Skald, cinquième tome de la série Louve, continue chez Le Lombard. Avec Yann au scénario et Roman Surzhenko au dessin, cette série relate les aventures de Louve, la fille de Thorgal avec un album plat et décevant par rapport à la série d’origine.
L’ensemble de l’album repose sur la poursuite entre Louve et la femme-loup Raïssa. Pour survivre, Louve s’appuie comme d’habitude sur son ingéniosité et sur les bonnes relations qu’elle entretient avec les animaux de la forêt avec lesquels elle peut communiquer. En outre, elle fera appel à sa « part animale » pour faire face à la férocité de Raïssa. D’autres personnages vont intervenir dans l’histoire comme Skald, le bûcheron muet, ou Vigrid, un jeune dieu qui était déjà apparu dans l’univers de Thorgal.
Malheureusement, malgré quelques bonnes idées, le scénario de Yann apparaît lent et répétitif. La course-poursuite, qui aurait dû être effrénée, est bien peu captivante. L’intégration des nouveaux personnages semble artificielle et le scénariste est forcé de faire appel à de vieilles connaissances pour redonner un second souffle à l’histoire.
Le dessin réaliste de Roman Surzhenko est très solide et très proche du style de celui du dessinateur de la série mère, Rosinski. S’il est difficile de le prendre en défaut, on peut cependant lui reprocher un découpage souvent trop classique. À noter que la superbe couverture est réalisée par Rosinski lui-même.
Ce cinquième tome paraît peu inspiré. La série parallèle Louve continue à pâtir de la comparaison avec ses homologues Kriss de Valnor et La Jeunesse de Thorgal, bien plus réussies.
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