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Si l'histoire n'est pas d'une originalité surprenante, le périple du héros John Masanori n'en est pas moins habilement raconté et ravira tous les amateurs d'histoire de mafiosi. Certaines séquences sont franchement malignes et, si on met de côté l'aspect dessin encore fort malhabile de l'entreprise.

Le scénariste argentin Zentner mêne une envoutante danse avec le temps... Son héros, Don Walden, a décidé qu'il ne devait jamais revenir en arrière. C'est à ce prix seulement qu'il préserverait sa chance aux jeux, et donc, son moyen de subsistance.

Ce dernier album du cycle se boucle formidablement bien. Un road-movie ensorcelant servi par la peinture d'un superbe dessinateur : Sala.

Ce premier tome d'Harkhanges propose son lot de divinités toutes puissantes, de sorciers aux pouvoirs dévastateurs. L'humour est un peu trop potache.

Le récit est rempli de clins d'oeil et de verve, le dessin plein de fougue et de plans spectaculaires. Mais le résultat est trop ardu pour que le lecteur se laisse sereinement porter par l'histoire. D'ailleurs la série est restée au tome 1.

Mégalex est à lire, car cette bd explore certaines voies graphiques, dans un exercice de style parfaitement réussi et maîtrisé.

Peu de référence aux autres cités dans cet album. Un univers dépouillé, la ville remplacée par un dôme au coeur d'une terre désertique... Mieux encore, les auteurs profitent de cet album pour soulever des dénats de société bien actuels : expansionnisme et nationalisme. La transmission du savoir et des traditions face au mirage des nouvelles technologies.

Richelle, le scénariste, a usé de son goût de la politique pour composer une énigme et des personnages plus vrais que nature. L'intrigue située en Angleterre et relatant l'enquête sur le présumé suicide d'un ancien Premier ministre, est parfaitement originale et sert de pretexte à composer une galerie de saisissants portraits avec pour chacun des personnages leurs intérêts, leurs doutes et leurs faiblesses.

Ce premier tome est une bonne surprise, prenant et plaisant à lire, riche d'un univers complexe et de deux héros attachants. On a désormais hate de voir où l'auteur mènera ses héros au fil des six héros que comptera a priori cette série.

Erased captive grâce à ses habiles jeux de flashbacks et ses personnages attachants, et annonce un thriller de plus en plus oppressant. Si les sujets abordés sont graves, lourds, il subsiste pourtant toujours un espoir, un optimisme qui apporte un plaisir suppkémentaire à la lecture. Vivrement la suite !!

Ce récit est situé pendant l'une des deux guerres de Tchétchenie, et décrit l'histoire d'une mère et de son action pour délivrer son fils prisonnier.

En lisant ce docu-fiction, on y découvre les rancunes séculaires qui empoisonnent les imaginaires collectifs des deux cotés de la frontière.

Jamais trop sombre, mais constamment dans le régistre de l'émotion, Amère Russie est autant le portrait d'une femme déterminée que d'un pays déconstruit. Captivant !

Ce 4ème tome clôture cette histoire en 4 volumes indissociables, qui est impressionnante. L'errance de ce pauvre Siméon durant les tragiques évènements de 1917, en Russie, est une leçon de bande dessinée. Le dessin puissant de Rabaté, la qualité de son découpage, et le ton de l'histoire ne peuvent qu'emporter l'adhésion générale.

Ce treizième tome est sobre, intélligent, émouvant... On se laisse emporter par le faux rythme imposé par l'enchainement des cases jusqu'à atteindre une certaine sérénité et, le livre clos, seule une douce sensation de bonheur persiste.

Neuf contes, neuf visions du justicier de Gotham, neufs plaisirs sombres et fascinants. Un recueil remarquable, tant il est rare de proposer un ouvrage collectif d'une telle qualité.

Le style graphique - des dessins à l'aquarelle - vieillot et désuet ajoute une touche féérique à un récit qui respecte l’œuvre originale.

Ici est raconté les aventures d'un dessinateur muet qui traverse les États-Unis durant la crise de 1929. Ce personnage est attendrissant, doué et d'agréable compagnie.

Album de nouveau, qui a privilégie l'action pour l'action. En même temps, les quelques planches où on cause sont d'un ennui mortel. D'ailleurs le trait de Vance, superbe en action, s'y fige brusquemment.

Ce 4ème tome de Golden City m'a tenu en haleine, sans jamais laisser tomber le suspense entretenu. Très bon album, dont je ne comprends pas les critiques presse mauvaises.

Toute l'histoire et d'un ennui mortel que même le trait d'Azpiri n'arrive pas à nous faire oublier. D'ailleurs la série est restée inachevée, seul ce tome a été publié.