Alors que vous êtes au comble du désespoir, une mystérieuse jeune fille apparaît devant vous et vous dit : "Je peux faire ressusciter les morts. Mais il y a une condition à cela. Il faudra tuer trois personnes, qu’importe lesquelles, en l’espace de 24 heures." Seriez-vous capable de commettre des meurtres pour retrouver une personne qui vous est chère ?

Murder Incarnation - T1

Shinji Inamitsu, Keita Sugahara
Série : Murder IncarnationTome : 1/2Éditeur : Komikku éditions
Scénario : Keita SugaharaDessin : Shinji Inamitsu
Genres : Manga, Seinen
Public : À partir de 12 ans
Prix : 7.90€
- ZOO
3.5
Scénario
5.0
Dessin
2.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga
La critique ZOO
Une personne de votre entourage décède, une jeune fille vient vous voir et vous propose de la ressusciter contre trois meurtres que vous devez commettre vous-même. Acceptez-vous ? Si oui comment allez-vous tuer trois personnes en 24 h ? Une plongée intéressante dans les méandres noirs de l’humanité...
L’idée de départ, séduisante, se développe en deux nouvelles dans ce premier volume. Chaque récit est à la hauteur de l’intérêt suscité. Le premier se concentre sur une fille voulant ressusciter sa sœur aînée et la seconde autour d’un jeune marié voulant retrouver sa femme. Ce format court s’avère parfait pour ce type d’histoire, puisqu’il condense dynamisme et tension tout en collant à la courte journée laissée aux protagonistes pour commettre trois meurtres.
Si l’ensemble maintient le lecteur en apnée, le scénario arrive aussi à aborder tous les aspects du « contrat de résurrection » : le malaise du survivant face à cette proposition, comment tuer ? Qui tuer ? Et bien sûr le retour de la personne si chère. Les deux situations présentées sont suffisamment différentes et les chutes particulièrement savoureuses pour que le plaisir de la lecture soit présent tout le long de ce premier tome.
Le dessin bien que clair manque de mouvement. Les personnages semblent figés dans leurs actions comme des pantins de bois, ce qui gène un peu l’œil. Les décors, assez minimalistes, auraient pu être développés vu que les situations et les protagonistes aurait permis une mise en scène poussée.
Ces deux premiers petits récits particulièrement agréables à lire ouvrent un dyptique digne d’intérêt.
