Futuropolis

Deuxième partie : coups francs

Carlos Gardel 2/2

Les années 1852-1869

La beauté

L'accablante apathie des dimanches à rosbif

La sainte trinité (fantaisie religieuse)

L'Orgue de Barbarie
Gustave Glarous, un petit homme énergique dont le regard disparaît derrière d’immenses lunettes et que la chance a abandonné, décide sur le tard de rompre avec la médiocrité et de faire fortune en suivant les préceptes d’une «idéologie marketing» moderne, performante et efficace.
Sans rien comprendre à ces théories nouvelles, Gustave entraîne son fils Steve (une grande larve sans énergie, du genre à hésiter entre piocher dans son cornet de pop-corn ou son sac de réglisses), dans la création d’un concept commercial aberrant n’offrant pas la moindre chance de réussite, basée sur la contre-proposition: surprise et décalage sont les maîtres mots du succès dans un monde toujours plus compétitif. Des affichettes bourrées de fautes d’orthographe indiquent de manière illisible des prix incohérents¿: le raisin est à l’unité, la pastèque par lot de trois uniquement, et les nèfles sont mis en avant sous l’intitulé «Le produit roi!». Aveuglé par ses propres discours, Gustave s’enfonce avec son fils dans la plus sinistre incompétence, avant de découvrir L’Orgue de Barbarie, une machine à rêves extraordinaire, ancêtre de nos casques virtuels.

Casse-pipe
Publié pour la première fois en 1952, Casse-pipe raconte la première nuit en caserne de Ferdinand, au 17e régiment de cuirassiers à Rambouillet. Il découvre rapidement des soldats ivrognes qui discutent de leur vie militaire, chargée de règles et de discipline. Ferdinand le bleu subit les insultes et les humiliations. Les personnages sont dignes de toutes les infanteries du monde, parce qu’ils ont perdu toute dignité humaine en endossant celle du soldat.
De ce sujet minimum, Céline tire une vision apocalyptique, pleine de jurons, de tonnerre, de chevaux, et de bêtise. Il est ici dans toute la maîtrise de ses moyens. « Livre capital, écrivait Roger Nimier, puisqu’il paraît autobiographique ». Que ce soit par le discours comme par le langage des militaires, Céline peut s’en donner à cœur joie. Le style est là, haché, vivant, rythmé, musical.

Les années Ventoline

Le Sourire du clown T.2
1989, ils étaient deux clowns, Grocko et Clock, se déplaçant de villages en petites cités de banlieue, y installant leur spectacle pour apporter un peu de joie, de rire et quelques moments d'insouciance aux gamins et aux moins jeunes. Grocko est tué par le geste fou d'une mère dépressive. Le diocèse ferme l'église du quartier, qui est abandonné à sa violence plus ou moins larvée. Dix ans sont passés.
Un nouveau curé, le père Desternod, arrive pour tenter de reconquérir la place de l'Église. Mais pourquoi ses malles sont-elles pleines de gilets pare-balles, de matraques, revolvers, fusils à pompes et autres bombes lacrymo ? Clock, qui anime une école des arts du cirque au pied des barres d'immeubles, est à son tour assassiné et la cité explose. Le lecteur découvre que c'est le père Desternod qui a commandité le meurtre !

Nos âmes sauvages

Mancha, chevalier errant

James Dieu - Livre second

Holly Dolly

Le pont
Dans cette Patte de mouche aussi onirique qu'oubapienne, l'auteur de 99 exercices de style et d'Ex-Libris raconte l'histoire d'un rêve qui se transmet sur plusieurs générations.

Intégrale

La revolte

La ligne de fuite

Je ne suis pas n'importe qui !

Trois fois UN

Les boules vitales

Genetiks, Chapitre 1

Seconde partie

Fille de rien

Roudoudou blues

Après la guerre T.1
2039. Le libéralisme sauvage a transformé notre planète en un gigantesque état tiers-mondiste, où 80% de la population vit dans un extrême dénuement. Mais voici qu'une nouvelle inouïe pourrait bouleverser la donne : on repère trois nefs d'origine extraterrestres, leur trajectoires ne laissent aucun doute, la Terre est leur destination… Elles refusent de communiquer leurs intentions et auront rejoint notre planète d'ici à peine un an.
L'ONU décide aussitôt la mobilisation générale des hommes comme des femmes de 15 à 40 ans et de les préparer à l’inévitable conflit qui s'annonce. Le monde doit se préparer à la guerre. Mais le jour où les trois nefs entrent dans l’atmosphère, elles ne font que frôler la Terre et disparaissent totalement des écrans de contrôle.
En décrétant l’état de guerre, l'ONU a-t-elle réellement sauvé l’humanité d’un ennemi belliciste et destructeur, où avait-elle d’autres intentions ?

Le dernier modèle
À la demande d´une galériste, Stéphane accepte de faire une exposition consacrée au Nu. Pour cela, il ne trouve pas mieux que de demander à des amies (dont certaines qu´il n´a pas vues depuis longtemps) de poser pour lui, dans le plus simple appareil. Une bonne opportunité pour discuter, pour mieux se connaître. Ainsi l´auteur découvre toute la fragilité de Laurence, « l´inaccessible », qui, en acceptant de se dénuder, se révèle tout autre que cette jeune fille sportive à la beauté froide. Et Céline, qui profite de l´absence de sa mère pour poser. Hélène, elle, se prête au jeu sans grande conviction, peut-être parce que son père est aussi un artiste... Ces rencontres sont l´occasion pour l´auteur de s´interroger sur le temps qui passe, sur les rapports de séduction et sur son rôle d´artiste. Comment représenter toutes ces femmes ? (Et surtout Élise, sa chère épouse.) Et puis... Et puis, il doit bien reconnaître que le vernissage s´annonce plutôt compliqué....Sans parler de cet étrange voisin du dessous, qui laisse couler sa baignoire, et qui reçoit Stéphane en silence, un masque à gaz sur le visage. Quant à son statut d´artiste, il prend de sérieux coups. Commentaires ou comparaisons douteuses sur ses dessins, jusqu´à l´incompréhension la plus totale. Que valent Egon Schiele ou Horst Janssen face aux « Eaux de Mortelune » ?

