ZOO
couverture de l'album

Série : Le Chef de NobunagaTome : 1/35Éditeur : Komikku éditions

Scénario : Mitsuru NishimuraDessin : Takuro Kajikawa

Genres : Manga, Seinen

Public : À partir de 12 ans

Prix : 8.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Ken est un cuisinier de notre temps. Mais un jour, il se réveille dans le Japon du XVIe siècle en pleine époque Sengoku, “l’ère des pays en guerre”.
Ayant entendu parler de ce cuisinier de talent vivant à Kyôto, Nobunaga, gouverneur féodal, décide d’en faire de force son cuisinier personnel…
Une incroyable histoire mêlant guerres et gastronomie !


La critique ZOO

Le premier tome du Chef de Nobunaga est un manga culinaire haut en saveur mais dont le scénario un peu tiré par les cheveux fait que la sauce ne prend pas complètement.

Ken, un cuisinier de notre époque, atterrit en plein cœur du Japon féodal, poursuivi par des soldats. Il plonge dans la rivière tandis que son compagnon meurt, transpercé par une flèche. Ken est alors recueilli par un forgeron, Natsu. Bien que Ken soit amnésique, il a toutefois conservé un remarquable talent pour la cuisine.

En quelques mois, la réputation de cuisinier de Ken grandit, tant et si bien que le célèbre daimyô Oda Nobunaga vient le chercher pour en faire son cuisinier. Plongé au cœur des jeux de pouvoir de l’époque, Ken joue littéralement sa vie à chacun des plats qu’il prépare. S’il échoue à satisfaire les papilles de son maître et de ses invités, il pourrait bien être exécuté. Heureusement, Ken est aussi bon psychologue que cuisinier et trouve toujours la bonne solution au fond de ses marmites.

Si le scénario de Nishimura paraît de prime abord totalement tiré par les cheveux, force est de constater qu’il arrive à dresser une histoire cohérente et à dessiner des personnages attachants. Si Ken l’amnésique est évidemment très lisse, Oda Nobunaga est un personnage historique fascinant et complexe, à la fois généreux et cruel, qui éveille immédiatement l’intérêt.

L’histoire exige néanmoins de solides connaissances en matière de cuisine japonaise, ce qui peut dérouter un lecteur occidental. Le dessin de Kajikawa est indéniablement solide et efficace. Il est aussi cependant un peu figé et a parfois du mal à faire passer les émotions.

Ce premier tome nous plonge en plein cœur de la cuisine du Japon médiéval. Nous salivons déjà d’impatience en attendant le deuxième tome.

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