Le quotidien trépidant et plein de surprise des libraires ! Un récit autobiographique d’une libraire japonaise désormais célèbre,
Libraire jusqu’à l’os nous plonge dans le quotidien survitaminé de
Mlle Honda.


Série : Libraire jusqu'à l'osTome : 2/4Éditeur : Soleil
Scénario : HondaTraducteur : Studio Charon
Collection : Seinen
Genres : Manga, Seinen, Shonen
Public : À partir de 12 ans
Prix : 7.99€
- ZOO
5.0
Scénario
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Dessin
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Le synopsis du manga
La critique ZOO
2020 est, paraît-il, l’année de la BD. Quoi de mieux alors que de se plonger dans les plus étonnantes bizarreries du métier de libraire spécialisé? Libraire jusqu’à l’os, chez Soleil, nous permet de le faire avec allégresse.
Honda-san travaille à l’étage manga d’un des nombreux immeubles-librairies qui parsèment le Japon. Crâne grimaçant en guise de tête, récurrente sueur froide d’angoisse et lombaires complètement détruites, la libraire a appris à aimer son travail dans la douleur. Elle côtoie au quotidien une poignée de collègues aux allures de parade d’Halloween qui sont vite devenus des compagnons de galère autant que des sauveurs providentiels à mesure que les arrivages s’empilent. Sa principale tâche ? Maintenir à flot les rayons dont elle a la charge, louvoyant entre fournisseurs en pénurie, clients aux requêtes farfelues, stocks monstrueux et commerciaux débonnaires.
LE NERF DE LA GUERRE
Libraire jusqu’à l’os, compendium autobiographique aux allures de fanzine, fait diablement mouche. L’autrice y alterne petits détails professionnels précis, aussi hilarants que tristement réalistes (cartons trop lourds, arrivages cataclysmiques, négociations chaotiques…) et francs moments d’absurde véridique au contact des clients. Ces derniers recèlent d’interrogations étranges et de questions cruciales inattendues. Aussi éminemment incongrues qu’elles soient, ces colles constituent indéniablement le sel du métier tout autant que le moteur primaire de jubilation du récit.
La série n’est pas exempte de défauts. Un certain sentiment de répétition peut apparaître lorsque des thèmes deviennent récurrents (bien que jamais redondants) et les limites de la compréhension du lecteur sont rapidement testées par l’accumulation rapide de références à décrypter (une charade sans fin pour certains, un défi gratifiant pour d’autres) ou par des référentiels culturels très différents. Si certains lecteurs apprécieront simplement le coup de projecteur sur un métier assez délaissé en manga (on lui préfère son cousin plus noble, le bibliothécaire), tous pourront profiter cependant de ce désopilant moment privilégié dans un envers du décor beaucoup plus authentique qu’on pourrait le croire.
