Le Japon du XIXe siècle hors des sentiers battus ! Ito s'est enfin décidé à révéler à Isabella qu'il était lié par un précédent contrat. Pour lui, la route s'arrêtera au port d'Akita ! Sans ses multiples talents, c'est tout le périple qui pourrait être compromis... Le jeune homme en est conscient : taraudé par la culpabilité, il a bien du mal à se reposer. Pourtant, son employeuse ne semble pas affectée outre mesure... On dirait au contraire qu'elle a retrouvé son entrain ! Après tout, les deux voyageurs ont encore du chemin à parcourir avant d'arriver à destination... Qui sait ce que l'avenir leur réserve ?


Sébastien Ludmann, Taiga Sassa
Série : Isabella Bird, femme exploratriceTome : 6/8Éditeur : Ki-oon
Scénario : Taiga SassaTraducteur : Sébastien Ludmann
Collection : Kizuna
Genres : Historique, Manga, Seinen
Public : Tout public
Prix : 7.90€
- ZOO
5.0
Scénario
5.0
Dessin
5.0
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Le synopsis du manga
La critique ZOO
Oubliez votre vie confinée et continuez a suivre les péripéties de Isabella et Ito aux côtés des habitants du Japon de l’ère Edo ! Un manga toujours aussi passionnant et d’une qualité qui n’a jamais fléchi depuis le début…
Ito a enfin révélé à Isabella Bird qu’il est déjà lié par un précédent contrat. Ils prévoient de se séparer à la prochaine étape mais ont encore trois villes à explorer sur le chemin. Ils y verront la fabrication artisanale de papier à Jumonji et seront invités à partager le deuil d’une jeune femme. Ainsi, ils sont confrontés à la gestion de l’adversité par les habitants de la région.
C’est un manga documentaire assez détaillé mais on ne s’ennuie pas une seconde. C'est une véritable invitation au voyage et à l’acceptation de ce que l’on ne connait pas. On ne peut pas faire plus éloigné de notre monde occidental de 2020. On découvre des rituels, des croyances et des manières de penser complètement dépaysantes. La relation entre Ito et Isabella passe en arrière-plan face aux rencontres fortes que fait la jeune femme sur le chemin de l’émancipation.
Le graphisme permet de faire passer les émotions de manière directe et très précise. Le blanc mêlé aux trames sur les gros plans rend les visages extrêmement expressifs, pour des scènes parfois poignantes. Selon les besoins de l’histoire, le dessin toujours très détaillé se fait tour à tour très digne ou espiègle. C’était un coup de cœur à sa sortie en 2017 et le manga tient sur la durée à la perfection.
