Violence... Séduction... Vengeance... Les apparences sont parfois trompeuses... Un thriller violent et implacable terminé en quatre tomes !


Akira Kasugai, Eric Montésinos, Yukio Reuter
Série : De nous, il ne restera que des cendresTome : 3/4Éditeur : Kana
Scénario : Akira KasugaiTraducteur : Yukio Reuter
Adaptateur : Eric Montésinos
Collection : Big Kana
Genres : Manga, Seinen
Prix : 12.90€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
4.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga
La critique ZOO
Yû, le jeune tueur qui se déguise en femme pour mieux piéger ses cibles, avance dans sa propre quête : retrouver grâce à son tatouage la personne qui a assassiné sa sœur. Malgré des maladresses scénaristiques, l’histoire séduit.
Après un tome 2 où l’intrigue ne progressait pas vraiment, Akira Kasugai donne un coup d’accélérateur. Yû, toujours à la recherche de l’assassin de sa sœur, va apprendre des choses importantes à son sujet, et même le côtoyer sans le savoir. Le jeune tueur manipule un jeune journaliste débrouillard mais naïf pour réussir à l’identifier. Le propos se concentre également sur la relation quasi filiale entre Yû et Monsieur Wang, parrain de la mafia chinoise, son mentor. Peu à peu, le lecteur en sait davantage sur ce dernier, qui se dévoile en raison du jusqu’au-boutisme de Yû.
Le bât blesse une fois encore quand dans les changements de séquence. Parachutées sans contexte, elles désarçonnent le lecteur, qui flotte alors un peu. Par ailleurs, les séquences humoristiques sont censées détendre l’atmosphère qui règne dans cet univers mafieux. Or elles ne sont pas forcément des plus réussies. Cela dit, la perception de ce qui est drôle ou ne l’est pas est on ne peut plus subjective...

De nous, il ne restera que des cendres vol 3
© Kana, 2022
Le dessin de ce seinen est toujours agréable. On peut regretter que les séquences d’action ne soient pas toujours très explicites visuellement, les cadrages choisis n’aidant pas à bien comprendre ce qu’il se passe. Cependant, elles peuvent aussi offrir des cadrages très réussis, voire audacieux.
Malgré ces quelques réserves, le concept de ce jeune tueur déguisé en femme pour piéger ses cibles est bon. L’auteur aurait pu confier l’idée à un scénariste plus chevronné, pour davantage charpenter l’histoire. Toutefois, Yû est un personnage auquel on s’est vite attaché, et on a envie de le voir mener à bien sa quête. Ou plutôt, on est curieux de voir comment elle se conclura.
Une dernière ligne droite et nous saurons si Yû réussit à se venger. Car De nous il ne restera que des cendres finit avec le tome 4. Mais sa vie aura-t-elle encore un sens, une fois qu’il aura atteint son objectif, s’il l’atteint ?