Hugo

James Dieu - Livre Premier

Les Prologues
![...[après]](https://cdn.zoolemag.com/red/alb/240747/450196-1.jpeg)
...[après]

Première partie

1987-2007 : France Info, 20 ans d'actualité

B. Traven, portrait d'un anonyme célèbre

Journal d'un fantôme
Dans Journal d’un fantôme, Nicolas de Crécy nous emmène avec lui en voyage. En voyages pour être précis. Voyages au-delà des frontières pour commencer. Sans être vraiment casanier, Nicolas de Crécy n’aime cependant pas beaucoup voyager (trop loin). Car il lui faut prendre l’avion, et Nicolas déteste l’avion !
Dans Journal d’un fantôme, le vrai voyage proposé par l’auteur, est celui du processus créatif.
Comment concilier créativité artistique et travail de commande ? Comment faire quand on est un dessinateur qui apprécie une certaine solitude, pour sortir, aller croquer le monde et s’exposer ainsi au regard trop curieux des autres ?
Si cette situation est difficile pour un artiste, essayez d’imaginer combien c’est dur quand on est un dessin. Enfin un dessin, même pas, juste une ébauche. Une ébauche qui ressemblerait assez à une grosse patate. Et que de plus, quand on est exhibé sur la voie publique par son agent qui, lui, n’a qu’une envie… se faire mousser.
Avec son humour si personnel, Nicolas de Crécy en profite pour poser quelques questions embarrassantes sur le statut de l’image dans notre monde et plus encore, sur celui du créateur.

Aziyadé

Le sommeil de Léo
Melvin Méricourt est le jeune patron (forcément dynamique) d'une société de meubles en carton. Bien qu'il s'apprête à signer un gros contrat avec la Finlande, les déboires s'accumulent.
Les finances sont dans le rouge et la banque menace de fermer le compte. De plus, Kikka, une ravissante étudiante-traductrice finnoise reste totalement insensible à son charme (ce dont ce macho, séducteur impénitent n'a pas l'habitude). Il n'est même plus en état de se rendre compte que sa charmante assistante, Anita, en pince sérieusement pour lui… c’est dire.
S’il y a une chose que Melvin déteste, c’est ne pas être maître de la situation. Un soir, il accepte (il ne sait pas pourquoi) d'accompagner Anita et sa copine Sophie au spectacle d'un hypnotiseur, le grand Jirinikof. Il emmène avec lui Léo, un vieux "pote" du lycée de Bordeaux. Léo qui vient de débarquer comme ça, sans crier gare, chez Melvin.
Et puis voilà que le fameux Jirinikof a choisi le Léo pour une petite démonstration.
Et le mage de music-hall commence son hypnose sur le pauvre Léo. On peut dire que cela marche bien sur Léo… Mais, il y a comme un problème. Léo, il n’en sort pas de l’hypnose. Le voici, les yeux grands ouverts en état de veille paradoxale !
Melvin se retrouve avec ce zombie loser qui tape l'incruste sur les bras. Et ça, ça l’énerve Melvin. D'autant plus que Kikka et Anita s’opposent à ce qu’il s’en débarrasse en l'abandonnant à l'hôpital. Manquerait plus que la police s'en mêle. Flûte, la voilà !

London calling, Episode 2/9

Première partie : La promesse d'Erasme

Le Monde de Lucie, Episode 3/18

Premier T. : Et pourquoi pas l'enfer...

L'idole dans la bombe, Première Partie

Voyage au bout de la nuit
Avec Voyage au bout de la nuit, livre désespéré et dérangeant s’il en est, Jacques Tardi s’est retrouvé en grande complicité. Il a été en symbiose avec le désespoir encore plein d’humanité de Céline. Sans détours, sans fioritures, ni concessions, Tardi est allé à l’essentiel.
Avec la même fulgurance implacable que Céline, il a mis en scène son récit plein de rage et de fureur. Comme nul autre, il a su transcrire dans ses dessins la farce tragique de l’humanité en souffrance.
En 2006, Futuropolis propose la réédition de l’incontournable Voyage au bout de la nuit, illustré par Jacques Tardi. Si la maquette voulue par Tardi est conservée, la typographie, le choix du papier et la couverture sont revus pour l’occasion.

L'adieu à Baker Street
Premier album de la série, prévue en 9 volumes avant redécoupage en 6.
Cet album est alors renommé "Livre I".

Tout doit disparaître

Paroles de tox

Cœur des ténèbres

Un homme est mort
195O. Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite Brest-la-Grise.
Mais face aux revendications salariales des ouvriers travaillant à la reconstruction, les patrons refusent de céder. La grève générale est déclarée. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement.
Et le 17 avril, le drame se produit. La police, dépassée par l’ampleur du mouvement, tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.
Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest. Il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre.
René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé.
Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil.
En s’attachant à la véracité des événements, en respectant la parole des témoins, Kris et Étienne Davodeau nous redonnent l’espoir en l’homme et en sa faculté à lutter pour sa liberté.

Episode 2/9
