Un dernier album en feu d'artifice pour le marshal Bass. L'heure de régler les comptes avec le colonel Helena, son plus fidèle ennemi, sans oublier de solder toutes ses amitiés... et un complexe héritage amoureux et familial. Darko Macan et Igor Kordey terminent en beauté leur western tarantinesque inspiré d'un personnage historique du Far West.

Marshal Bass - T12 : Crépuscule

Série : Marshal BassTome : 12/12Éditeur : Delcourt
Auteur : Igor Kordey, Darko Macan
Collection : Néopolis
Genres : Aventure
Public : À partir de 12 ans
Prix : 15.95€
- ZOO
5.0
Scénario
5.0
Dessin
5.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Crépuscule
Marshal Bass tire sa révérence

Après huit ans de bons et loyaux services dans le 9e art, River Bass, marshal de son état, rend sa plaque. Avec le tome 12 de Marshal Bass, Darko Macan et Igor Kordey mettent un point final à une série western particulièrement réussie.
Le western est un genre indémodable en bande dessinée, et parfois, il accouche de chefs-d’œuvre. Marshal Bass fait partie de ces grands crus qu’on lit et relit avec toujours autant de plaisir. La qualité de cette série tient dans les ingrédients que Darko Macan et Igor Kordey ont su y mettre. À commencer par le choix du personnage principal.
River Bass, ou plutôt Bass Reeves de son vrai nom, a réellement existé. Né esclave en 1838, il est le premier marshal adjoint noir à l’ouest du Mississippi. Il sert 32 ans dans les territoires indiens, avec à son actif 3 000 arrestations, sans jamais avoir été blessé. Une figure méconnue de l’Ouest américain qui méritait bien d’être exhumée et mise en valeur.
Même si Darko Macan romance les faits connus de la vie de Bass Reeves, les principaux éléments sont bien présents pour servir d’arrière-plan aux enquêtes du marshal. Le dessin réaliste et finement caricatural d’Igor Kordey, qui se bonifie au fil des albums, est aussi pour beaucoup dans le succès des aventures de River Bass. Mais la liste des points forts de la série ne s’arrête pas là.

Extrait de "Marshal Bass - Crépuscule T.12" © Delcourt
Un épilogue somptueux
Avec Marshal Bass, pas de western de pacotille, la vie dans les États-Unis profonds des années 1880 est rude, brutale. Le mensonge, l’égocentrisme, la traîtrise, la cruauté parfois, l’absence de scrupules et d’empathie sont monnaie courante. River Bass y est particulièrement confronté lorsqu’il part à la recherche de criminels en fuite. Sans parler du racisme ordinaire dans l’Amérique de l’époque.
Mais Darko Macan sait ajouter une bonne dose d’humour, d’ironie et même de cynisme pour ne pas sombrer dans le drame. Le tome 12 referme un arc narratif qui courait depuis le premier volume, en filigrane d’une « chasse à l’homme » différente à chaque album. On y retrouve nombre de personnages secondaires, toujours aussi bien ciselés, et on en apprend même un peu sur leur avenir. Quant à River Bass, il exécute une dernière mission, un dernier tête-à-tête avec le colonel Helena, avant d’entrer dans l’Histoire. D’un bout à l’autre âpre, drôle et intelligente, Marshal Bass est une série brillante.

Commentaire et critiques (1)
1.0
Je n'ai pas été convaincu par cet album. Dessin très imprécis et scénario pour le moment très basique, pas captivant.Tome 2 à lire ?!?
Le 02/11/2013 à 23h51
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