On dit souvent que l’amour est écrit dans les astres. Lalako Kojima nous l’affirme à travers les pages de Toi, ma belle étoile. Cette série shôjo pleine de tendresse et de clins d'oeil à l’astronomie, s’ouvre avec un premier volume au scénario assez prévisible.
C’est la première fois que Shino Hatogaya fait sa rentrée sans la présence de ses parents. Alors que ces derniers font le tour du monde, le jeune homme doit affronter un autre quotidien chez ses grands-parents et dans son nouveau lycée. Dans un concours de circonstances, il croise dès le premier jour la route d’Ichigo Sera. Intrigué, il intègre sans le vouloir le club astronomie de son école, afin mieux cerner cette lycéenne timide et énigmatique.
Cette rencontre brille comme une étoile filante, dont l’éclat se ternit au fil des pages. Un garçon quelque peu maladroit, une fille réservée et mystérieuse, un lien protecteur qui se noue... Ce premier volume de Toi, ma belle étoile a tous les ingrédients d’un shôjo bourré de tendresse. Dommage que ses scènes soient quelque peu prévisibles, alors que le thème de l’astronomie aurait pu lui donner un souffle d’originalité. On s’accroche toutefois à la chute de ce premier épisode, qui promet des révélations pour le moins surprenantes.
Heureusement, les astres parviennent à briller dans le regard des héros, ainsi que dans leurs sorties nocturnes en compagnie de ce club loufoque. L’autrice Lalako Kojima a su insuffler à ces instants un brin d’humour et de magie qui ponctuent les cases avec la bonhomie des personnages. Les décors bucoliques, quant à eux, soulignent bien le romantisme de l’histoire.
Même s’il pêche par sa narration, ce premier volume de Toi, ma belle étoile saura illuminer le cœur des jeunes sensibles, tout en promettant une suite un peu plus palpitante...