Les Enfants Rouges

Martina, année quatre-vingt

La Déroute
A Lyon, le 21 novembre 1831, une manifestation pacifique pour une augmentation des rétributions des ouvriers de la soie, les canuts, est accueillie par les tirs de la garde nationale au service des notables. Trois morts et une dizaine de blessés suffisent à enflammer la colline de la Croix-Rousse bientôt suivie par toutes les communes voisines. A la nuit tombée, la lutte s’interrompt. Le calme relatif permet aux deux camps de ramasser les morts et blessés, d’échanger des prisonniers et surtout préparer les combats du lendemain.
Le deuxième tome reprend le cours de l‘histoire à la première heure du 22 novembre 1831. Les combats sont acharnés et sans pitié. Les amis d’hier s’entretuent par idéologie ou malchance. Les tentatives de récupération par les républicains échouent dans la fureur des fusillades. Des femmes attaquent un fort à main nues, des enfants coupent les jarrets des soldats, des deux côtés des exécutions, des lynchages sommaires… Encerclée, démoralisée et exsangue, l’armée décide de se retirer de la ville dans la nuit du 22 au 23 novembre. La retraite se transforme rapidement en déroute sanglante. Au matin, les canuts sont maîtres de la ville mais personne n’était préparé à cela…
La révolte des canuts est un événement historique fondateur de notre société contemporaine. C’est l’histoire de tout un peuple : ouvriers, bourgeois, politiciens ou soldats. Son thème universel aurait pu se dérouler à n’importe quel endroit de la planète. Tous les personnages cités sont sortis des archives, mémoires, rapports, articles et thèses écrits sur cette révolte.

Les prémisses de la révolte
1831. Depuis un an, Charles X, roi de France autoritaire et réactionnaire a été renversé. Louis-Philippe soutenu par la haute bourgeoisie est scaré comme roi des français. Les banquiers et la bourse sont au pouvoir.
A Lyon, l’industrie dominante est le tissage de la soie, un produit de luxe qui assure les 2/3 des exportations françaises et 90% de la production mondiale. Les ouvriers de la soie qu’on appelle canuts sont exploités de telle manière que même certains affairistes sont choqués par les conditions de travail abominables des canuts. Les 15 heures de travail journalier leur assurent à peine de quoi survivre. Mais la loi du profit est supérieure et sous prétexte d’une concurrence chinoise à peine émergeante, le patronat « les fabricants » décident en novembre 1831 de baisser les salaires. Le 21 novembre, les canuts cessent le travail et descendent dans la rue manifester pacifiquement. La garde nationale, milice tenue par les fabricants, tire sur la foule. C’est le début de l’émeute puis de la révolution. Après 3 jours de combats et plus de 600 morts, les canuts sont maîtres de la ville. Que vont-ils faire du pouvoir ?
C’est une histoire pleine de peine, de haine et de sang, traîtée pratiquement heure par heure, à l’origine des mouvements ouvriers : syndicats, mutuelles, caisses de secours, anarchisme et communisme. Karl Marx, fortement impressionné par cette révolte, rejoint les communistes à Paris en 1847 et écrit le manifeste du parti communisme en 1848.

Siddhartha, année septante

seconde partie

Lulu, fin des années soixante

Le souffle court

Première partie

Metropolis

Kirkenes

Le fils de son père

D’une Nymphomanie ruineuse jusqu'à Zéro et plus …

Que j'ai été
Charlie a 25 ans. Elle n'arrive pas à se décider à raconter son histoire, elle pense qu'elle a été une enfant normale, qu'elle n'a pas vraiment de raison d'en parler... Elle évoque tout de même, avec un léger malaise, sa vie à l'école, sa meilleure amie Julie, sa première classe verte à l'âge de 7 ans et le moniteur dont elle était amoureuse. Elle se voit comme une rebelle en colère, une petite punk en avance sur son âge, qui fume déjà clope sur clope à 7 ans. Provocatrice, elle jure comme un charretier et s'amuse à martyriser, toujours flanquée de sa complice Julie, le petit timide de l'école. Elle s'imagine comme le petit gangster de la cour de récré. Mais petit à petit, le souvenir et l'imaginaire se mêlent et envahissent la réalité, une adolescence obscurcie par la découverte de la perversité du moniteur.

