Filmore était autrefois Madder Red, un criminel psychopathe et sanguinaire qui terrorisa pendant des années la ville de Bedlam. Désormais guéri de sa folie, il décide de mettre ses anciens talents au service de la police pour protéger Bedlam face aux nouvelles menaces qui émergent – mais peut-on faire confiance au tueur le plus sadique de l’histoire, tout repenti soit-il ?

Bedlam - T1

Ryan Browne, Frazer Irving, Riley Rossmo, Nick Spencer
Série : BedlamTome : 1/2Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Scénario : Nick SpencerDessin : Ryan Browne, Riley Rossmo
Couverture : Frazer Irving
Genres : Polar / Thriller
Public : À partir de 16 ans
Prix : 14.99€
- ZOO
5.0
Scénario
5.0
Dessin
4.5
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Le synopsis du comics
La critique ZOO
Après avoir plongé la ville de Bedlam dans la terreur, Madder Red finit par être stoppé dans sa folie meurtrière. Dix ans après, sous son vrai nom, il essaie d’aider la police sur une affaire de meurtres en série. Sa rédemption est-elle totale ou ses méthodes particulières sont-elles le signe que Madder Red n’a pas totalement disparu ? Bienvenue à Bedlam, théâtre d’un thriller captivant.
L’univers de Bedlam est digne des comics les plus noirs : le super-héros droit dans ses bottes est cependant violent, le grand méchant terrifiant et les manipulations médicales sont au rendez-vous. L’intrigue de cet excellent thriller avance sans le moindre faux pas, en évitant toute caricature. La seule source de lumière de cette histoire provient de la possibilité de rédemption de chacun d’entre nous.

Le scénario dense demande une lecture attentive, surtout pour dénicher les indices distillés tout au long de ce premier album. Certains d’entre eux ne sautent aux yeux qu’une fois le tome terminé tant le scénario en détourne admirablement l’attention. Ce thriller pose aussi la question du pardon et du repentir. Il le fait dans une atmosphère lourde, pleine de violence et de crimes, flirtant avec les limites du montrable pour créer l’addiction à cette enquête terrible.
D’entrée de jeu, le dessin marque par ses touches appuyées de rouge. Les pages en noir et blanc relatent le passé avec une simplicité féroce qui prend à la gorge. Celles s’attachant au présent nous font passer avec facilité de la tension au soulagement simplement en tournant une page. Sur certaines d’entre elles, le trait s’approche beaucoup de l’esquisse sans pour autant gâcher le plaisir.
Cet excellent premier tome vous mettra sous tension et dans l’impatience de la suite.
