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Rue de la grande Truanderie - T1 : Une enfance au familistère (Tirage limité)

couverture de l'album Une enfance au familistère (Tirage limité)

Série : Rue de la grande Truanderie Tome : 1/1Éditeur : Grand Angle

Scénario : Jean-David MorvanDessin : Romain Rousseau-Perrin

Genres : Historique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Une enfance au familistère (Tirage limité)

Il voulait fournir l'équivalent de la richesse à la classe ouvrière.Elle voulait une utopie durable. Jeune indigente parisienne, Glannes a été adoptée par Jean-Baptiste Godin à Guise, dans son Familistère, un établissement dans lequel les ouvriers de son usine et leurs familles vivent en communauté dans un confort qui leur était jusqu'alors inaccessible. Mais en grandissant, la jeune femme pressent que la fin de cette utopie réalisée est inévitable, car le progrès technique finira par rendre les poêles obsolètes, et les profits en baisse marqueront la fin de ce formidable modèle de société. En butte avec les intégristes du lieu, elle est renvoyée à Paris, où elle retrouve ses compagnons d'infortune : prostituées, mendiants, voleurs, travailleurs journaliers... Pour aider les habitants de l'ancienne cour des miracles, Glannes décide de mettre en pratique les idées que son mentor, Godin, lui a inculquées, en utilisant les métiers de ces...

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La critique ZOO sur l'album Une enfance au familistère (Tirage limité)

Morvan traite une utopie spectaculaire du XIXè siècle avec le dessinateur qui convient : place à l’architecture qui en jette ! Le côté feuilletonesque dans le Paris des malfrats a son charme, mais on attend le tome 2 pour voir où veulent nous emmener les auteurs.

On oscille entre 1864, quand l’héroïne Glannes est une jeune voleuse des rues, et 1883, quand elle est devenue tenancière d’un bordel plus ou moins utopiste. Entre-temps, la petite parisienne a vécu dans le Nord de la France (l’Aisne) au sein d’un « familistère », lieu privilégié de vie et de services (crèche, école, magasins, théâtre…) pour les 1700 ouvriers et employés de l’usine de poêles du riche Jean-Baptiste Godin.

Jean-David Morvan s’est inspiré d’une histoire réelle. La réalisation de Godin était spectaculaire. Le dossier de huit pages en fin d’album la décrit précisément. Mais le scénariste n’a pas cherché à faire une BD historique pour autant. Il a imaginé la vie de Glannes, qui est retournée à Paris pour créer une structure humaniste comparable parmi les prostituées, mendiants, voleurs et autres margoulins.


Mais la fiction est moins marquante que la réalité : il existe une certaine solidarité dans le « milieu » aussi la réalisation de Glannes ne semble finalement pas très originale aux yeux du lecteur. Restent des personnages bien campés, attachants ou détestables (le fils de Godin est un infâme). Le savoir-faire de Morvan est là.

Rue de la Grande Truanderie Vol. 01/2 - Une enfance au Familistère

Rue de la Grande Truanderie Vol. 01/2 - Une enfance au Familistère © Grand Angle

On retiendra surtout de cet album le dessin de Romain Rousseaux Perin. Architecte de formation, il se donne à cœur de joie pour nous offrir des vues aériennes de Paris impressionnantes et bien sûr des vues du familistère sous différents angles. Il n’est pas en reste dans les séquences se passant dans la maison close, qu’il travaille dans les moindres détails. Les couleurs sont de Hiroyuki Ooshima, habituel comparse de Morvan, qui aime jouer avec sa palette pour créer les ambiances, alternant ici entre le brun et le bleu pour les séances nocturnes.

Au-delà du dessin, le côté feuilleton à l’ancienne, dans lequel intervient même un mentaliste, fait attendre le tome 2 du diptyque pour découvrir où vont nous emmener les auteurs pour conclure cette histoire.


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