L’histoire suit l’enquête d’un personnage ayant existé, John O’Neill, alias le « Prince des ténèbres », un agent du FBI ayant eu l’intuition que Ben Laden préparait une attaque d’envergure contre les USA et qui trouva la mort dans la destruction des tours du World Trade Center. Que se serait-il passé s’il avait eu l’occasion de traquer Ben Laden et s’il avait pu empêcher l’attaque du 11 septembre 2001 ?

Jour J - T29 : Le prince des ténèbres 1/3

Fred Duval, Igor Kordey, Jérôme Maffre, Jean-Pierre Pécau
Série : Jour JTome : 29/49Éditeur : Delcourt
Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Igor KordeyColoriste : Jérôme Maffre
Encreur : Jérôme Maffre
Collection : Néopolis
Genres : Historique
Public : Tout public
Prix : 14.95€
- ZOO
4.0
Scénario
5.0
Dessin
3.5
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Le prince des ténèbres 1/3
La critique ZOO sur l'album Le prince des ténèbres 1/3
Les Etats-Unis ont finalement écouté l’agent spécial du FBI John O’Neill, alias le Prince des ténèbres. Résultat, les attentats du 11 septembre 2001 n’ont pas eu lieu et l'élection présidentielle de 2004 est remportée par John Kerry... Cette nouvelle uchronie se base sur le personnage réel de John O’Neill, mort lors de l’attentat du World Trade Center. Cet agent entraîne le lecteur dans une enquête menée tambour battant...
A sa victoire contre Georges W. Bush, le 13 décembre 2004, John Kerry doit nommer les principaux serviteurs de l’Etat, dont le directeur du FBI. Au moment où le président raye le nom d’O’Neill, son conseiller lui demande de recevoir le vice-président Obama qui va lui raconter l’histoire de cet agent hors norme.

L’ouverture de cycle en trois tomes autour des attentats du 11 septembre frappe tout d’abord par sa crédibilité. Les liens entre les différents attentats ainsi que les manœuvres de Ben Laden sont clairement amenés. On imagine sans mal le personnage principal, atypique, agaçant et attachant à la fois se battre pour faire admettre son intuition concernant la sécurité d’Etat. Les personnages secondaires s’avèrent assez forts pour ne pas se faire avaler par l’histoire ou éclipsés par O’Neill. Forte de ses atouts et du dynamisme du récit, cette trilogie nous entraîne dans une uchronie efficace que l’on aurait aimé voir se réaliser.

Le dessin déroute avec son trait original mêlant plusieurs styles inhabituels dans la série. Si le prince des ténèbres bénéficie d’une prestance toute particulière et accrocheuse, le traitement des visages n’est pas toujours uniforme au point que certains subissent des déformations étranges.
Ce premier tome du Prince des ténèbres scotche efficacement à la trilogie consacré au 11 septembre...
