Célestine s'est fait suppliante : "Ernest, tu avais dit qu'on irait dans les labyrinthes !" Et évidemment, Ernest a dû céder - même s'il avait tant de choses à faire... Et voilà comment tous les deux se retrouvent à jouer dans les labyrinthes de plein air.

Ernest et Célestine : Le Labyrinthe

Série : Ernest et CélestineÉditeur : Casterman
Scénario : Gabrielle VincentDessin : Gabrielle Vincent
Genres : Aventure
Public : Tout public
Prix : 14.50€
- ZOO
4.5
Scénario
4.5
Dessin
4.5
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Le synopsis de l'album Le Labyrinthe
La critique ZOO sur l'album Le Labyrinthe
Le Labyrinthe est la réédition par Casterman d’un album paru en 1998, issu de la série à succès Ernest et Célestine par la regrettée et talentueuse Gabrielle Vincent. Ce livre poétique associe une histoire tendre à des dessins magnifiques.
Aujourd’hui, Célestine, la petite souris a très envie qu’on s’occupe d’elle. Célestine a envie d’avoir peur mais pas trop. Conciliant, Ernest, le grand ours, l’emmène jouer dans les labyrinthes. Ceux en plein air, végétal ou de bois, où l’on peut se cacher et de reperdre. Si bien que Célestine finit par avoir vraiment trop peur. Pour se venger, elle va alors grimper dans un arbre. C’est au tour d’Ernest d’avoir la peur de sa vie !
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© Editions Casterman S.A./Gabrielle Vincent
Sur une histoire originale et charmante, les jeux dans les labyrinthes en plein air, l’auteur aborde des thèmes plus graves comme la perte d’un être cher ou la confiance en un autre être humain. L’écriture est très fine, sous forme de petits dialogues simples mais percutants, avec des répétitions bienvenues qui lui donnent des airs de petite comptine.
Les personnages anthropomorphes sont particulièrement attachants, le graphisme est irrésistible. À la fois sobre et efficace. La légèreté du trait hachuré, presque comme une esquisse, se marie à merveille avec les couleurs aquarelles. Les illustrations fonctionnent comme des petits tableaux qui témoignent du passé de peintre de l’auteure.
Le Labyrinthe est un magnifique album. Son propos et son graphisme sont éternels, ils élèvent tout lecteur et lui éduquent le regard. Le film de 2012 Ernest et Célestine permet de prolonger le plaisir d’une série indémodable.
