Casterman

L'intégrale Le Transperceneige
Un jour, la bombe a fini par éclater. Et toute la Terre s’est brutalement retrouvée plongée dans un éternel hiver gelé, hostile à toute forme de vie. Toute ? Pas tout à fait. Miraculeusement, une toute petite portion d’humanité a trouvé refuge in extremis dans un train révolutionnaire, le Transperceneige, mu par une fantastique machine à mouvement perpétuel que les miraculés de la catastrophe ont vite surnommé Sainte Loco. Mais à bord du convoi, désormais dépositaire de l’ultime échantillon de l’espèce humaine sur cette planète morte, il a vite fallu apprendre à survivre. Et les hommes, comme de bien entendu, n’ont rien eu de plus pressé que d’y reproduire les bons vieux mécanismes de la stratification sociale, de l’oppression politique et du mensonge religieux…
Bande dessinée majeure des années 80 créée par Jean-Marc Rochette et Jacques Lob, reprise à la fin des années 90 pour deux volumes supplémentaires par Benjamin Legrand après le décès de son scénariste, la trilogie du Transperceneige reparait en un volume unique à l’occasion de son adaptation au cinéma (Snowpiercer, sur les écrans dès la fin de l’été) par le plus célèbre des cinéastes coréens, Bong Joon-ho. La redécouverte de l’une des meilleures sagas de science-fiction qu’ait produite la bande dessinée française : trente ans après sa création, Le Transperceneige n’a rien perdu de sa puissance et de sa singulière modernité.
Cette intégrale rassemble les trois tomes originaux du Transperceneige à savoir : Le Transperceneige (1984, réédition sous le titre L'Echappée en 1999), L'Arpenteur (1999), La Traversée (2000).

Les nouveaux exploits des Gamins de Bruxelles

Skip Beat Vol.29

L'ombre du roi

El crape as pinches d'or
Les albums de Tintin furent très tôt traduits (à partir de 1952) dans la plupart des langues du monde, puis, un peu plus tard, dans de nombreuses langues régionales souvent pittoresques. On regroupe sous cette appellation les parlers qui ne sont pas les langues officielles de l'ensemble d'un pays, mais qui restent pratiqués dans une « région » par les anciens, les amoureux des traditions locales ou les défenseurs d'une identité régionale menacée. Les premières traductions du genre furent le catalan et le basque en Espagne, le breton et l'occitan en France, puis le frison, le bernois, le féroïen, l'asturien, l'alsacien, le corse, le picard, l'arpitan, le provençal, le bruxellois, le wallon de Liège, le gaumais, etc. Par l'entremise de ces traductions, Tintin affirme un peu plus encore sa dimension totalement universelle. Edition en picard de Hollain (près de Tournai en Belgique). Tirage à 2.000 exemplaires numérotés (cachet et numéroté au bic).

Les Hommes-léopards

Carton blême
Dans un futur proche rongé par la pollution et la criminalité, l’état de santé de chacun devient le fondement de clivages économiques et sociaux aussi rationnels que cauchemardesques. Aux bien portants, le ministère de l’intérieur délivre un carton bleu qui permet l’accès aux services publics, et notamment à l’assistance de la police. Tous les autres, malheureux détenteurs d’un «carton blême», sont livrés à eux-mêmes en toute légalité, et mort aux vaincus… C’est dans ce contexte que Paul Heclans, flic désabusé mais efficace, hérite de l’affaire du « dingue au marteau », un serial killer. Son enquête met rapidement à jour des trafics manifestes de cartes de santé, et le conduit malgré lui jusqu’aux plus hautes sphères de l’appareil d’état. Mais cela ne va évidemment pas sans risques…

