Mirai, un jeune homme qui a perdu tout espoir en la vie, décide de se suicider en se jetant du haut d’un building. Mais, juste avant qu’il ne touche le sol, un ange, appelé Nasse, le rattrape au vol et lui sauve la vie. Elle lui offre alors la possibilité d’obtenir de puissants pouvoirs, promesses d'une vie meilleure...

Platinum End - T1 : Platinum End T.1 (48HBD)

Thibaud Desbief, Takeshi Obata, Tsugumi Ohba
Série : Platinum EndTome : 1/14Éditeur : Kazé
Scénario : Tsugumi OhbaDessin : Takeshi ObataAuteur : Takeshi Obata, Tsugumi OhbaTraducteur : Thibaud Desbief
Genres : Manga, Récit de vie, Shonen
Public : Tout public
Prix : 2.00€
- ZOO
4.5
Scénario
4.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Platinum End T.1 (48HBD)
La critique ZOO sur l'album Platinum End T.1 (48HBD)
Platinum End commence avec une tentative de suicide et continue avec une course pour devenir Dieu, rien de moins. Quand les auteurs de l’addictif Death Note reviennent avec une nouvelle série, ils ne lésinent pas sur les moyens : même les anges perdent leur innocence dans ce début de saga captivant.
En se jetant du haut d’immeuble, Miraï espérait perdre la vie. Mais Nasse, un ange suprême, le récupère au vol et lui propose une alternative : des ailes et la liberté qu’elles procurent, accompagnées de deux flèches provoquant l’amour ou la mort. Las, Miraï accepte les présents de l’ange sans savoir qu’il se lance ainsi dans la compétition pour devenir Dieu, où il a douze concurrents. Il va tenter de faire face à sa manière à l’équation difficile qu’est concilier une vie de lycéen, des pouvoirs gigantesques et surtout douze concurrents déterminés...
A l’annonce d’une lutte à mort pour le pouvoir immense, on pouvait craindre un essoufflement de l’imagination de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, qui auraient calqué leurs anges sur les dieux de la Mort de Death Note. Cette crainte se retrouve vite estompée par la mise en place de l’intrigue qui fait la part belle à la liberté de choix des personnages et à la droiture morale de Miraï, attachant et fragile...
Le dessin donne la pleine mesure à ce début d’intrigue. Même les anges, difficiles à représenter sans verser dans le cliché, se révèlent à la fois crédibles et superbes. Les pouvoirs qu’ils offrent et le mouvement qu’ils insufflent dans les pages rattrapent aisément les quelques facilités scénaristiques qui introduisent certains personnages. Les passages d’introspection et d’émotion sont parfaitement liés aux coups de théâtre qui jalonnent le volume grâce à une mise en scène ultra-dynamique.
Si l’espoir de Platinum End est une réponse à la noirceur de Death Note, il augure d’un dialogue de vol...
