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Yojimbot - T4 : Flammes de carbone

couverture de l'album Flammes de carbone

Série : YojimbotTome : 4/4Éditeur : Dargaud

Auteur :

Collection : Aire Libre

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Flammes de carbone

Après la perte des Yojimbots, Hiro, isolé, rejoint les rangs de l'organisation de Kozuki. Mais ce dernier, méfiant, soupçonne le jeune garçon de jouer double jeu et de vouloir, une bonne fois pour toute, mettre fin aux agissements de la terrible corporation sur l'île et sauver sa mère...


Nos amis les robots

Déterminé à conclure la série en beauté, le jeune Hiro ne ménage pas ses efforts pour assurer le spectacle en affrontant une bonne fois pour toutes Kozuki, son ennemi juré, dans ce quatrième tome explosif.

Après avoir retrouvé sa mère et compris la véritable nature de ce qui se trame en secret sur l’île où il errait depuis son enfance, ainsi que le rôle de ses parents, le jeune Hiro n’est plus le petit gamin des débuts : il s'est peu à peu transformé en un adolescent déterminé à sauver ceux qui lui sont chers et à quitter ce monde violent dès que possible. Toutefois, les adversaires qu'il a combattus jusqu'à présent, Kobuki et son complice Topu, n’ont pas dit leur dernier mot, d'autant plus que les forces de la présidente se dessinent à l'horizon, lourdement armées.

Extrait de

Extrait de "Yojimbot T.4" © Dargaud

Un quatrième volume mené tambour battant où Sylvain Repos boucle habilement toutes les sous-intrigues semées ici et là, depuis le premier tome. Il démontre ainsi que, bien que les ambiances aient radicalement évolué au fil des albums, tout est pourtant parfaitement orchestré, avec des enjeux qui se sont progressivement redéfinis, accentuant les atmosphères hard SF lourdes et tendues.

Toutefois, ce dynamisme, tous ces effets pyrotechniques, s’accélèrent au détriment d’un traitement plus posé qui faisait le charme des premiers tomes. L’auteur soignait alors davantage ses cadrages, le rythme de ses planches, quitte à réduire son intrigue pour lui donner plus de profondeur, plus de texture et laisser aux personnages suffisamment d’espace pour respirer.

Néanmoins, cette conclusion nous offre surtout l’occasion de découvrir un auteur extrêmement prometteur qui bâtit un univers à la fois très attachant et riche en références diverses qui peut autant parler aux lecteurs de BD, de comics ou de mangas.

Article publié dans le mag ZOO n°105 Juillet-Aout 2025

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