Sanko Zaha, un ado qui adore les spaghettis, voyage dans les ténèbres de l'espace infini. On raconte que ses os exauceraient n'importe quel souhait. C'est pourquoi les pires malfrats de l'univers veulent lui faire la peau ! Heureusement, toujours accompagné d'Avakian, son fidèle compère, il n'hésitera pas à désosser gaiement tous ses assaillants.

Dai Dark - T3

Série : Dai DarkTome : 3/6Éditeur : Soleil
Scénario : Q HayashidaDessin : Q Hayashida
Collection : Seinen
Genres : Manga, Seinen
Prix : 11.95€
- ZOO
4.5
Scénario
4.5
Dessin
4.5
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Le synopsis du manga
La critique ZOO

Fort du succès (tardif) de Dorohedoro, la précédente série de son autrice, Dai Dark débarque en grande pompe aux éditions Soleil. Son troisième volume, toujours aussi drôle et inventif, finit d’asseoir le titre sur le podium des meilleurs lancements de l’année, à ne manquer sous aucun prétexte !
Alors qu’ils s’introduisent dans un vaisseau appartenant à Photoforce, la mystérieuse entreprise énergétique qui en a après les os de Sanko, le jeune homme et ses acolytes, Avakian et Death Delamort, tombent sur le cadavre en charpie de Tocard Primus, le quatrième fléau...
Ce nouveau volume, dans la droite lignée des précédents, offre un savant mélange d’action et de comédie. L’histoire avance à son rythme, l’autrice faisant la part belle au quotidien burlesque de ses héros évoluant dans un univers aussi farfelu que mortellement dangereux, entrecoupé de flashbacks sur l’enfance de Sanko (davantage mignons et drôles qu’informatifs). On fait la rencontre d’un nouveau protagoniste, le mystérieux Tocard Primus, un jeune (?) homme bourru guère enchanté à l’idée de collaborer avec Sanko et son équipe. Les personnages, aussi attachants que charismatiques, continuent d’être le principal moteur du manga. `

Dai Dark T.3
© Soleil, 2022
Le contraste entre la légèreté de ton du récit et la cruauté de ses enjeux est rejoué graphiquement. Les décors poisseux et sordides des vaisseaux, qui évoquent par exemple Alien, tranchent avec les expressions candides que les personnages camouflent sous leurs masques terrifiants. Transformer le glauque en feel-good, c’est décidément la marque de fabrique de Q. Hayashida !
Cerise sur le gâteau, l’adaptation ludique et dynamique de Sylvain Chollet, qui rend honneur à la verve fleurie des personnages farfelus de Q. Hayashida ! Plus largement, l’édition, certes un poil chère, est de bonne facture.
Si l’on en perçoit pas encore toute l’ampleur, Dai Dark construit petit à petit un récit intergalactique ambitieux qui demeure à l’échelle des personnages qui en font tout son sel. La science-fiction comme vous ne l’avez jamais lue.