La Somnambule
À Boston en ce printemps 1974, peu de choses semblent distinguer Marian Tansey, employée d’une boutique de brocante, des autres jeunes femmes de sa génération. Une certaine réserve, peut-être, et une solitude finalement surprenante chez une trentenaire aussi séduisante. Mais dans le secret de la chambre qu’elle loue chez Ruth, la femme qui l’a recueillie, Marian lève le voile : ses souvenirs les plus anciens ne remontent pas au-delà de deux ans, sa mémoire est comme une passoire. Hormis les images fantomatiques qui l’assaillent régulièrement comme des flashes, à l’état de veille ou dans ses cauchemars, rien ou presque ne transpire de cette vie d’avant qu’elle sent pourtant affleurer tout près, en lisière de sa conscience. Est-elle folle ? Qu’a-t-elle vraiment fait et vécu, dans les brumes souvent effrayantes de son passé ? Faux semblants, coups de théâtre et révélations forment la trame de ce très efficace suspense psychologique, mis en images avec finesse par Jean-Louis Thouard sur une adaptation de Stéphane Michaka.

LastMan Vol.2
Lancé au cours du tome 1 de Lastman, le grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira se poursuit. Contre toute attente, le duo improbable formé par Adrian Velba, 12 ans, et Richard Aldana, grand costaud surgi de nulle part, déjoue tous les pronostics. Après avoir défait son vieux rival Gregorio en combat singulier, Adrian a le plaisir de voir Richard éjecter successivement du ring le couple Halpes et Alyssa – cette dernière se révélant être, derrière le masque de la combattante, la jeune femme avec qui Richard avait passé la nuit peu de temps auparavant. Cette victoire inattendue vaut aux deux comparses de se voir qualifier pour la grande finale, qui les opposera au tandem unissant Lord Ignacio Cudna et le terrible Cristo Canyon, invaincu depuis des années…

Pur-sang en cavale

Mécanhumanimal
Récemment célébré et fortement médiatisé au Musée du Louvre avec l’exposition « Les Fantômes du Louvre », Enki Bilal revient au sommaire de l’actualité au début de l’été avec une autre grande exposition dans un lieu de prestige parisien : le Musée des Arts et Métiers. Inaugurée le 3 juin, cette exposition sera ouverte au public en continu jusqu’en février 2014 et s’accompagne d’un ouvrage qui lui fait écho, publié par Casterman.
Sous-titré Mecanhumanial, l’album est un livre qui prolonge l’exposition, par l’image et par les mots. Structuré autour du travail graphique de Bilal dans tous ses aspects y associe de nombreux objets inattendus tirés du fonds du musée, les uns et les autres se répondant pour bâtir un imaginaire et un paysage mental inédits. Divers auteurs invités, complètent ce panorama en donnant, leur vision de l’aventure de la technique et de l’humain.
La direction ainsi que l’introduction générale de l’ouvrage sont assurées par le commissaire de l’exposition, Benoît Mouchart assisté de Gaëtan Akyuz.

Je n'ai jamais connu la guerre
Hâbleur, séducteur, brillant, Darius est un quadragénaire épanoui et conquérant qui a fait fortune dans un créneau innovant en pleine expansion : la création de souvenirs factices, vendus sous forme injectable à des clients en mal de sensations fortes. Mais le parcours gagnant de Darius, que ses racines libanaises rattachent à d’anciens souvenirs de violence, dissimule une fêlure intime : luimême est hanté par sa propre mémoire demeurée douloureuse, qu’il s’agisse de ses racines familiales ou de sa vie sentimentale agitée.
Nourri de flash back et de séquences oniriques, Je n’ai jamais connu la guerre examine avec beaucoup d’acuité la très riche question de la mémoire et de ses scories. Comment s’accommoder de ses souvenirs – si douloureux puissent-ils être ? Faut-il vivre avec ? Les occulter ? Ou tenter de s’en fabriquer d’autres, même au prix d’arrangements plus ou moins assumés avec sa propre histoire ?
Jeune scénariste prometteur, Joseph Safieddine rejoint le catalogue KSTR avec un récit original et ambitieux, joliment mis en valeur par le dessin inspiré de Maud Begon.

