Futuropolis

Les carnets de Gordon McGuffin
Presque dix ans après la mort de Gordon McGuffin, ses ayant droits (deux cousines) ont retrouvé dans ses archives l’essentiel des fameux carnets qu’il affirmait tenir depuis 1985. Ce précieux document précieux est désormais livré à la sagacité du grand public. Voilà enfin l’occasion de réhabiliter la figure de McGuffin, artiste oublié par nos écoles de cinéma et trop souvent absent des revues de spécialistes. Gordon McGuffin a pourtant été un témoin privilégié de Hollywood, depuis son âge d’or, jusqu’aux grands bouleversements des années 1970 et 1980. Il aura été, à sa manière, un réalisateur et, bien sûr, un scénariste de premier plan. Sa parfaite connaissance du hongrois lui aura aussi valu l’amitié de Zsa Zsa Gabor.
Nous présentons ici la première édition en français des Carnets de Gordon McGuffin. Les carnets originaux se composent de feuilles manuscrites et de photographies diverses rangées dans une chemise intitulée Recettes de Jenny. D’après Jacques Boudoir, de l’université de la Sorbonne Nouvelle, Jenny Owens est la tante de Gordon – quant aux recettes, elles concernent pour l’essentiel la confection de gâteaux à la carotte. Le titre écrit sur la chemise a pu égarer bien des chercheurs, voilà pourquoi on est resté si longtemps sans nouvelle des Carnets McGuffin.
L’ordre des pages a été rétabli, ainsi que l’orthographe. Les passages illisibles ou manquants ont été signalés entre crochets […]. Contrairement à l’édition américaine (Nutmeg & Clove, 2005), nous avons choisi de ne pas retenir les recettes de Jenny Owens, afin de rendre la lecture plus facile.

Mes mille et une nuits au Caire

La revolte - deuxième partie

Livre troisième

La ballade de Hambone

Le fils de l'ogre

Ma vie mal dessinée

Mort à crédit
Après Voyage au bout de la nuit et Casse-pipe, Futuropolis poursuit la réédition des œuvres de Céline illustrées par Tardi. Publié pour la première fois en 1936, Mort à crédit est le deuxième grand roman de Céline, l’occasion pour lui de se retourner sur son enfance.
« Mort à crédit, c’est l’histoire d’un gamin solitaire, dans le Paris d’avant la Grande Guerre, élevé par des petits-bourgeois qui n’étaient ni riches, ni intelligents, ni ouverts au monde en marche, et qui se gonflaient pour paraître, pour avoir l’air de, pour ressembler aux riches qu’ils vénéraient. Ce petit monde a été décrit par Céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables, qui sont des constantes de toute son œuvre. » François Gibault, biographe de Céline.
Au fil du récit, nous suivons les pérégrinations de Ferdinand dans la France et l’Angleterre d’avant 1914. Son éducation familiale, scolaire, érotique…
« Pour bien enchaîner ma Légende, j’aurais pu me documenter auprès de personnes délicates… accoutumées aux sentiments… aux mille variantes des tons d’amour… J’aime mieux me débrouiller tout seul. » Louis-Ferdinand Céline

Sergent Kirk, Première époque

Les fantômes

Sergent Kirk, Première époque

Le Suédois

A SUPPRIMER L'adieu à Baker Street
Premier album de la série, prévue en 9 volumes avant redécoupage en 6.
Cet album est alors renommé "Livre I".

Les liens du sang
4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty.
Quelques jours plus tard, l’appartement du détective au 221 b Baker Street est mis à sac par des hommes de main envoyés par Mycroft Holmes, le propre frère de Sherlock. Mycroft tente ainsi de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, qu’il accuse de s’être abandonné à la cocaïne.
Pour lui, la mort de Holmes est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue.
Malgré les preuves apportées par Mycroft Holmes, le docteur Watson se refuse à croire cette version des faits. Il se lance à travers toute l’Europe dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.
Chez les parents d’Holmes, le mystère s’épaissit. Watson fait de bien mystérieuses découvertes en fouillant dans la chambre d’enfance de son ami. Quelle influence a bien pu avoir Mycroft Holmes sur son frère Sherlock ? Comment interpréter les propos de Mycroft qui affirme que l’ennemi mortel d’Holmes, le professeur Moriarty, n’a jamais existé ?

