans Les Dalton dans le Blizzard, Goscinny et Morris emmènent nos Dalton vers le Mexique.
On y retrouve tous les clichés attribués aux Mexicains, la sieste, les combats de coqs et la tequila. Et puis, les Dalton y font la connaissance d'Emilio Espuelas, truand local. Le ressort de l'humour est basé sur le choc des cultures entre deux conceptions du banditisme, ce qui génère des dialogues et des quiproquos absolument hilarants avec un Joe et un Averell au sommet de leur art. Un des meilleurs albums.

L'Histoire est un vrai road movie entre le Texas et le Nouveau Mexique, fonctionnant sur une succession de diverses embûches que l'étrange convoi composé de Lucky Luke et Billy the Kid va rencontrer sur sa route. Très bon, aussi bon que le premier album / première rencontre avec Billy the Kid.

Des barbelés sur la prairie fait également des meilleurs albums de la série. Goscinny et Morris traitent dans ce tome du thème américain par excellence : la propriété.

Incontestablement, l'un des meilleurs albums de la série Lucky Luke... Morris & Goscinny envoient envoient goûter Lucky Luke aux joies de la vie militaire. Il y rencontre le colonel Mac Straggle, officier strict qui a la particularité d'avoir son propre fils sous ses ordres. Obsédé par l'idée qu'on puisse le soupçonner de favoritisme, il n'a de cesse de l'infliger de brimades, toutes plus jubilatoires les unes aux autres.

Pour la première fois, les Dalton sont des honnêtes gens... ou plutôt sont obligés de se faire passer pour des honnêtes gens pour retrouver le statut d'hommes libres. Toute l'histoire joue sur ce paradoxe, avec des Dalton utilisé à contre-emploi... où Lucky Luke est même obligé de les protéger! Très bon.