Contre-attaque en Carmélide
Célèbre série à succès, Kaamelott nous fait découvrir les coulisses de la légende du Roi Arthur. Mais la platitude du quotidien du Roi, entouré d’une équipe de bras cassés (sa propre famille et ses propres chevaliers) n’est pas de tout repos et rend très difficile sa noble et divine tâche : mener son peuple vers la Lumière.
Petites histoires médiévales (intrigues familiales, situations professionnelles…) et dialogues contemporains génèrent un anachronisme hilarant à chaque épisode. Alexandre Astier en est l’auteur et le réalisateur. Il est également comédien et compositeur de la musique.

Typhaon, Intégrale
Une nuit en pleine mer, un grand navire à voiles, le Typhaon, recueille in extremis Eleonore Bridgers, naufragée à la dérive sur un canot. Hantée par ce qu’elle vient de vivre, la jeune femme reprend des forces, intriguée néanmoins par l’atmosphère qui règne à bord. Pourquoi l’équipage l’évite-t-il avec autant d’empressement ? Qui sont le gardien des algues et ses fantastiques créatures marines, que le Typhaon combat avec autant d’énergie dans la mer des Sargasses ? Pourquoi aucun matelot n’est-il jamais autorisé à rester à terre ? Et comment expliquer que le navire semble se précipiter au devant des tempêtes ? Le lieutenant Vernon Milburn, le seul à avoir témoigné de l’intérêt à Eleonore, entreprend de lui raconter la véritable histoire du Typhaon…
Le souffle des grands récits de mer et de marins balaie de bout en bout cette histoire tragique, avec en toile de fond l’univers si particulier de la marine à voile. Le pinceau de Guillaume Sorel, dans un registre expressionniste d’une rare puissance, lui confère un supplément d’âme exceptionnel.

Hôtel particulier
De nos jours, une jeune femme se suicide dans son appartement… mais ce n’est que le début de son histoire. Sous le regard d’un chat complice, manifestement capable de continuer à la voir, elle se met à hanter l’immeuble où elle a vécu, témoin involontaire mais intéressé du quotidien intime de ses anciens voisins. Ici un couple illégitime vit une passion charnelle, avec la complicité un peu perverse du mari trompé, là ce sont des parents dévorés d’angoisse face à la disparition inexplicable de leur petite fille, ou encore ce solitaire apparemment capable de faire surgir d’incroyables bacchanales des trésors de sa bibliothèque – sans oublier un jeune peintre sans le sou pour lequel la défunte ressent manifestement une attirance certaine…
À l’opposé d’un fantastique oppressant, tout en empathie et en délicatesse, Guillaume Sorel invite son lecteur à accompagner l’errance de ce séduisant fantôme un peu mélancolique, avec une tonalité poétique très fidèlement transcrite par un dessin au lavis parfaitement maîtrisé. Au terme du voyage, l’amour triomphera de la mort.

Ardalén, vents de mémoire
Chamboulée dans sa vie personnelle et professionnelle, Sabela se rend dans un village des montagnes de Galice, sur les traces d’un ami de sa famille. Mais sur place, sa rencontre amicale avec un vieil homme solitaire, Fidel, va bientôt bouleverser les projets de la jeune femme. En dépit de l’hostilité et de la jalousie de certains villageois alentour, l’un et l’autre en viennent rapidement à s’échanger confidences et souvenirs. Leurs récits s’entremêlent et la mémoire impétueuse de Fidel, qui invoque souvent l’univers coloré de Cuba, semble parfois acquérir la texture du réel : l’évocation de sa fiancée d’autrefois Rosalia, de son ami Ramon disparu dans un naufrage, d’une mystérieuse fée qui lui fait écouter la mer dans un coquillage, et jusqu’à ses visions du chant des baleines, qui lui apparaissent parfois à l’orée de la forêt, poussées par le vent… Rythmée par des visions oniriques et de nombreuses réminiscences du passé, la relation affectueuse et fusionnelle de Sabela et Fidel gagnera en intensité et en richesse jusqu’à la mort du vieil homme. Sabela, alors, sera devenue pour de bon l’héritière...

