A Lyon, le 21 novembre 1831, une manifestation pacifique pour une augmentation des rétributions des ouvriers de la soie, les canuts, est accueillie par les tirs de la garde nationale au service des notables. Trois morts et une dizaine de blessés suffisent à enflammer la colline de la Croix-Rousse bientôt suivie par toutes les communes voisines. A la nuit tombée, la lutte s’interrompt. Le calme relatif permet aux deux camps de ramasser les morts et blessés, d’échanger des prisonniers et surtout préparer les combats du lendemain.
Le deuxième tome reprend le cours de l‘histoire à la première heure du 22 novembre 1831. Les combats sont acharnés et sans pitié. Les amis d’hier s’entretuent par idéologie ou malchance. Les tentatives de récupération par les républicains échouent dans la fureur des fusillades. Des femmes attaquent un fort à main nues, des enfants coupent les jarrets des soldats, des deux côtés des...