L’adieu à Baker Street
4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît en Suisse aux Chutes de Reichenbach, entraînant avec lui dans la mort son plus grand ennemi, le professeur Moriarty. Quelques jours plus tard, l'appartement du détective au 221 b Baker Street est mis à sac par des hommes de main envoyés par Mycroft Holmes, le propre frère de Sherlock. Mycroft tente ainsi de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, qu'il accuse de s'être abandonné à la cocaïne. Pour lui, la mort de Holmes est le suicide déguisé d'un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue. Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse à croire cette version des faits. Il se lance à travers toute l'Europe dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l'histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Premier livre

L'heure la plus sombre vient toujours avant l'aube

Paroles d'illettrisme

90 jours à Bornéo

Première Époque (1914-1915)
Près de Collioure, tout appartient aux de Brignac : « les vignes, les maisons, les gens, enfin leur travail ». Mattéo et son ami Paulin « en savaient quelque chose, ils y bossaient, et dur encore ! Le pressoir n’était pas que dans les chaix ». Quant à Juliette, l’amour de Mattéo, recueillie par les de Brignac à l’âge de trois ans, elle est considérée par « eux » comme un membre de la famille. Mattéo, qui « n’avait pas envie d’être charitable » pensait qu’elle « faisait juste partie des meubles ».
En août 1914, quand éclate la guerre, cette « saleté de chien d’aveugle qui nous tirait dans la merde et bouffait nos gosses », le destin de Mattéo bascule. Fils d’un anarchiste espagnol, disparu à jamais en mer, Mattéo, parce qu’il est étranger, échappe à la mobilisation générale.
Première contradiction : alors que son ami Paulin et les garçons de son âge partent à la guerre en braillant, le jeune homme, élevé par sa mère au biberon du pacifisme, ressent confusément la honte de rester à l’arrière, avec les femmes et les vieux.
Paradoxe encore, plus insupportable celui-ci, Mattéo côtoie quotidiennement Juliette, quand celle-ci tremble pour Guillaume de Brignac, engagé dans l’aviation.
Absurdité toujours : quand, taraudé par le remords de n’être pas au front aux côtés de son ami, et meurtri par la belle indifférence de sa Juliette, Mattéo se décide enfin à rejoindre les tranchées, Paulin, lui, est définitivement renvoyé dans ses foyers…

Nouvelles du monde invisible
Est-ce que ça sent bon ? Est-ce que ça sent fort ? Y a-t-il des « bonnes » et des « mauvaises » odeurs ? Des puanteurs qui nous soulèvent le cœur aux arômes subtils qui nous séduisent, tout est affaire de goût, si l’on peut dire, de moment, de culture. L’odorat joue de multiples rôles, excitant ici notre appétit, nous alertant là d’un danger. Il ravive la mémoire, provoque des émotions. Bref, les odeurs nous mènent par le bout du nez. Et pourtant l’organe olfactif, mille fois plus sensible, dit-on, que celui du goût, est de moins en moins sollicité par l’homme, et l’odorat est, de tous nos sens, celui que nous négligeons le plus souvent.
Ce n’est pas le cas de Jean-C. Denis qui nous fait ici l’éclatante démonstration qu’il « a du nez ». En composant ses Nouvelles du monde invisible, par petites touches délicates, il nous fait sentir ces odeurs familières que nous croisons chaque jour, sans toujours y prêter attention. Il nous régale de ces petits moments qui sont le sel de l’existence. Au fond, il nous parle de la vie.
Et s’il se met en scène lui-même, pour la première fois de façon aussi explicite, Jean-C. Denis ne se met en avant qu’avec la pudeur que confère la distance de l’élégance.