Macha
En 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale prend fin, deux jeunes officiers de l’armée britannique, très proches l’un de l’autre, sont affectés en Autriche, dans un camp de prisonniers de la Wehrmacht. Mais sur place, surprise, ils découvrent que les prisonniers… sont des Russes. Plus précisément des Cosaques, que les persécutions subies par leur peuple depuis l’instauration de l’U.R.S.S. ont poussés dans les bras d’Hitler. L’un des deux officiers, Nicolas McDonald, après avoir d’abord été choqué par le choix de ces hommes qu’il considère comme des traitres à leur pays, finit par tomber sous le charme ravageur de la petite-fille d’un général cosaque, la belle Macha… Olivier Neuray et Valérie Lemaire s’appuient sur un fait historique peu connu de la Seconde Guerre mondiale – la défection au profit de l’Allemagne nazie d’une partie des troupes cosaques et russes, irréductibles ennemis de Staline et du système soviétique –, pour inaugurer une nouvelle série romanesque sur fond d’Histoire contemporaine. Action, émotion, personnages accrocheurs, un cocktail d’une grande efficacité.

Boulevard... ossements
En cette fin de printemps, Nestor Burma et sa secrétaire Hélène Chatelain reçoivent la visite d’un diamantaire du 9e arrondissement, Omer Goldy, qui les envoie sur les traces d’un restaurant chinois de la rue de la Grange-Batelière et de son propriétaire, l’énigmatique Tchang-Pou. Le mystère s’épaissit lorsque Burma découvre sur place les cartes de visite d’un ancien lupanar de Shanghai où sévissaient des prostituées russes et, dans une armoire, ce qui ressemble fort au cadavre d’une femme blonde et nue… Mais tout bascule carrément lorsque le diamantaire, est retrouvé mort dans son bureau. Deux macchabées presque coup sur coup. Soupçonnant tout à la fois un chantage, une affaire de moeurs, un trafic de diamants et dieu sait encore quelles turpitudes, Nestor Burma intensifie ses recherches, qui le mettront bientôt sur la piste de la maison Natacha, une entreprise de lingerie de luxe tenue par deux immigrées russes…
Le roman de Léo Malet Boulevard… ossements, vingt-deuxième titre de la série Nestor Burma, a initialement paru en 1957, Nicolas Barral, dessinateur nouveau venu dans cet univers, en livre une interprétation fidèle à l’esprit de la série et du personnage… sans s’interdire un zeste d’humour qui pimente agréablement cette nouvelle enquête du « détective qui met le mystère K.O. ».

Rimbaud, l'indésirable
« Comme moral et comme talent, ce Rimbaud est une monstruosité. Il a la mécanique des vers comme personne, seulement ses oeuvres sont absolument inintelligibles et repoussantes. » Voici comment Arthur Rimbaud est décrit dans un rapport policier de 1873. Arthur Rimbaud est ancré dans l’imaginaire collectif, mais son histoire réelle est méconnue du grand public. Il n’a jamais connu le succès, ses poèmes ne lui ont jamais rapporté le moindre sou, et il est pourtant aujourd’hui l’un des poètes les plus connus et reconnus dans le monde. Cette bande dessinée de 120 pages prend le parti de raconter les deux vies de Rimbaud : le jeune poète arriviste, en mal de reconnaissance, qui vit une liaison sulfureuse et destructrice avec Paul Verlaine, et le trentenaire fatigué d’écrire et de vivre, qui se tue à la tâche en Afrique.
J’ai souhaité dépeindre le poète tel qu’il était décrit par ses proches : tour à tour manipulateur, sans-gêne, parfois carrément grossier. Bien loin de l’image trop lisse et réductrice du jeune poète romantique... Romantique, celui qui poussa Verlaine à bout, jusqu’à ce que ce dernier craque et tire deux balles dans sa direction ?

