Des agents du FBI visitent un ancien collègue, accusé de meurtres et interné dans un asile psychiatrique. Leur enquête les emmène des dealers de leur ville à des cercles secrets. Les deux agents sont bien loin d'imaginer ce qui s'est réellement passé et les découvertes sordides qu'ils sont sur le point de faire... Contient les épisodes US : - Neonomicon 1-4 publiés précédemment dans l'album Urban Indies : Neonomicon

Neonomicon

Jacen Burrows, Anthony Johnston, Juanmar, Alan Moore
Éditeur : Panini Comics
Scénario : Anthony Johnston, Alan MooreDessin : Jacen BurrowsColoriste : Juanmar
Collection : Best of fusion comics
Genres : Fantastique, Polar / Thriller
Public : À partir de 16 ans
Prix : 22.00€
- ZOO
4.0
Scénario
3.5
Dessin
4.5
- Lecteurs0 critique
Le synopsis du comics Neonomicon
La critique ZOO sur l'album Neonomicon
Alan Moore nous livre le plus beau des hommages à H.P. Lovecraft. Accompagné du magnifique dessin de Jacen Burrows saupoudré aux hallucinogènes, il offre un comic déconseillé aux âmes sensibles non initiées à l’univers de cet auteur macabre culte.
N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort. Les tentacules de Cthulhu ont trop démangé l’imagination d’Alan Moore. Dans son Neonomicon, il narre la descente aux enfers d’un agent du FBI qui se croyait plus maligne que les Anciens.
Tous les ingrédients d’une bonne histoire cthulienne sont réunis. Le prologue est particulièrement réussi. A travers l’enquête finement construite et l’expérience mystique d’un premier agent du F.B.I., Alan Moore offre à son dessinateur Jacen Burrows l’occasion d’établir de véritables oeuvres d’art contemporain, explorant le délire visuel du mythe lovecraftien.
La suite du récit retrace la contre-enquête de deux autres agents du FBI. A la suite du prologue, ils remontent la piste d’une secte vouant un étrange culte aux romans de Lovecraft. Certes les mésaventures de l’héroïne d’Alan Moore basculent dans une dimension sexuelle quelque peu dérangeante car non nécessaire. Cependant, l’ambiance graphique de Burrows demeure sinistre et glauque à souhait, épousant parfaitement les tournures scénaristiques plus ou moins dépravées.
Une orgie bisexuelle aux fins messianiques était-elle nécessaire à cet hommage lovecraftien ? Rien n’est moins sûr. Si les non-initiés refermont avec peur ce Neonomicon, les fans se régaleront de cet hymne au grand maître du macabre.
