
Les Quatre de Bakerstreet auront leur série animée
Si la série BD Les Quatre de Baker St
14 septembre 2017
-Actualité
David Etien, Olivier Legrand, Jean-Blaise Djian
Série : Les Quatre de Baker StreetTome : 10/10Éditeur : Vents d'Ouest
Dessin : David EtienAuteur : David Etien, Olivier Legrand, Jean-Blaise Djian
Collection : 24X32
Genres : Aventure, Polar / Thriller
Public : À partir de 3 ans
Prix : 14.95€
Scénario
Dessin
La lettre de Jack l'Eventreur Londres 1895 L'heure est grave pour les francs-tireurs de Baker Street Pour sauver Puck leur plus jeune recrue des griffes d'un vieil ennemi Black Tom se voit obligé de reprendre ses activités de cambrioleur pour le compte de Patch le terrible roi de la Cour des Miracles de l'East End... La cible du casse Le sinistre Musée Noir au coeur de Scotland Yard C'est là que la police métropolitaine de Londres conserve ses reliques criminelles les plus célèbres parmi lesquelles une lettre authentique de Jack l'Eventreur - une pièce unique qui suscite la convoitise d'un cercle de collectionneurs très spéciaux... Obligés d'agir à l'insu de leur employeur le célèbre Sherlock Holmes Tom Billy et Charlie sans oublier le chat Watson se retrouvent embarqués dans une nouvelle aventure à haut risque pleine de danger de mystère et d'émotion Un pour tous tous pour un les Quatre de Baker Street sont sur le coup Série incontournable du catalogue Vents...
La solidarité entre les quatre gamins des rues est sérieusement éprouvée quand l’un d’entre eux se voit contraint de voler la seule lettre connue écrite par Jack l’Éventreur. Une histoire plaisante servie par un dessin brillant.
Quel plaisir de tenir en main un album aussi bien dessiné ! Car non seulement David Etien a un immense talent, mais il met vraiment du cœur à l’ouvrage, quand il met en scène sa bande de gamins des rues de Londres, les malfrats de la bande de Patch ou des membres de la haute société britannique. Et n’oublions surtout pas ses décors : qu’ils représentent les beaux ou les bas quartiers de la ville, ils définissent immédiatement une ambiance. L’encrage donne de la fougue à des planches à la fois très soignées et d’une grande lisibilité. Etien réalise également lui-même la mise en couleurs, avec une dominante de tons bruns qui caractérisent bien la fin du XIXe siècle.
Les quatre de Baker Street © Glénat, 2024
Rappelons que chaque album raconte une histoire complète qui peut donc se lire de manière indépendante. Pour le tome 10 de cette série tout public, les scénaristes Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand vont puiser dans le passé de l’un des 4, Black Tom, autrefois brillant monte-en-l’air au sein du groupe de voleurs dirigés d’une poigne de fer par l’impitoyable Patch. Ce dernier va avoir recours aux plus vils stratagèmes pour récupérer Tom. Le garçon saura-t-il faire le bon choix ?
L’histoire est assez classique, mais bien menée. Il faut avoir à l’esprit qu’elle vise un large lectorat. Aussi les aspects les plus sordides de la vieille Angleterre de l’époque ne seront pas montrés ici. Des allusions sont toutefois faites, par exemple avec les riches collectionneurs d’objets liés aux meurtres perpétrés par Jack l’Éventreur. L’intervention de Sherlock Holmes ou du Dr Watson est parfois nécessaire, mais reste épisodique. Les Quatre de Baker Street restent les véritables héros et chacun tient son rôle, même si Tom est ici plus particulièrement mis en avant.
Au fil des albums, les enfants grandissent. La fin du Musée Noir laisse entendre une évolution majeure à venir. À moins qu’il ne s’agisse que d’un ressort scénaristique pour relancer l’intérêt des lecteurs ? Rendez-vous est pris pour le tome 11.