Matisse Manga

Le monde rose

Satori en province
Bruno, la quarantaine, est prof de français dans une petite ville de province. Une femme, deux enfants, un petit pavillon dans un lotissement. Des beaux-parents un peu envahissants. La vie, quoi. La vie de tous les jours. Sauf qu´il ne va pas bien, d´un seul coup, Bruno. Mais pas bien du tout. Voilà qu´il tombe en dépression, Bruno. Ou bien qu´il tombe amoureux. En fait, il n´est pas réellement certain de savoir dans quoi il tombe, Bruno. Mais une chose est sûre : il tombe ! Chronique réaliste et humoristique d´une crise existentielle ordinaire, tranche de vie au ton ironique et désenchanté, le récit du parcours de Bruno vaut bien celui d´un héros, une descente aux enfers digne de Dante (par ailleurs guest star inattendue de cette histoire). Comme le dit un médecin généraliste, personnage de SATORI EN PROVINCE : ''C´est très compliqué et très dangereux, la dépression, dans un trou comme le nôtre.''

Sages comme une image
« Et si on tuait tout le monde à la mitraillette ? » dit Jordan à son petit frère Dion. Deux enfants, blessés par la vie, se retrouvent placés en foyer parce que leur mère s´est pendue et que leur père « est parti avec une pute ». Cela pourrait être terrible, mais dans la tête des deux garçons naissent des histoires extraordinaires qui leur permettent de transformer un peu le monde. Ils inventent un langage imaginaire « la langue de K » pour se les raconter et rient un peu quand tout cela effraie les autres enfants ou les adultes qui les ont pris en charge. Auront-ils envie de s´enfuir jusqu´à mourir ? Vont-ils rencontrer des personnes leur donnant envie de revenir à la réalité ? Où les conduira leur amour fusionnel et leur capacité à transformer la vie ?

Tropique de l'agneau
Quelle bonne idée !!! Aller enterrer la vie de garçon de Julien, là-bas, au bout du monde, sur une île fantastique proposée par un site ultra-confidenciel : hôtel-paradi´z.com Parti comme un seul homme pour une méga-teuf mortelle, la joyeuse tribu parisienne devient un troupeau bon pour l´abattoir, et la gueule de bois fait vite place à une gueule d´enterrement. Traqué à mort, Julien devra pour survivre se fondre dans une nature inhabituelle. Un comble pour un citadin qui n´a pas la main verte et qui ne connait qu´un marais, celui du 4e!

Requiem pour un champion
San Francisco, 22 novembre 1967. Jack Ranieri, ancien boxeur, s´apprête à franchir les portes d´une agence bancaire de la Wells Fargo, un Smith et Wesson à la main. Comment pouvait-il se trouver là, à jouer les gangsters, alors qu´hier encore la gloire semblait si proche ? Hier... l´époque où dans les gradins, des centaines d´Italiens hurlaient son nom. Pour eux, il était « Iron Jack » et Brooklyn tout entier le voyait déjà champion du monde. Mais du jour où son regard croisa celui de Lisa, les rêves de Titre s´évanouirent dans la fumée des boîtes et les lits de palace. Il ne lui resta alors qu´un flingue, une Ford Mustang et l´espoir que l´avenir se cache derrière les portes blindées d´une banque de San Francisco.

D’Amour toujours en petit Matin blême.

