La sélection officielle du festival d'Angoulême 2014
Découvrez la sélection officielle du festival d’Angoulême 2014 ! Comme chaque année, un grand cru à ne manquer sous aucun prétexte !
16 janvier 2014
-Actualité
Série : Paco les mains rougesTome : 1/2Éditeur : Dargaud
Scénario : Fabien VehlmannDessin : Eric Sagot
Genres : Aventure, Historique
Public : À partir de 12 ans
Prix : 15.99€
Scénario
Dessin
er tome de Paco les Mains rouges, un diptyque signé Fabien Vehlmann et Éric Sagot ; témoignage sur le bagne de Cayenne et le sort réservé à ces condamnés que l'on envoyait à l'autre bout du monde...
Dans ce premier épisode de Paco les Mains rouges, on découvre l'histoire d'un jeune instituteur auteur d'un crime passionnel qui échappe à la guillotine, mais se voit condamné au bagne à perpétuité. Son calvaire commence dès le voyage vers la Guyane. Là-bas, « Paco les Mains rouges », surnommé ainsi parce qu'il a commis un crime de sang, doit affronter la réalité d'un monde carcéral où règne la loi du plus fort, où il faut survivre à chaque instant sans avoir le moindre espoir de sortir libre.
1er des deux volets de Paco les Mains rouges, avec un cahier graphique en fin d'ouvrage ; une BD sur le bagne de Cayenne et un magnifique roman graphique.
Paco les mains rouges est une bande dessinée comme on voudrait en voir plus souvent : elle sait sortir des sentiers battus sans se perdre dans l’allusion fumeuse. Un excellent premier tome sur la vie au bagne de Cayenne qui donne (très) envie de lire la suite.
Paco, dont nous ne connaissons pas le vrai nom, a commis un meurtre, mais on s’en fiche. Ce qui compte c’est qu’il est condamné au bagne, à la perpétuité à Cayenne ! A l’autre bout du monde exactement et à l’opposé de sa vie d’avant. On embarque à ses côtés dans la vie quotidienne de ce bagne où la durée de vie moyenne est de cinq ans pour les prisonniers.
Paco, pour s’en sortir, apprend la violence, les coups tordus et les tatouages... Il apprend aussi une autre manière de vivre et se redécouvre au bagne. En filigrane de l’horreur, il y a aussi l’histoire d’une homosexualité qui se tait dans une prison à ciel ouvert, au milieu de prisonniers laissés face à leur démons.
Le ton sépia qui enveloppe l’album ne cache pas la violence mais il évite de tomber dans le défilé d’horreurs. Le trait est sobre, dépouillé sans être simpliste, Cette apparente simplicité permet de donner au texte toute sa puissance. Une alchimie se crée entre les mots en voix off de Paco, les problèmes qui s’enchainent et les grandes planches où les petits détails du décor de Cayenne se révèlent.
On est happé par Pacco les mains rouges et, en refermant la BD, on a l’impression de porter la lourdeur de Cayenne sur nos épaules. Une oeuvre comme ça, c’est rare et ça se recommande !
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16 janvier 2014
-Actualité
Avec le dixième tome sorti fin 2016 et une adaptation cinématographique en salles aujourd’hui, la série Seuls a propulsé ses auteurs, Fabien Vehlmann
8 février 2017
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