Léopold Sully-Darmon est l'avocat le plus célèbre du barreau de Paris. Après avoir fait acquitter une femme, ex-officier dans l'armée de Saddam Hussein, accusée d'acte de torture sur des prisonniers, LSD s'interroge. Innocente ou coupable ? La star des prétoires et des médias aurait-il été manipulé ?

L'Avocat - T3 : La Loi du plus faible

Christophe Bouchard, Laurent Galandon, Frank Giroud, Frédéric Volante
Série : L'AvocatTome : 3/3Éditeur : Le Lombard
Scénario : Laurent Galandon, Frank GiroudDessin : Frédéric VolanteColoriste : Christophe Bouchard
Collection : Troisième Vague
Genres : Polar / Thriller
Public : Tout public
Prix : 12.00€
- ZOO
2.5
Scénario
2.5
Dessin
2.5
- Lecteurs
4.0
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Le synopsis de l'album La Loi du plus faible
La critique ZOO sur l'album La Loi du plus faible
Troisième tome en demi-teinte de la série dédiée à Léopold Sully-Darmon, avocat de renom très prisé des médias. Même s'il sait qu'elle est coupable, il continue d'assurer la défense d'une tortionnaire irakienne, lui le spécialiste des opprimés. Un album sans surprise scénaristique et d'un graphisme banal.
Habituellement, Léopold Sully-Darmon défend plutôt les laissés pour compte, les traîne-misère, les opprimés. Qu'est-ce qu'il lui a pris d'accepter cette fois de défendre Zeinab Zaïdi, tortionnaire au camp de Boussara dans l'Irak de Saddam Hussein ? D'autant que plus l'avocat creuse, plus celle qui lui semblait innocente au départ est trempée dans une sacrée mafia. Tout l'enjeu du procès se loge dans la capacité de ce ténor du barreau à récolter les preuves de la culpabilité d'une société d'armement française mouillée aux côtés de sa cliente. La plaidoirie s'annonce longue.

Ce troisième tome de la série dédiée à un avocat inspiré de Jacques Vergès est dans la droite lignée des deux premiers à un détail près : la saga qui pouvait s'annoncer excitante commence déjà à lasser au troisième tome. Le scénario souffre d'une trop grande simplicité et manque de ressort pour donner à cette histoire le vrai corps qu'elle mériterait. On tombe trop dans l'écueil de la bande dessinée prédigérée.
Le dessin est ton sur ton avec le récit. Allégé, simple, sans artifice mais aussi du coup un peu sans âme. Si dans les deux premiers volets, notre héros en robe noire pouvait renfermer une part de mystère sur son passé comme militant d'Action directe et ses racines africaines, il ne dévoile au fil des tomes que peu de détails intéressants sur son personnage.
Le terrain de jeu qu'offre la justice à la bande dessinée est malheureusement trop peu exploité ici même si cette série a le mérite de faire passer un bon moment, sans prétention.
