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Encore une belle histoire de Jojo ! c'est des petites tranches de vie bien vues qui font un bien fou à ceux qui les lisent.

Tartines de courant d'air nous narre les tribulations de Daniel Saboutet, précieux modéliste, amoureux de sa voisine d'en-face et compagnon d'une joyeuse bande de tire-au-flanc. Vies pépères,petites mesquineries et douceur de vivre sont au programme de ce fabuleux destin.

Bibeur Lu se situe graphiquement au croisement des Cabu, Pellos et Baru, ce qui peut dérouter certains lecteurs, car on peut avoir l'impression que le dessin ne soit pas totalement maîtrisé. Il faut passer outre !

Entre Quiproquos et situations rocambolesques, cette nouvelle série, au premier tome très riche est un bon délassement. 2 bémols néanmoins. D'une part, les planches très chargées, et un découpage trop foisonnant, nuisent à la fluidité de l'histoire, d'autre part, une couverture, sans grand rapport avec l'intrigue.

Dessin superbe, couleurs sublimes, personnages attachants. Malheuresement ce premier tome déçoit, due principalement à une narration qui se cherche. heuresement que les prochains tomes permettent de mieux rentrer dans cet univers fantaisiste riche et décalé.

Après avoir effacé les traces de son échec parisien, un cartel colombien lui met la main dessus et l'embauche de force. Son comportement change, de mins en moinssolitaire. il apprend même le métier à un certain Mariano, filleul d'un narco-trafiquant notoire.

Le scénario fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce 3ème tome.Les dessins sont toujours aussi magnifiques, avec un découpage remarquable.

Les félins de l'espace débarqués sur la 3ème Terre, reviennent dans de nouvelles aventures.Nos personnages des Cosmocat ont un look de super-héros bodybuildé et des couleurs kitch en prime. Notre série animée,adorée desannées 80, n'y est pas montré sous le meilleur jour.

Voici le dernier album de Micheluzzi,son dernier récit de guerre consacré à la guerre afghanne par les russes. Entre reportage et fiction,l'intinéraire croisé de soldats d'élite russes,les Spetnaz, et d'un jeune Afghan dontle village a été détruit.

Pas de grandes considérations philosophiques, maisle destin dérisoire de deux combattants comme tant d'autres finalement broyés par la guerre.

Tardi adapte Le Cri du Peuple, un polar militant de Jean Vautrin qui se déroule durant les 72 jours de la Commune. Un hommage vibrant à tous ces oubliés de l'histoire qui ont préféré le camp de l'utopie à celui de la résignation.

Quand on lit cetalbum, la seule finalité de la création est la gloire, l'argent, les filles. Effrayant ..non? Mais rassurons-nous, tout ceci n'est qu'une fiction imaginée par le cartooniste underground Daniel Clowes. Connu pour ses prises de l'industrie du comics,il pose ici un refard caustique sur son art et son milieu.