Morphée
Louisiane, février 1863, en pleine Guerre de Sécession américaine. Doyle, un déserteur à bout de force de l’armée sudiste, arrive dans la petite ville de Lake Providence, tenue par les troupes de l’Union. Alcoolique et morphinomane, l’homme cherche non seulement à fuir les Confédérés, mais également à échapper à ses propres souvenirs : ancien tireur d’élite, il a dû assassiner de sang froid une enfant lors d’une mission, et depuis se sent hanté par le fantôme de la petite fille, dont les visions l’assaillent de plus en plus souvent. Lors d’une crise particulièrement violente, halluciné, il abat quatre soldats…
Le tome 1 de Virginia, Morphée, inaugure une histoire de fuite et de quête particulièrement prenante, qui verra Doyle, rejoindre malgré lui une communauté maroon d’esclaves en fuite (emprunté aux Arawaks, ce terme désigne à partir de 1540 les esclaves fugitifs puis deviendra synonyme de sauvage, revenu à l’état de nature) ayant trouvé refuge dans les bayous de Louisiane. Le premier volume d’une séduisante trilogie, et la découverte de deux auteurs talentueux.

L'Habitant de l'infini Vol.29

Skip Beat Vol.27

Paris

Canicule
La Beauce, dans la fournaise d’un été caniculaire. Un Américain en fuite après un hold-up, Jimmy Cobb, s’efforce d’échapper à la gendarmerie lancée sur ses traces. Il vient de dissimuler son butin en l’enterrant à proximité d’une ferme isolée où il trouve refuge, in extremis. Il n’a pas vu qu’un enfant dissimulé dans le blé a assisté à toute la scène. Et ne sait pas encore que la ferme où il se cache est un modèle réduit de l’enfer.
Horace le tyran domestique libidineux, sa femme Jessica vibrante de haine, son frère Socrate confit dans l’alcool, Chim l’enfant battu, Ségolène la folle nymphomane, Gusta la vieille au bord de la tombe… chacun des habitants de cet univers rural en vase clos est une bombe en puissance, taraudé jusque dans l’intimité de sa chair par cette canicule à vous rendre fou. Leurs psychoses conjuguées sont les ingrédients d’un mélange instable et hautement explosif, auquel la présence de Cobb et de son argent va servir de catalyseur.
Bientôt tout va déraper dans ce monde rance et sclérosé et glisser inexorablement vers une conflagration d’une violence inouïe. Dans l’esprit de Pauvres z’héros, Baru revient sur le devant de la scène avec cette spectaculaire adaptation de Canicule de Jean Vautrin, d’une noirceur impitoyable. Un très grand polar, qui inaugure une série d’adaptations des meilleurs romans de Vautrin en bande dessinée.

La Théorie du Grain de Sable - Intégrale
Brüsel, 21 juillet 784. Constant Abeels répertorie avec patience les pierres qui se matérialisent mystérieusement dans les différentes pièces de son appartement. Toutes pèsent exactement le même poids : 6793 grammes – un nombre premier… Dans un immeuble voisin, une mère de famille constate, de la même manière, que du sable s’accumule avec régularité dans son appartement, tandis qu’un peu plus loin, le patron et chef cuisinier de la célèbre brasserie Maurice découvre qu’il perd du poids, sans maigrir pour autant… Au fil des jours, ces étranges manifestations ne font que s’accentuer.
Une femme arrive spécialement de Pâhry pour enquêter sur ces faits insolites : Mary Von Rathen, celle qu’on a autrefois surnommée « l’enfant penchée ». Elle découvre bientôt que ces phénomènes convergent tous vers une même personne : Gholam Mortiza Khan, un guerrier Bugtis venu tout récemment à Brüsel pour vendre des bijoux,…
Dans une profusion de décors urbains d’une richesse et d’une inventivité exceptionnelles, Schuiten et Peeters renouent avec les atmosphères inimitables du cycle des Cités Obscures.