Aux Heures impaires
Bastien, un jeune sourd, a rendez-vous au Louvre pour faire un stage. Il est réprimandé par un gardien qui le voit manger un sandwich dans la grande galerie alors qu’il attend son entretien d’embauche. Se sentant agressé, Bastien fuit le gardien lorsqu’il est rattrapé par un mystérieux personnage, Fu Zhi Ha, qui se présente, en langage des signes, comme gardien de nuit et se propose de l’aider.
Les deux personnages ne tardent pas à se lier d’amitié, mais il faudra plusieurs visites nocturnes au gardien avant qu’il ne révèle à son jeune hôte la vraie nature de son travail : une âme habite chaque œuvre d’art, aussi ancienne soit-elle, car l’artiste qui l’a engendrée y a insufflé toute sa force créatrice. Mais ces forces sont comme autant de lions en cage, qui ont besoin irrépressible de s’ébattre hors de leur cadre pour ne pas devenir moribondes et altérer l’objet d’art proprement dit, de façon irréversible.

Chaque musée du monde a son gardien de nuit qui, suivant un lourd programme de rotations très réglementées, organise cette soupape de liberté aux heures impaires de la nuit close, en fonction des types d’œuvres et des collections. La tâche n’est pas sans difficulté car, comme son créateur, l’œuvre d’art continue d’être une éponge du monde qui l’entoure, et la pression qu’elle relâche donne lieu aux manifestations les plus inattendues et assurément les plus irrationnelles. L’étudiant n’en croit évidemment pas un mot, et lors d’une nouvelle escapade nocturne, le gardien lui fausse compagnie pour confronter le jeune homme à ce qu’il refusait de croire, et tester son courage. Car le vieil homme, harassé par ces années de service, se cherche un successeur.
Après Nicolas de Crécy et Marc-Antoine Mathieu c’est au tour d’Éric Liberge d’explorer le musée du Louvre. Cette fois-ci l’auteur nous convie à une visite guidée de nuit, à l’heure où le Louvre se réveille… L’auteur de Mardi-Gras Descendres signe un ouvrage flamboyant, teinté de fantastique où plane l’ombre de Belphégor.

Hugo & Iris - Automne 1830

Fly blues

Exauce-nous

Villa Toscane

La Fin du monde
Sur une route de campagne, une voiture file malgré l’orage. À l’intérieur un couple et leur petit garçon. La mère est sur le point d’accoucher. Un arbre, touché par la foudre, s’écrase brutalement sur la voiture.
Vingt ans plus tard, une jeune fille mélancolique regarde la pluie tomber. Depuis quelques jours déjà, un véritable déluge tombe sur la terre comme un signe de début de fin du monde… « Elle », réfugiée dans ses pensées intérieures, ne peut s’empêcher de songer que son état de vide coïncide avec le début de la pluie. Mais est-ce une simple coïncidence ? D’autant que son amoureux n’est pas loin de croire que la fin du monde approche.
Un retour dans la maison de son enfance et ces dialogues avec un chat lui permettront de mieux comprendre les raisons de son spleen.

La résistance du sanglier
Un voyage dans le temps nous ramène en 1942. Grand-père Sanglier semble mener une vie paisible à Selles-sur-Cher, malgré la présence des troupes allemandes. Goguenard, il n´hésite pas à faire des farces à ceux qui s´accoquinent d´un peu trop près avec l´occupant, n´hésitant pas à voler le vélo du père Gaston devant la Kommandantur. Mais sa crainte vient de son voisin, le père Marmouset, un vrai collabo. Car grand-père Sanglier est un véritable résistant. Il aide ses amis à échapper au S.T.O. et cache des armes sous ses plans de salade.

Livre de cryptogrammes

Les invisibles
Jean Harambat a décidé de raconter l'histoire vraie de Bernard d'Audijos, Robin des bois gascon qui, à la tête de ses « Invisibles » lutta en 1665 contre Colbert qui voulut imposer la gabelle, un impôt sur le sel, aux paysans au bord de la famine.

Rester en vie...

Rester en vie...

Mise en bouche
« Il » habite dans une petite zone pavillonnaire. Père célibataire, il élève sa fille Lily. Tous les matins, il la conduit à l’école maternelle locale avec sa voisine, Carole, et ses deux enfants. Carole a du mal à se remettre de la séparation avec son mari. Le narrateur est attiré par elle, mais sorti des histoires d’enfants, la glace a du mal à se briser entre ces deux parents esseulés.
Un matin, Carole, le narrateur et les trois enfants arrivent en retard à la maternelle. Ils tombent nez à nez avec une bombe humaine qui a pris les enfants et le personnel de l’école en otages. C’est dans cette ambiance dramatique que les deux voisins vont se parler, jouer au jeu du chat et de la souris...
Coincés entre les enfants, la police et le preneur d’otages, les corps se rapprochent, se repoussent, s’attirent...

