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Alors que les farouches membres du Mouvement pour l'Indépendance de la Région, menés d'une main de fer par l'intriguant père Quidam, ourdissent leur coup d'état, le reste de la population prépare avec allégresse les festivités de la Saint Braconne.

Ce deuxième tome propose un petit monde savoureux qui ne ménage pas les extrémistes de tous poils. regard caustique sur la politique et le nationalime, les auteurs adoptent un ton desinvolte et humouristique.

Ce premier tome médiéval est un peu trop marqué par un vieux français excessif, envahissant chaque case de sa lourdeur. Malgré des dessins honorables, cette première aventure du Ruistre reste assez banale.

Cette histoire aux traits très réalistes démarre comme une amourette de série rose et s'avance au fil des cases sur le chemin du fantastique. Le malaise s'insinue sournoisement dans la vie assez classsique de Lou, qui essaye d'être acteur. Comme dans de nombreux premiers tome, on en dit trop et pas assez.

Il lui manque un je-ne-sais-quoi dans la composition chimique qui l'éloigne des millésimes précédents. trop court, manque de punch, des seconds couteaux qui ne sont pas fouillés, une reflexion qui se mord la queue pourraient être les réponses.

Il est des succès que l'on ne s'explique pas. Tant les premiers épisodes de notre jeune Spirou étaient amusants et frais, tant ce tome 10 a un gout de réchauffé. Entre vulgarité et platitudes.

Indispensable quand on veut voir la vie en rose !

En refermant ce deuxième tome, on connait la même frustration impatiente que lors de la lecture du premier tome. Même si le suspense demeurre, le troisième opus a intérêt à déménager.

Dans une ambiance que ne renierait pas Hemingway, l'intrigue se noue sur fond de lutte secrètes entre grandes nations pour le contrôle des richesses de l'Est africain.

L'ambiance polar est vite éclipsée au profit du fantastique avec la découverte de créatures mystérieuses. Moins originale et intriguante que Les cycles d'Aldébaran, cette bdande dessinée offre néanmoins un dépaysement interessant.

Denis Bajram poursuit l'édification de son space opera aux accents bibliques.

L'escadrille Purgatory, ou du moins ce qu'il en reste, connait maintenant le secret du Mur. Généré par une expérience des Compagnies Industrielles de Colonisation, ce puissant phénomène astrophysique a divisé le système solaire en deux et pourrait bien anéantir sous peu la terre.

A la relecture de cette 15ème aventure, Ted benoit est sans contexte le meilleur à avoir assurer l'héritage jacobsien, sans vouloir blesser les autres dessinateurs.

Au niveau du scénario, la thèse scientifique est suffisamment touffue pour que les néophites y croient, retour de Basam Damdu miraculeusement revenu d'entre les morts par un subterfurge ingénieux. Il n'y a pas à dire, Jean Van Hamme s'est décarcassé sur cet album. Du beau boulot !

Je retrouve dans mes Bds de la maison de vacances Les Olives Noires, avec Emmanuel Guibert au dessin et Sfar au scénario. Il m'avait déjà ensorcelé avec La fille du Professeur. Ici, on nous conte les péripéties du jeune Gamaliel emmené par son père à Jérusalem, en vue d'honorer la mémoire de sa mère morte.

Un périple qui, loin d'être de tout repos, nous permet de visiter une Jérusalem by Night sous domination romaine comme si... tout se passait aujourd'hui.

Comme à chaque album, les auteurs essaient d'offrir à nous,parents, l'occasion de discuter avec nos enfants d'un fait de la vie. Là, c'est sur la question de Naissons-nous hommes et femmes ou le devenons-nous ? Nos différences biologiques expliquent-elles nos différences sociales ?