Red Sun, révolte à l’ombre d’un soleil rouge
Red Sun s’ouvre au XXVIIe siècle, alors que l’humanité est réduite en esclavage... Mais un groupe rebelle semble s’être libéré du joug alien, groupe
7 mai 2018
-Interview
Stéphane Louis, Louis, José Malaga, Thomas Martinetti, Christophe Martinolli
Série : Seul survivantTome : 2/3Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Scénario : Stéphane Louis, Louis, Thomas Martinetti, Christophe MartinolliDessin : José Malaga
Collection : Aventures
Genres : Polar / Thriller
Public : À partir de 16 ans
Prix : 14.20€
Scénario
Dessin
Jennifer Bristow a été traumatisée par la mort de l’enfant qu’elle portait lors d’un crash d’avion où tous ses amis ont péri. Après un séjour en asile psychiatrique, elle tente de refaire sa vie à Rio de Janeiro. Engagée comme babysitter, elle s’est tellement bien intégrée que les Parker la considèrent presque comme un membre de leur famille. Quand la fille aînée des Parker tombe enceinte et envisage d’avorter, les cauchemars de Jennifer refont surface…
Après l’accident d’avion dont elle est la seule survivante, Jennifer tente de se reconstruire en dépassant l’idée d’une malédiction. Travail rendu difficile par la cicatrice en forme d’éclair sur son visage... Après plusieurs mois, le tragique s’invite de nouveau dans ce nouveau tome de Seul Survivant qui ne convainc pas vraiment.
À peine remise de ses blessures et de la mort de son bébé, Jennifer entre dans un hôpital et tente d’enlever un nourrisson. Immédiatement arrêtée, elle est condamnée à suivre des soins dans un asile psychiatrique. Après plusieurs mois de thérapie, Jennifer accepte son sort d’unique survivante et part comme fille au pair dans une famille à Rio de Janeiro.
Ce deuxième album renoue très rapidement avec la malédiction infernale. Page à page, Jennifer s’enfonce de plus en plus dans une folie meurtrière pour protéger un bébé qui pourrait être le sien. La mécanique parfaitement huilée combinée au réalisme des personnages principaux fait de la première partie de ce tome un moment de lecture accrocheur. Mais le seconde partie, consacrée à la catastrophe dont ne doit réchapper qu’un seul survivant est une vraie déception. Impossible de croire aux réactions des victimes, statiques et impossible aussi d’être surpris par l’identité du survivant.
Le dessin semi-réaliste s’avère particulièrement attentif aux décors et traits des personnages tous très soignés. Cependant les mouvements sont trop rigides pour émouvoir et rendre crédible la panique des personnes prises au piège de la mort. Ce manque de fluidité accentue l’effet de déjà-vu inspiré par la seconde partie de ce tome.
Bossa Nova Club, en-dessous du premier tome de la série, laisse une impression en demi-teinte moyennement flatteuse. La fin de la trilogie devra frapper fort !