Genetiks, Chapitre 2

L'idole dans la bombe, Deuxième Partie

Créatures

Pauline et les loups-garous
Sur une autoroute déserte, la nuit, Angus s´endort au volant de sa voiture malgré sa cassette d´AC/DC qui passe en boucle depuis deux heures. Pauline, qui l´accompagne, lui propose de s´arrêter sur une aire d´autoroute. Cela fait des heures qu´ils roulent ainsi, fuyant la police qui doit être à leurs trousses. Leur crime ? On n´en saura pas grand-chose si ce n´est que c´est un fait-divers sanglant. Pas avant de découvrir les raisons qui ont poussé ces deux adolescents à tout quitter pour se cacher au bord de la mer, en hiver, dans une station balnéaire déserte de Vendée. Une ville traitée comme une ville fantôme de western. Sans le savoir, ils se jettent dans la gueule du loup.

Le tour en caravane, Première étape

Les marins perdus

Coupures irlandaises
À l’occasion d’un voyage linguistique à Belfast, deux jeunes bretons, Nicolas et Chris, découvrent la dure réalité du conflit Nord Irlandais. Le voyage est long pour les apprentis polyglottes et l’arrivée en Ulster les surprend. Pluie, grisaille, douaniers nerveux, pluie, militaires, barrages, pluie…
Autre déconvenue : nos deux amis n’habiteront pas sous le même toit, Nicolas restera dans une famille ouvrière catholique alors que Chris doit se rendre chez une famille protestante nettement plus aisée. Chris se sent peu d’affinités avec eux. Trop gentils pour être honnêtes. Mais pour les deux jeunes gens, la découverte de l’Irlande passera également par la découverte des filles…
Un dossier de 16 pages complète ce récit avec la participation d'historiens spécialistes de l'Irlande du nord, mais aussi de différents acteurs du récit et du conflit.
![[entretiens] première partie](https://cdn.zoolemag.com/red/alb/48007/40207-1.jpg)
[entretiens] première partie

Les Ensembles Contraires : Première Partie

Jéronimus, Première partie

Le petit bleu de la côte ouest
Années 1970.La nuit, sur le boulevard périphérique, un homme roule à 145 km/h. Il s´appelle Georges Gerfaut.Gerfaut est cadre commercial dans une entreprise, marié et père de deux petites filles. Il circule dans une Mercedes gris acier, écoute du jazz West Coast et professe de vagues idées de gauche. Rien que de très banal.Mais il s´est passé quelque chose d´inhabituel dans la vie de Georges Gerfaut : il a tué deux hommes - au moins....Humanoïdes Associés

D'après les cours donnés par J-F Debord

L'archer rouge

Deuxième partie

Un voyage

La Gueule du loup

Oh les filles ! T.1
Elles sont nées la même année, le même jour peut-être. L’une s’embrase comme un feu follet, l’autre aborde le rivage d’une mer du Sud, la troisième apparaît dans les cris, déjà, du sentiment d’abandon. L’une est fille de fille-mère, l’autre de jeune Maghrébine, l’autre encore de bourgeoise pressée. Et les pères ? Ils esquivent, de gré ou de force, les tout premiers regards que leurs filles ne demandent qu’à fixer sur eux. Les hasards et les nécessités d’un sourire, d’une grimace, d’un regard ou d’un silence font se rencontrer les trois filles, à quatre ans, dans un même quartier de Paris. Elles vivent leur enfance les yeux levés dans la quête d’un sourire maternel, les yeux baissés dans l’incompréhension du monde si étrange des adultes, les yeux humides d’un bonheur vécu comme une récompense, les yeux secs d’une rage qui enfle, les yeux noyés dans le chagrin d’un drame incompréhensible. Mais toujours, toujours, les yeux de l’une plongés dans les yeux de l’autre dans la reconnaissance de la seule fratrie qu’elles se désirent, celle de l’amour partagé. Elles ne se quitteront plus…