Début du XVIIIe siècle, le capitaine des pirates, Edward Kenway, écume avec succès les mers des Caraïbes. Mais une terrible bataille navale va lui faire croiser le chemin des Assassins et des Templiers. Son histoire nous livre une adaptation plaisante du quatrième opus du célèbre jeu vidéo Assassin’s Creed : Black Flag.
La lutte millénaire qui oppose les Templiers et les Assassins continue, tous deux à la recherche d’artefacts d’une ancienne civilisation avancée. Les Templiers veulent s’en servir pour contrôler l’humanité afin d’instaurer une ère de paix alors que les Assassins désirent les cacher pour laisser à l’Homme son libre-arbitre.
Très proche du jeu vidéo, le scénario garde toutes les parties concernant le voyage dans le temps vers l’époque des pirates. La retranscription fidèle du monde des pirates tel qu’on l’imagine, avec son lot de violence et son appât du gain est terriblement réussie. L’introduction du personnage de Masato, qui vit à notre époque et travaille pour la société secrète d’Abstergo en pensant tester un jeu vidéo révolutionnaire permet à Takashi Yano de doubler habilement l’intrigue. Cette idée, qui peut faire tiquer les amoureux du jeu vidéo, rend l’histoire plus dense et même plus intéressante, notamment pour les néophytes.
A deux récits, deux styles de dessin. Kenzi Oiwa donne à l’époque des pirates un trait vif et percutant. Accentuant l’impression de vitesse, de stress et d’agilité, il manque cependant quelques détails qui permettrait de moins se perdre dans les scènes de bataille. Pour l’époque contemporaine, le graphisme est plus lisse, plus posé. L’action, peut-être plus feutrée mais pas moins dangereuse, se déroule des décors un peu trop simples, mais parfaitement identifiables.
Ce premier tome présente d’indéniables qualités, tant dans le respect de l’univers du jeu vidéo que dans les nouvelles pistes esquissées : l’essai est à confirmer dans un second tome.
0

0