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Lacrima Christi, la guerre bactériologique totale
Didier Convard et Denis Falque ont retrouvé le Lacrima Christi, titre de leur nouvelle série. On croyait perdue cette souche
15 octobre 2015
-Interview
Éric Adam, Pierre Boisserie, Gilles Chaillet, Didier Convard, Luca Erbetta
Série : RomaTome : 2/5Éditeur : Glénat BD
Scénario : Éric Adam, Pierre Boisserie, Gilles Chaillet, Didier ConvardDessin : Luca Erbetta
Collection : Grafica
Genres : Aventure, Fantastique, Historique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
Une ville immortelle. Une damnation éternelle.
217 avant Jésus Christ. Rome est devenue l’une des premières puissances de la Méditerranée. Seule Carthage contrarie son hégémonie. Hannibal conduit ses armées en Italie où il défait les légions de la République romaine à plusieurs reprises. Furius Léo, descendant de Léonidas, espère briser la Malédiction qui accable sa famille en remettant le Palladium à Hannibal, avec la promesse que l’icône lui apporterait gloire et pouvoir éternels. Furius est prêt à tout sacrifier pour parvenir à ses fins. Il n’imagine pas que le Palladium retournera son plan contre lui, sur fond de guerres puniques et de luttes de pouvoir, dans un combat opposant les Dieux aux hommes et le Bien au Mal...
À peine 6 mois après la parution du premier volume, la grande saga Roma se poursuit avec ce tome 2 formidablement mis en images par Luca Erbetta. La malédiction du Palladium se poursuit au coeur de la cité éternelle.
Rome est en grand danger. Hannibal, le Carthaginois, est prêt à fondre sur la cité pour la réduire en cendres. Mais la ville éternelle contient le plus grand des dangers en son sein. Seuls les dieux et le Palladium vont pouvoir la sauver. La course haletante et pleine de rebondissements contre la mort commence.
Furius Léo, grand prêtre de Rome, ne supporte plus la malédiction qui pèse sur sa famille et sur celle des Aquila. La mort de son ami et du fils de ce dernier sont pour lui le point de non-retour. Il décide de faire tout ce qui est en pouvoir pour les venger, quitte à trahir momentanément Rome en déclarant la guerre aux dieux.
Face à Hannibal, Rome est au plus mal entre les hésitations du Sénat, les troubles politiques et mouvements du peuple. Le récit met intelligemment en avant ces nombreux problèmes tout en respectant la chronologie des batailles et des faits historiques. Le poids de la tradition et de la superstition, ainsi que la place peu glorieuse des femmes sont aussi brossés par petites touches de détails.
Le scénario ne perd pas pour autant son souffle fictionnel pour tomber dans un documentaire. On assiste au conflit intérieur et au combat désespéré d’un père pour sauver sa famille d’une malédiction, dont tous sont bien plus victimes que responsables.
Le dessin réaliste et expressif s’appuie sur une mise en couleurs particulièrement suggestive. Il retranscrit parfaitement l’atmosphère de Rome, au bord du précipice. À l’image des protagonistes, le lecteur aura bien du mal à détacher ses yeux du Palladium : l’envoûtement de cette statue antique s’avère plus qu’attrayant !
Ce deuxième tome ferme une première saison réussie : vivement la suite !