Aquae-Sextiae (Aix-en-Provence)

New York sur Loire
La mégapole bien connue, New York sur Loire, fait ici l’objet d’une étude sérieuse, aussi bien architecturale qu’ethnologique. Architecturale d’abord, et pour bien comprendre les éléments fonctionnels et les influences culturelles qui ont façonné cette incroyable cité, un petit détour par l’histoire -la grande et les petites- est nécessaire. Où l’on découvre qu’après avoir été achetée 25 dollars à des phoques moines par le navigateur Peter Minuit il y a moins de 4 siècles, la région montagneuse qui plongeait dans l’océan est devenue, par le travail acharné des hommes, la ville la plus mythique du monde. Avec quel talent ont été sculptés, dans la matière brute des montagnes, les buildings les plus variés, inspirés des plus belles villes d’Europe. Ethnologique ensuite, grâce aux études du professeur Barovki, qui retrace les rapports conflictuels entre les animaux –phoques moines, chiens mous, aigles surdiplômés- et descendants de Peter Minuit, émigrés d’Europe à la fois indestructibles et aux principes moraux rigides. Comment ce cocktail explosif a su donner une culture si riche, une population si diverse et une aura internationale à cette mégapole dans laquelle chacun rêve de vivre un jour.

Comment cacher un lion

La différence

Hoodoo darlin'

PIL

Jérusalem, portrait de famille

Boulevard... Ossements (3)

Cauchemar dans la rue
Flic parisien épris de justice, Kléber est mis à pied parce qu'il s'est révolté contre les dérives auxquelles s'abandonnent trop souvent ses collègues. Il est aussi en dette avec Marc, un vieil ami qui n'est pas, lui, du bon côté de la loi. Et c'est en prenant sa défense qu'une nuit maudite, il descend trois truands. Mauvais réflexe, mauvais choix : le lendemain, sa voiture explose, tuant son épouse adorée Elénya.
C'est l'amorce d'un engrenage implacable. Que reste-t-il donc à vivre, hormis la vengeance ? Une tragique histoire d'errance commence, violente et désespérée. Tout au long de cette course folle, le fantôme enveloppant d'Elénya s'immisce dans le réel de Kléber et de ceux qui l'approchent : l'amour, unique consolation quand se profile le rendez-vous avec la mort.Tour à tour mystique et hyperréaliste, exalté et d'un insondable désespoir, Cauchemar dans la rue est un récit d'une intensité et d'une puissance visuelle peu commune. Littéralement habité par la noirceur du regard de Robin Cook, David Sala signe ici son tout meilleur livre.

Comme chez toi

El Trésor de Rackham le Rouge

Brune Platine - Mon sang est plus noir que le vôtre
L’une s’appelle Brune, l’autre Platine. Elles sont partenaires dans l’agence qu’elles ont créée ensemble : « Brune Platine – Enquêtes en tous genres ». Leur nouvelle cliente, une jeune fille du nom de Claire, déclare être à la recherche de son père, Jean-Paul. Détail troublant : elle porte au cou une cicatrice très ancienne, qui s’est récemment rouverte et ne se referme plus. Assez vite, l’enquête de Brune et Platine les mène dans les Balkans, où elles découvrent que Jean-Paul s’appelle en réalité Vladimir, et qu’il y dirige un établissement spécialisé dans le secours aux enfants des rues. Bref, un bienfaiteur. Mais évidemment, les choses ne sont pas aussi simples…

LastMan Vol.1
Adrian Velba, 12 ans, est heureux. Après avoir travaillé dur toute l’année dans l’école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s’inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n’a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian, une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d’Adrian, donne son accord du bout des lèvres…

La Cannibale

Vercingétorix... ...et les Gaulois !

Chez le photographe
Un jour qu'Ernest est sorti, Célestine découvre, dans un tiroir fermé à clé, deux grosses enveloppes pleines de photos. Qu'elle va bien sûr s'empresser, curieuse de regarder dans le secret de sa chambre. Tiens, des photos d'Ernest bébé, comme c'est drôle !

La Dynastie De Wilde

Chien d'aveugle

España la vida

Boulevard... Ossements

Le Curé du Diable

Madie

Aller-retour

Boulevard... Ossements (2)