Yêu Yêu Saïgon
Saïgon : chroniques vietnamiennes. ''C´est un récit autobiographique sur mon expérience en tant qu´auteur de bande dessinée Belge pour l´éditeur vietnamien « TRE ». « Le récit commence en juillet/août 2007 à Saigon quand n´ayant pas trop de nouvelles de mes projets en France je décide de proposer une série mettant en scène un super héros vietnamien. C´est aussi à ce moment que je démarche plusieurs revues et journaux en vue d´y faire des illustrations. Après plusieurs rendez-vous foireux et contacts qui ne mènent nulle part, je publie enfin des dessins dans le bimensuel « Lang cuoi » et dans la revue d´humour « Tuoi tre cuoi » qui fait partie d´un grand groupe éditorial. Puis dans un quotidien et une revue dominicale. Je passe pas mal de temps à faire des dessins humoristiques, je dois m´adapter car tout ce qui me semble drôle ne l´est pas toujours pour les Vietnamiens : on ne dessine pas un individu qui traverse les rues pleines de motos de Saigon en sautillant sur la tête des automobilistes !!! La tête est sacrée !!! Après avoir proposé mon projet « Red Shadoow » à l´éditeur « Kim Dong » qui ne donne pas suite, il est accepté par un autre éditeur « TRE ». Entre les directeurs de revues qui découpent au cutter dans mes originaux, les parties de dessins qu´ils veulent publier et les réunions chez l´éditeur TRE pour rendre mon projet de comics « conforme au parti du peuple vietnamien » je me suis dit qu´il y avait vraiment des choses à raconter. Je vis dans le district de Thu Duc où il n´y a pratiquement pas d´étrangers, je suis « l´attraction » dès que je vais manger ou faire une course dans le coin. Mais je dois aussi faire profil bas car dans chaque quartier il y a un responsable qui doit signaler toute anomalie, problème de voisinage ou personne non-inscrite vivant dans le quartier à la police..... Quelques personnages récurrents comme Sam, un Américain qui « traîne » au Vietnam depuis des années et qui s´est retrouvé « coincé » entre les mains de la mafia locale. Le récit est également rythmé par des petites séquences de 1 à 3 pages traitant de choses drôles, touchantes, pittoresques,... » Yêu Yêu saïgon est le second album d´Eco dans la collection Isturiale après Waterloo.

Nerrivik
La Légende de Nerrivik, Déesse des Eaux Glacées est la libre adaptation d´un des mythes les plus importants du peuple Inuit. Elle raconte le destin de Nerrivik, une belle jeune fille amoureuse de Siarnaq, un piètre chasseur. Anautalik, le père de Nerrivik s´oppose à cette union et lui choisit comme époux Quaqulluk, maître des oiseaux. En échange de belles promesses, Qaqulluk emmène Nerrivik sur l´île où il vit.

Pénélope et Marguerite
`Pénélope & Marguerite´ est très librement inspiré d´un magnifique livre de Marguerite Duras, `La Douleur´, où l´écrivain raconte son attente, puis le retour de son mari des camps de concentration. L´un des rares ouvrages qui n´évoque pas la douleur de ceux qui ont directement connu l´horreur des camps mais celle de leurs proches, celle des familles, des conjoints qui découvrent avec l´arrivée de ces survivants l´abjection des camps. Un complexe jeu de culpabilités, de hontes va alors s´établir : les déportés, leur entourage, puis l´armée, les politiques, tous, pendant plusieurs années, vont ainsi se taire. Ce mutisme de la libération, l´impossibilité du retour qu´ont décrit les déportés se devinent ainsi dans l´histoire intime de Marguerite et dans celle, réécrite, allégorique, de Pénélope. Dans les interrogations, les angoisses de Marguerite, c´est une intimité fragile et douloureuse que nous décrivent avec retenue les dessins de Lorenzo C. et les mots de Laurent Bramardi.

Malamine

Les équilibres instables
Loïc Dauvillier et Clotka jeune dessinatrice venue du blog, abordent avec « Les équilibres instables » le thème des relations humaines, de la difficulté à communiquer, des quiproquos qui peuvent en découler...

Pièces obliques

Chronique d'une chair grillée

Otomi

Petites coupures

Cour et jardin

Salt pit

Rashômon

Bras de bois, bras de fer

Waterloo

Fausse Route

Nous n'irons plus ensemble au canal Saint-Martin

Une bonne âme

La boucherie

Loup

Une sélection d'histoires courtes par Tanxxx

Ce qu'il en reste
