1839, Henri Berthier, propriétaire de la plantation de White Plain, est sur le point d’être père. Mais alors que son épouse Sally vient d’accoucher, un coup de feu retentit. Treize années plus tard, Charles, l’enfant né ce soir-là est devenu le parfait représentant de sa classe : frondeur et arrogant. Quand il découvre l’étroite relation que sa mère entretient avec un jeune esclave du même âge que lui, son sang ne fait qu’un tour. Des liens de haine se tissent entre les deux adolescents, liens qui vont irrémédiablement les enchaîner l’un à l’autre.

Les maitres de WhitePlain - T1 : Liens de haine

Série : Les maitres de WhitePlainTome : 1/2Éditeur : Grand Angle
Collection : Grand Angle
Genres : Western
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.90€
- ZOO
3.5
Scénario
3.0
Dessin
4.0
- Lecteurs
2.0
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Le synopsis de l'album Liens de haine
La critique ZOO sur l'album Liens de haine
La plongée dans la plantation esclavagiste de White Plain, sur laquelle repose un mystère tenace. Crue, violente et captivante cette BD emmène le lecteur dans un univers asphyxiant qui livre un bout d’histoire sur les tourments endurés par le peuple noir.
On est dans le Sud profond, en Nouvelle-Orléans. La guerre de Sécession n’a pas encore commencé et, à la plantation de White Plain, on fouette et on pend allègrement des Noirs. Le contremaître et la patronne ont des rapports ambigus et les enfants sont de futurs tortionnaires. En toile de fond, deux mystères sans doute étroitement liés : les circonstances tumultueuses de la naissance de Charles, le jeune héritier de la plantation et le rapport privilégié entre sa mère et Moise, l’un des jeunes esclaves, à l’origine de la haine entre les deux adolescents du même âge.

En couverture, le lecteur comprendra l’essentiel : à l’avant-plan, la fuite de deux esclaves noirs à travers l’enfer vert du bayou. Alligators et nuit d’encre viennent compléter la sinistre vision tandis qu’à l’arrière-plan, le suspense de cette course-poursuite est entretenu par la vue des poursuivants, équipés de flambeaux, fusils et chiens... L’auteur ne nous épargne rien des comportements sordides des esclavagistes : viols, torture, suicide... Une atmosphère pesante mais qui participe à rendre l’histoire captivante, tout en rendant compte de la réalité de l’époque.
Les dessins, empreints de réalisme, collent parfaitement avec la dureté du récit, même si certaines expressions faciales semblent parfois un peu figées. Du côté des paysages comme des costumes, le trait est très détaillé, et l’illustration irréprochable.
Un thriller prenant au cœur de l’enfer du Sud des Etats-Unis dont le mystère ne se dévoilera entièrement qu’au deuxième tome des Maîtres de White Plain.
